Le yoga de la nature

“Only when nutritious and pure food is taken will pranayama bestow its glorious fruits upon the practitioner.” Vishnudevananda “Health is wealth. Peace of mind is happiness. Yoga shows the way.” Sivananda “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu ?” Corinthiens 6:19 Tu trouveras dans cet article une synthèse de mes apprentissages en Inde ainsi que la vision de l’école pratique du vivant que je nourris. Bonne lecture ! Introduction Le yoga (du sanskrit « union, joug, méthode», « mise au repos») est une philosophie liée depuis l’origine à la pratique du jaïnisme ou jinisme (du sanskrit jina, « vainqueur » et mata « doctrine »), une religion qui aurait commencé à apparaître vers le Xe siècle av. J.-C. Le yoga est une discipline ou pratique commune à plusieurs époques et courants, visant, par la méditation, l’ascèse et les exercices corporels, à réaliser l’unification de l’être humain avec le cosmos, à réaliser le Soi et à se libérer du cycle des renaissances, le samsara. Au cours des siècles, la philosophie du yoga a progressivement été codifiée dans plusieurs textes de références comme les Yoga-sûtra, la Bhagavad-Gîtâ, les Védas et les Upanishad. Ces écritures sacrées ont influencé de nombreux penseurs et ils sont, pour une bonne part, la source d’inspiration du renouveau de la spiritualité en occident. On leur doit, entre autres, le concept de non-dualité et la loi de l’impermanence. Les 4 voies traditionnelles du yoga Il existe quatre voies traditionnelles majeures du yoga qui sont le karma yoga, le bhakti yoga, le raja yoga et le jnana yoga. Le karma yoga – le yoga de l’action désintéressée Le karma-yoga repose sur deux grands principes : en premier lieu, un profond respect pour le travail entrepris ; en deuxième lieu, une indifférence complète à ses fruits. Toute idée d’obtenir quelque chose en récompense du travail accompli entrave le développement spirituel et finit par apporter la souffrance. En plus de ce détachement vis-à-vis des résultats des actions entreprises, le karma-yogin ne doit pas se considérer comme l’auteur de l’action, mais agir comme un instrument dans le travail, de manière impartiale et impersonnelle, avec effacement de son ego et équanimité. La finalité du karma-yoga est la libération de tout karma grâce au non-attachement à l’action et à ses fruits. Le bhakti yoga – le yoga de la dévotion Dans la Bhagavad-Gîtâ, la pratique du karma yoga est combinée à celle du bhakti yoga qui est un chemin spirituel basé sur l’amour, la foi et l’abandon total à une divinité (comme Krishna, Rama, Shiva, Vishnu, ou la Mère Divine). L’idée centrale est que, par un amour pur et désintéressé pour le divin, on peut s’unir à lui. La dévotion dans son sens le plus large inclut également la foi et la gratitude envers les maîtres spirituels et leurs enseignements. Les pratiquants du bhakti yoga cherchent à entrer en contact avec le divin au moyen de prières, de chant dévotionnels, de récitation de mantras ou de noms de Dieu, de pujas, de satsangs, d’offrandes, de services, de charité, de célébrations de rituels, de méditations sur une image sacrée, etc. Note : Certaines branches du jaïnisme refusent le culte des idoles, tout comme les enseignements du Bouddha. Le raja yoga – le yoga de la méditation et de la maîtrise du mental Le raja yoga (qui signifie yoga « royal ») est également appelé ashtanga yoga (« yoga à huit membres »). C’est dans ce yoga que l’on retrouve le code moral qui représente le préalable à toute pratique yogique, à savoir : Ne pas tuer et considérer toute forme de vie. Ne pas voler et s’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné. Ne pas mentir et avoir une parole impeccable. La modération des sens et avoir une sexualité saine et respectueuse. S’abstenir de consommer des intoxicants (drogues, alcool et tout autre substance addictive). C’est au Raja Yoga que l’on doit les pratiques comme les asanas, les pranayamas et la méditation. On y retrouve aussi l’importance de développer certaines vertus comme l’équanimité, le détachement, la pureté, l’abandon, la non-possessivité, la non-violence, le contentement et la connaissance de soi. Le jnana yoga – le yoga de la sagesse et de la connaissance de soi Le jnana yoga est un chemin introspectif et philosophique qui mène à la libération (moksha) par la connaissance directe du Soi (Atman) et de sa non-séparation avec l’absolu (Brahman). C’est le yoga de ceux qui cherchent la vérité à travers la réflexion, la contemplation et la discrimination intellectuelle entre le réel et l’irréel (maya). La perception de cette réalité est obscurcie en l’homme par la fausse idée qu’il a de lui-même et du monde, l’empêchant de vivre la plénitude de l’unité. La Conscience pure, appelée Brahman (le Soi universel), est présentée comme le substrat de l’univers, à partir duquel apparaissent le monde et aussi la conscience individualisée. Le monde tout entier n’est pas ce qu’il semble être : il n’a pas d’existence indépendante, il est la manifestation d’une réalité ultime, il est une simple apparence, et il surgit par le jeu de maya, le pouvoir créateur inhérent au Brahman. https://youtu.be/pUXZNhCbFgo?si=WKIDFgsJMRlxY_dYhttps://youtu.be/EayyV7DdLxg?si=AGGJI5qDwIgcXeOa Les points faibles du Yoga Intégral Le corps physique L’habillement Tous les ashrams ont des règles monastiques pour maintenir un certain ordre et garantir une atmosphère propice à l’étude et l’apprentissage. Une des règles communes à tous les ashrams est d’ordre vestimentaire. Tous sont tenus de porter un pantalon (non moulant) et un haut avec des manches (sans décolleté) quelle que soit la chaleur. Le problème majeur avec cette règle c’est que la peau n’est que très peu exposée à la lumière et, pour les personnes résidant sur place plusieurs semaines ou mois, cela entraîne des carences en vitamine D. Pourtant, à l’origine, les yogis comme Sivananda pratiquaient la salutation au soleil face au soleil (quand il est proche de l’horizon) et en culotte courte (cf photo). Les asanas de la salutation duraient environ 15-20 minutes,
Comment purifier l’esprit avec la méditation ?

“C’est seulement quand on comprend que toutes les choses extérieures, toutes les constructions mentales, tous les efforts matériels sont vains, inutiles, s’ils ne sont pas entièrement consacrés à cette Lumière et à cette Force d’en haut, à cette vérité qui essaye de s’exprimer, que l’on est prêt au progres decisif. Quand on s’ouvre à l’esprit au-dedans de soi, il vous donne un premier avant-goût de cette vie supérieure qui seule vaut d’être vécue, alors vient la volonté de s’élever vers cela, l’espoir d’y atteindre, la certitude que c’est possible, et finalement la force de faire l’effort nécessaire et la résolution d’aller jusqu’au bout.” Mirra Alfassa alias “La Mère”, fondatrice d’Auroville en Inde Introduction La souffrance est un mal si universellement répandu que son origine, quand elle n’est pas vue comme une fatalité, est abscons. Curieux de nature et voulant prendre à bras le corps ma propre souffrance, j’ai consulté, au cours des 10 dernières années, plusieurs thérapeutes, des mentors, des médiums, des clairvoyants, des astrologues, numérologues, des chamans et j’ai participé à de multiples ateliers de développement personnel, de tantra, de désarmement, des cérémonies chamaniques et lu une centaine de livres sur la sphère psychologique. J’ai jusqu’ici rarement abordé mes expériences dans ce domaine (que j’étudie au moins à temps égal avec l’hygiénisme) car je considère que ce n’est pas ma spécialité. Et puis, en décembre 2024, en Inde, j’ai participé à ma première retraite Vipassana et là, j’ai su que j’avais trouvé l’enseignement que je cherchais depuis 10 ans, celui qui va à la cause des causes de la souffrance tout en purifiant l’esprit. Une surprise de taille m’attendait car les principes qui sont au cœur de cet enseignement, transmis à l’origine par le Bouddha, complète à merveille l’enseignement d’Irène Grosjean qui vise à purifier le corps. Je vous livre dans cet article, avec mes mots, ce que j’ai entendu, retenu et compris de cette retraite Vipassana. Définitions et préalables Dans cet article, le terme “esprit” regroupe les concepts de “mental’ et de “conscience”, il désigne l’ensemble des faits ou phénomènes produits par le fonctionnement psychique et cérébral d’un être humain ainsi que leurs résultats (émotions, sentiments, états d’âme, désirs ou encore psychologie de l’individu). Le mental (c’est-a-dire les fonctions intellectuelles, la pensée et le raisonnement) est un mécanisme d’interprétation de la réalité afin que l’individu puisse se positionner, s’adapter, se défendre, décider ou anticiper certaines situations. Le Moi ou Ego est constitué de : La matière dont le corps physique est constitué. D’énergies mentales liées à ce que l’on pense, ressent, réagit et reconnaît. L’éveil total est un état libre de souffrances ou l’on ne s’identifie plus au Moi, c’est à dire que l’on ne s’identifie plus à ses pensées, émotions et sensations. Il y aurait 4 stades progressifs d’éveil. L’humain mode d’emploi Un être humain est constitué d’un esprit et d’un corps qui sont intriqués, comme le yin et le yang. L’un influence l’autre et vice versa. Toute pensée a le pouvoir de créer dans le corps des sensations agréables ou désagréables. Par exemple, les émotions (du latin movere qui signifie “ébranler”) que l’on ressent naissent du point de rencontre entre le corps et l’esprit. Elles sont le résultat de l’interprétation d’un événement factuel par le mental. Comme l’écrit Eckhart Tolle dans “Le pouvoir du moment présent” : Les émotions ont trait à la perte de conscience de la nature spirituelle de qui nous sommes réellement. L’amour, la paix et la joie ne sont pas des émotions, ils constituent notre état de base lorsque l’on est équanime dans le moment présent, sans identification au Moi. Toute négativité (peur, colère, aversion, etc) engendrent un changement de la respiration et une modification des sensations dans le corps dues à des réactions biochimiques (hormones). D’où l’importance de purifier l’esprit, sans quoi celui-ci peut nous faire vivre l’enfer sur terre. Nous avons 6 sens qui créent notre réalité : la vue, le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et, le sixième, la pensée. Les objets (au sens large) qui entrent en contact avec le corps créent des sensations via les 6 portes sensorielles nées de l’assemblage entre l’esprit et la matière. Le mental catalogue agréable (et crée alors un désir) ou désagréable (et crée alors une aversion) tout objet qui entre en contact avec le corps et crée des sensations. Lois naturelles versus fausses croyances Une des lois fondamentales de la nature est la loi de l’impermanence : tous les phénomènes physiques et mentaux apparaissent puis disparaissent dans le temps, ils n’ont pas d’existence propre (le non-soi). Si l’on s’identifie à son Moi (ce qui est le cas à moins d’être éveillé) nous devenons l’esclave de nos 6 sens et des sensations impermanentes qu’ils génèrent. On crée alors des attachements (désirs) et des aversions, qui sont des stratégies du mental pour être heureux et se protéger. Alors qu’en réalité, en créant des désirs et des aversions, nous attirons à nous les situations où l’on va souffrir du manque et vivre ce que l’on craint. Le principe précédent est une autre loi naturelle bien connue appelée loi de l’attraction, que l’on pourrait résumer en ces termes : “On est uni à ce que l’on ne veut pas. On est séparé de ce que l’on veut.” Autre principe à connaître : plus on crée de désirs et d’aversions et plus ils se multiplient, comme des arbres qui donneraient de nombreux fruits donnant à leur tour de nombreux arbres. Si bien qu’il devient à un moment donné vital de sortir de ce cercle infernal. Nous avons la croyance que pour se prémunir du monde extérieur et répondre à nos besoins, nous avons besoin de réfléchir à nos problèmes récurrents et d’élaborer des stratégies. Voilà pourquoi nous laissons notre mental être le maître de la maison au lieu d’en être le serviteur. Hélas, cela est vain car la pensée est liée au passé et ne peut apporter des solutions à des problèmes qu’elle a elle-même créés. Comme le disait Albert Einstein : “On ne peut
Alimentation vivante & Taux vibratoire

https://youtu.be/5_SA2uLNYDk?si=3NYBmJrUBVI9eMXJ “Car, en vérité, personne ne peut atteindre le père céleste si ce n’est au travers de la mère terrestre.” L’évangile Essénien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1 Contrairement à la majorité des articles sur l’alimentation vivante & l’hygiène de vie que j’ai écrits jusqu’à présent, celui-ci ne repose pas essentiellement sur des observations factuelles, du bon sens, des résultats scientifiques et expérimentaux, mais principalement sur mon ressenti & intuition (cf la vidéo ci-dessus). Même si les affirmations présentées ici ne sont pas issues d’une démarche scientifique, elles s’appuient néanmoins sur des faits tangibles et reproductibles par quiconque sera prêt à essayer l’alimentation vivante et à détoxifier son organisme pour aller embrasser “la mère terrestre ». Mon parcours de prof de maths athée à explorateur du vivant fan de mantras Jusqu’à mes 30 ans, j’étais formaté par mon éducation athée, mes études scientifiques (master et capes de mathématiques). Quand bien même j’ai toujours eu la tête dans les étoiles avec ma passion pour l’astronomie, j’étais un authentique cartésien borné. Face à tout ce qui a trait à la spiritualité et, plus généralement, à l’ensemble des phénomènes qui ne sont ni visibles ni mesurables, j’opposais dans le meilleur des cas la dérision, sinon le mépris. Ma conscience sur ces sujets était sur la même longueur d’ondes que les médias mainstream actuels. Une seule brèche existait dans ce prêt à penser : je m’autorisais à croire en l’existence de ma bonne étoile. Déjà parce que l’expression est consacrée et qu’elle est entendable en société sans passer pour un mystique, mais surtout en raison de la chance inouïe dont je bénéficiais dès que je partais en voyage. Une “chance” qui, à plusieurs reprises, m’a sauvé la vie. A cette époque, en 2014, j’avais déjà traversé les Alpes italiennes à vélo, réalisé le tour de la Roumanie à VTT, bouclé le tour de la Lozère à pied, traversé la Suisse à pied en passant par un 4000m et traversé la Norvège à vélo et à pied d’Oslo jusqu’au Cap Nord (cf le livre « Premières expéditions »). A cette période de ma vie, j’étais bûcheron à mon compte après avoir été prof de maths. En dépit de toutes ces expéditions menées à bien, ma santé physique et psychologique étaient au plus bas. Je souffrais depuis plusieurs années de dépression, d’allergies, de myopie, de problèmes de peau et d’une sciatique. En juillet 2014, quelques mois après avoir démarré avec succès la pratique de la course pieds nus pour guérir ma sciatique (cf l’article « Pourquoi pieds nus ? »), je descends la Loire en kayak quand je suis victime d’une forte insolation qui me coupe l’envie de m’alimenter pendant une semaine. A la suite de cette expérience qui a changé le cours de ma vie (cf l’article « Pourquoi j’ai posé mes chaussures et changé d’alimentation ? ») du jour au lendemain, je suis passé d’une alimentation omnivore à une alimentation exclusivement végétale avec 80% de cru (cf l’article « Pourquoi manger vivant ? »). A la suite de ces changements alimentaires, dans les mois qui ont suivis, je me suis ouvert, comme une fleur, à la pratique du yoga, de la méditation, des bains froids et aux respirations conscientes. En 2015, mes problèmes de santé étant résolus grâce à ces changements d’hygiène de vie (cf l’article « C’est quoi l’hygiénisme ? »), j’étais en mesure de partir pour réaliser ma plus grande expédition : America Extrema (cf le récit de voyage), la traversée de l’Amérique du Nord en solitaire et sans moyen motorisé, de son extrémité Est jusqu’à son extrémité Ouest. 12000 km à vélo, à pied, à ski et en kayak à travers la forêt boréale. C’est au cours de ces 15 mois d’aventures que de nouvelles expériences surnaturelles ont, une nouvelle fois, changé le cours de ma vie. Deux expériences en particulier m’ont marqué. La première a eu lieu à la fin de l’hiver 2015-2016 alors que je réalisais une première mondiale : la traversée des monts Mackenzie en solitaire et sans moyen motorisé en période hivernale (cf la vidéo ci-dessous). Cette chaîne de montagne située sous le cercle polaire est grande comme la Suisse et elle est totalement inhabitée. L’originalité marquante de cette expédition, outre son caractère inédit, est que je suis parti avec seulement ⅔ des rations alimentaires nécessaires pour survivre deux mois durant dans cette contrée où les températures peuvent descendre sous les -40°C. Ce n’est pas que j’avais l’intention de jeûner, il me manquait simplement la place nécessaire dans la luge que je tirais derrière moi. Mais mon intuition (brèche du cartésianisme aigüe dont je souffrais), que j’avais progressivement appris à écouter au cours de mes précédents voyages, me dictait de ne pas m’inquiéter pour la nourriture et que tout se passerait bien. Toutefois, la réalité me rattrapa et, irrémédiablement, mes provisions se mirent à fondre comme neige au soleil, tout comme ma foi naissante et hérétique (aux yeux de mon éducation) en ma bonne étoile. Le jour où j’ai sérieusement commencé à m’inquiéter de mon destin, j’ai trouvé fortuitement, au beau milieu de ces montagnes froides et austères, une cabane de chasseurs qui disposait de toutes la provende (laissée à l’abandon) dont j’avais besoin pour terminer la traversée des Mackenzie sans mourir de faim ou d’épuisement. https://youtu.be/Cx8kesJwXq4?si=3qpLYcg7Eth9LSxd Mais il en fallait plus pour briser l’armure de mon conditionnement alors la vie me réservait une expérience encore plus marquante : celle du grizzly. C’était quelques mois après les Mackenzie, au printemps 2016, sur une île déserte en Alaska. Cela faisait plus d’un an que je voyageais en territoire grizzly, j’en avais déjà rencontré une dizaine et j’avais appris à vivre à leur côté. Je n’avais pourtant aucune arme ni même un répulsif au poivre pour me défendre, je faisais simplement confiance en la vie. En outre, j’avais passé un deal avec les ursidés de tout poil : je ne mange pas de viande et eux, en échange, ils ne me mangent pas. Sauf qu’un beau jour, sur cette île, je ressens à leur égard une
Comment lâcher prise ?

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut pas être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un et l’autre. » L’empereur Marce-Aurèle « Alors même que l’on nous a conduit à croire que si nous lâchons prise, nous nous retrouverons les mains vides, la vie elle-même révèle sans cesse le contraire : le lâcher prise est le chemin de la vraie liberté. » Sogyal Rimpoch « A vingt ans, je n’avais qu’une prière : » Mon Dieu, aide-moi à changer ce monde si malade. » Vingt ans durant, je me suis battu comme un lion pour constater qu’en fin de compte rien n’avait changé. A quarante ans, je n’avais qu’une seule prière : « Mon Dieu, aide-moi à changer ma femme, mes parents et mes enfants ! » Pendant vingt ans, j’ai lutté comme un fauve pour constater qu’en fin de compte, rien n’avait changé. Maintenant, j’ai soixante ans et je n’ai qu’une prière : « Mon Dieu aide-moi à me changer moi-même…et – ô miracle ! – voilà que le monde change autour de moi ! » Le lâcher prise n’est pas quelque chose que l’on peut faire, c’est quelque chose qui se fait lorsque certaines conditions sont réunies. Nous allons voir lesquelles dans cet article, afin de favoriser cet état d’être auquel on aspire parfois désespéremment sans qu’il ne se manifeste !… Pour cela, nous allons résumer un excellent livre : « Lâcher prise – Dire oui à la vie » de Rosette Poletti. « Lâcher prise ce n’est pas seulement rester calme, accepter les éléments, c’est beaucoup plus que cela ! C’est tout d’abord accepter l’idée que nous sommes, en quelque sorte, programmés par notre éducation, par notre culture, par notre religion, par notre formation professionnelle. C’est accepter de s’ouvrir à ce qui vient, de changer son regard, de modifier son interprétation, c’est aussi parfois faire le deuil de quelque chose à quoi on tenait, c’est encore pardonner et mettre son attention sur ce qui est ici et maintenant. » Rosette Poletti Quels sont les mécanismes internes qui nous empêchent de lâcher prise ? Apprendre à s’accepter et à s’aimer soi-même, deux préalables au lâcher prise, exigent que l’on soit prêt à lâcher prise de ses illusions et à modifier nos programmations mentales. Nos influences éducatives nous ont amenés à développer trois grandes illusions : Croire que l’on peut être à la hauteur de ce que nous pensons devoir être. Croire que l’on peut rendre les autres heureux, que l’on peut être aimé de tous, que l’on peut vivre sans conflits et « réussir » son couple, l’éducation de ses enfants, sa vie personnelle et professionnelle. Désirer le bonheur comme un dû, comme la juste récompense de nos efforts et de nos actions. C’est lorsque l’on peut abandonner ces trois illusions qu’il devient possible de vraiment lâcher prise. « Lâcher prise, c’est accepter la finitude et l’impermanence, c’est changer le regard que l’on pose sur soi-même, les autres et les événements, c’est dire oui à ce qui est, non pas pour s’y résigner, mais pour se poser les deux questions suivantes : Que puis-je faire de ce qui arrive ? Que puis-je en apprendre pour la suite de ma vie ? Répondre à ces deux questions, c’est faire cesser les ruminations, le ressassement et la rancune, c’est le coeur du lâcher prise, c’est exercer sa liberté de choisir son interprétation face aux événements. » Les obstacles au lâcher prise : Nos croyances et nos habitudes. Faire dépendre le bonheur des circonstances extérieures. La codépendance (croire que quelqu’un peut nous apporter la joie). L’attachement aux buts que nous nous fixons pour nous-mêmes. Les émotions « négatives » que l’on nourrit, le plus souvent sans s’en rendre compte. L’impossibilité de terminer des situations, de laisser derrière soi ce qui n’a plus lieu d’être. Comment transcender ses mécanismes internes ? Lever les obstacles 1 & 2 : Identifier nos schémas internes et trouver la solution en soi Pour surmonter ces obstacles qui sont autant de barrières qui empêchent le lâcher prise de se manifester, il y a potentiellement 12 interdictions que nous avons intégrées au cours de l’enfance et qui nous mettent des bâtons dans les roues : Les 4 interdictions concernant la dimension de l’être : N’existe pas / Ne sois pas un enfant / Ne grandis pas / Ne sois pas toi-même Les 4 interdictions concernant les sentiments : N’exprime pas ce que tu ressens / Tu n’as pas le droit d’exprimer tel ou tel sentiment / Ne sois pas proche (intime) / N’aie pas de plaisir Les 4 interdictions concernant l’action : N’agis pas / Ne réussis pas / Ne sache pas / Ne pense pas A ces 12 interdictions potentiellement inculquées pendant l’enfance, peuvent s’ajouter 5 valeurs morales sociales contraignantes : Sois fort Sois parfait Acharne-toi Dépêche-toi Fais plaisir Le chemin pour retrouver son libre arbitre se fait en trois étapes : Identifier ses propres interdictions et valeurs morales. Se donner des permissions nouvelles, lâcher prise sur certains interdits. Les nouvelles expériences seules permettent d’abandonner les chaînes mentales qui nous retenaient prisonnier. Chercher une aide extérieure : un groupe de développement personnel ou un thérapeute. Il est important de toujours avoir présent à l’esprit que le lâcher prise est tout d’abord une question de regard sur les événements, c’est une question d’interprétation. Ce sont les images de la réalité qui nous affectent et non pas la réalité. En outre, c’est en expérimentant de nouvelles permissions que l’on modifie les chaînes de pensées aux origines de nos rigidités. « Au moment où je me donne la liberté de ne pas avoir à être parfait, à être fort, à m’acharner, à faire plaisir à tout prix ou à me dépêcher, je peux porter un regard serein sur les circonstances de la vie. Je n’ai pas à être autre chose que ce que je suis, ma seule responsabilité est de vivre pleinement et harmonieusement. » Lever l’obstacle 3 : se défaire de la codépendance L’un des plus grands freins à la capacité de lâcher prise consiste à donner
L’ancrage énergétique

Avec l’inspiration du livre « L’ancrage énergétique » de Mary Laure Teyssedre et les vidéos proposées à la fin de cet article. Introduction « L’ancrage, c’est l’enracinement à la terre, c’est nos besoins primaires, la stabilité, la sécurité, la survie, la capacité à vivre l’instant présent comme un enfant. Donc, d’une manière plus générale, le domaine matériel et la vie terrestre. Si vous avez des pratiques spirituelles, l’ancrage vous aidera à ne pas vous perdre dans la spiritualité, à ne pas devenir trop « perché ». Il vous aidera à maintenir l’équilibre nécessaire entre vie spirituelle et vie terrestre. » Sandrine HK Qu’entend-on par « être ancré » ? Au niveau symbolique ou énergétique il ne s’agit pas d’avoir les pieds (nus) sur Terre, cela correspond à l’état d’être suivant : Se sentir bien et en sécurité dans son corps et sur cette planète. Avoir la conviction que tout est juste et que l’on vit exactement ce que l’on a besoin de vivre à chaque instant. Accepter pleinement le corps que notre âme a choisi et l’utiliser à bon escient pour réaliser nos aspirations. Savoir ce que l’on veut et s’y tenir. Accepter pleinement les épreuves de la vie pour ainsi faire preuve de détachement émotionnel. Les personnes qui ne sont pas suffisamment ancrées auront tendance à vivre dans leur tête (le mental) ou bien à ne plus être très en phase avec les réalités matérielles de ce monde. Cela se manifeste par un fossé entre leurs aspirations spirituelles et leur vie réelle. Symptômes d’un manque d’ancrage Vous manquez de confiance en vous, en votre corps et tendance à l’ hypochondrie. Se sentir en sécurité nulle part. Avoir beaucoup d’idées sans qu’aucune ne se réalise. Vous tombez régulièrement, vous avez les articulations fines et fragiles. Vous vous sentez angoissez. Vous avez du mal à dire non. Vous avez de gros problèmes avec l’argent. Vous ne connaissez pas vos limites et, par conséquent, vous ne les respectez pas. L’origine du manque d’ancrage Elles sont multiples mais elle tourne autour de la peur et des expériences traumatisantes liées à la grossesse, l’accouchement et l’éducation. Toutes ces expériences ont laissé une trace dans notre manière d’appréhender le monde, l’autre et soi-même. Quelle que fût notre enfance, nous sommes passés de l’état de fusion avec notre mère à celui d’être individualisé et autonome. Ce passage, qu’il se soit passé avec ou sans accrocs, entraîne des conclusions (parfois erronées) sur soi et la vie qui vont être à l’origine de ce manque d’ancrage. Pour en savoir plus à ce sujet : lire cet autre article « Les 5 blessures de l’âme ». Une des stratégies que l’être développe pour éviter de souffrir consiste parfois à refuser d’habiter pleinement le corps et fuir la vie terrestre pour prendre refuge dans un paradis artificiel (comme les jeux vidéos, les drogues, etc) ou même dans l’univers de la spiritualité, ce qui en soit est un déni d’incarnation. Les bénéfices à être bien ancré Un bon ancrage nous permet d’insuffler nos valeurs spirituelles dans la matière, dans notre quotidien, cela afin d’éviter qu’il y ait un fossé entre nos valeurs, nos belles croyances spirituelles et la réalité de notre quotidien. Comme disait Gandhi : « Soit le changement que tu veux voir en ce monde. » Penser le changement ne suffit pas ! Et pour le manifester dans la matière il faut être bien ancré ! L’ancrage nous aide également à reconnaître dans la simplicité du quotidien (avec son lot d’embûches) l’opportunité de mieux se connaître et d’accéder à la sagesse. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons transmettre les valeurs d’amour, de paix et de joie par l’exemple et montrer qu’il est possible d’être heureux et positif en ce monde. Sur le plan physique, l’ancrage permet une meilleure relation à votre corps, votre vitalité, votre santé et même votre sexualité. Sur le plan émotionnel, vous ressentirez plus de force et de stabilité, vous serez moins submergé par vos émotions. Cela permet véritablement d’être davantage dans le moment présent. Comment développer son ancrage ? « L’ancrage se travaille au quotidien par des actions simples et, justement, terre à terre ! Vous pouvez par exemple vous balader dans la nature, marcher pieds nus ou encore enlacer un arbre. Vous pouvez commencer à régler les conflits avec vos parents. Vous pouvez vous adonner à des tâches terrestres telles que la cruisine, le bricolage, le jardinage, le ménage. Vous pouvez chercher du travail si vous n’en avez pas. Commencez à penser à une reconversion si vous n’aimez plus ou si vous n’avez jamais aimé le vôtre, vous pouvez prendre des congés ou lever le pied si vous travaillez trop. Pouvez faire vos tâches quotidiennes en étant pleinement présent à ce que vous faites, en étant concentré sur la tâche que vous êtes en train d’effectuer. » Sandrine HK Développer son ancrage via la méditation : La méditation et la visualisation sont de très bons outils pour cela. Voici quelques éléments clés à introduire dans vos méditations si vous pratiquez déjà : Visualiser des racines qui sortent de vos pieds pour venir s’ancrer dans le sol et vous nourrir de l’énergie tellurique. Passer toutes les parties de son corps en revue et les détendre (body scan). Se recharger en énergies telluriques sur l’inspiration et rendre à la terre (sous forme de nuages noirs) tout ce qui nous encombre sur l’expiration. Répéter des phrases d’affirmations positives. Suggestions de méditations guidées pour développer l’ancrage : https://www.youtube.com/watch?v=OAp5IUEmOIA https://youtu.be/-tNPOlnEFm0 https://www.youtube.com/watch?v=VV54pzhgjM4
Les 5 blessures

Mon expertise Toutes les observations que j’ai réalisées ces dernières années m’ont convaincu des grands bienfaits de l’hygiénisme sur l’ensemble de nos corps : physique, mental, émotionnel et énergétique. Cependant, l’hygiénisme le plus abouti, s’il optimise les capacités de notre corps physique (avec des répercussions non négligeables sur nos autres corps), n’est pas suffisant pour notre plein épanouissement si l’on ne s’occupe pas également de ce que l’on appelle couramment le “développement personnel” (cf « Les limites de l’hygiénisme »). D’une part, l’aspect psychodynamique me paraît capital dans la mesure où les outils hygiénistes sont vains si des freins psychologiques en limitent, voire en bloquent, l’usage. Ce sont ces freins qui dissuadent bien souvent les personnes de s’engager dans le processus de guérison. Et d’autre part, parce que la pleine santé ne se limite pas à celle du corps, même si prendre soin de son véhicule terrestre influence grandement notre ressenti de la vie. Comme le disait (paraît-il) Socrate : “Existe-t-il un bien plus précieux pour l’humain que la santé ?” La vie de chacun n’est dans le fond qu’une succession de sentiments c’est pourquoi le problème central qui demeure, quel que soit le nombre de jours de jeûne, de purges et de pratiques hygiénistes, est ce que l’on appelle les blessures de l’âme. Sous toutes les couches de nos toxines et émotions stockées dans le corps se cachent notre vision de la vie (nos croyances) qui crée notre réalité (pour en savoir plus à ce sujet lire l’article “La loi de l’attraction et le pouvoir de la pensée”). Et celle-ci est grandement déformée par nos blessures. D’où proviennent ces blessures de l’âme ? Lors de la naissance, nous passons du stade de fusion avec notre mère au statut d’être unique vulnérable et dépendant arrivant dans un milieu hostile où existe la sensation de froid et de faim. Que nous ayons eu une belle enfance ou pas, la construction de notre individualité (ce passage de l’enfant à l’adulte) s’accompagne nécessairement de moments difficiles qui vont nous marquer. En fonction de ce qu’est venu expérimenter notre âme (une décision prise par notre Soi supérieur avant l’incarnation) nous allons être plus sensible à certains événements qu’à d’autres. C’est finalement plus notre ressenti d’une situation que la situation en elle-même qui créera nos blessures. Notre âme se montre en effet plus sensible à certaines injonctions, traumas, remarques, etc en fonction de ce que notre âme est venue expérimenter, apprendre puis guérir. Un enfant est constitué d’une énergie pure d’amour et quand une personne ou une situation le blesse, il va développer une croyance (sur lui-même ou le monde) et un filtre sur la réalité qui va venir lui confirmer cette croyance, cela afin de justifier que ce qu’il a vécu était juste. Le trauma est parfois si intense pour l’enfant (abandon, maltraitance, violence, viol, etc) que la croyance qui en résulte aide l’enfant à accepter l’inacceptable. Il s’agit d’une attitude de survie sans laquelle l’enfant dépérirait. Comme la survie de l’enfant dépend étroitement des personnes qui s’occupent de lui, l’enfant s’adapte à cet environnement (parfois hostile) en instaurant une croyance sur lui-même ou le monde. Pour s’adapter et survivre, l’enfant peut, par exemple, croire qu’il mérite d’être battu afin de rendre légitime le comportement de ses parents. Que ce soit dans des situations extrêmes de violence ou des situations anodines, nous trouvons toujours matière pendant l’enfance à établir des croyances dans le but de nous adapter à notre environnement mais aussi de forger notre identité. L’inconvénient, comme nous le verrons plus loin dans cet article, c’est que nous conservons à notre insu ces croyances une fois à l’âge adulte alors que nous ne sommes plus dépendant de nos parents et que nous évoluons dans un tout autre environnement : celui du travail, amoureux, amical, de voisinage, etc. C’est à ce moment-là que l’on expérimente à quel point nous créons notre réalité lorsque l’on s’observe sélectionner dans La réalité les informations qui viennent confirmer nos croyances et qui nous rendent sensibles à certains sujets qui réveillent en nous la blessure non guérie. Les 4 étapes de l’enfance selon Lise Bourbeau Selon elle, la majorité des enfants passent par quatre étapes. “Après avoir connu la joie d’être lui-même, première étape de son existence, il connaît la douleur de ne pas avoir le droit d’être lui-même qui est la deuxième étape. Vient ensuite la période de crise, la révolte, la troisième étape. Afin de réduire la douleur, l’enfant se résigne et finit par se créer une nouvelle personnalité pour devenir ce que les autres veulent qu’il soit. Certaines personnes demeurent enlisées à la troisième étape durant toute leur vie, c’est-à-dire, qu’elles sont continuellement en réaction, en colère ou en situation de crise. C’est durant les troisième et quatrième étapes que nous créons plusieurs masques (nouvelles personnalités) qui servent à nous protéger contre la souffrance vécue lors de la deuxième étape.” Pour Lise Bourbeau, ces masques sont au nombre de cinq et correspondent à cinq grandes blessures de base vécues par l’humain. Les 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau La blessure de Rejet lorsqu’on ne s’est pas senti le droit d’exister dans sa première année de vie. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Fuyant et son corps est mince et contracté. Sa peur est la panique. Elle est portée à fuir ou à s’isoler. La blessure d’Abandon quand, entre un et trois ans, on a manqué de nourriture affective. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Dépendant et son corps est élancé et flasque. Sa peur est la solitude et elle est portée à s’apitoyer sur son sort. La blessure d’Humiliation quand, entre un et trois ans, on a manqué de liberté et que l’on s’est senti humilié par le contrôle de ses parents. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Masochiste et son corps a tendance à l’obésité. Sa peur est la liberté et elle est portée à se soumettre et à se
Comment poser des intentions ?

Pour bien appréhender cet article je te suggère de lire au préalable : La loi de l’attraction et le pouvoir de la pensée et de regarder cette vidéo de Franck Lopvet. Une des conséquences de la loi de l’attraction est que l’on a toujours ce que l’on veut. L’Univers nous remplit à chaque instant de l’énergie que l’on porte. Dans ce cas, comment expliquer que l’on vive autant de situations désagréables, voire douloureuses ? Simplement parce que nous portons des croyances limitantes non identifiées et un comportement (souvent inconscient) qui suscitent en nous des situations inconfortables. Nous créons notre réalité via des filtres A ces deux mécanismes s’ajoutent un filtre mental qui, parmi le flot infini d’informations accessibles chaque instant dans notre environnement, sélectionne celles qui viennent confirmer nos croyances. C’est pour cette raison que nous construisons réellement notre réalité. D’où l’importance de modifier ses croyances quand notre réalité ne nous plait pas ! Il n’y a qu’en reprogrammant notre filtre mental que nous pourrons changer d’angle de vue sur les événements. Dans la vie de tous les jours, lorsqu’il n’y a pas de vie en jeu, l’inconfort d’une situation provient toujours de l’angle de vue que l’on a sur elle et non de l’événement en lui-même. “On a tendance à croire qu’une scène dit quelque chose alors qu’en réalité cette scène existe et c’est la façon dont je la regarde qui dit quelque chose sur nous.” Franck Lopvet Par exemple : Une situation : Je viens de me faire licencier. Interprétations possibles de cette situation : 1) La vie est injuste et cruelle car je m’étais investi.e et je n’ai pas été récompensé.e. 2) Une opportunité se présente à moi de trouver une meilleure situation professionnelle. Ce que cela dit sur moi : Interprétation 1 : Je cherche à être reconnu car je ne reconnais moi-même ma propre valeur. Interprétation 2 : J’accepte d’aller vers l’inconnu avec confiance car je reconnais ma valeur et ma capacité à rebondir. Ces filtres mentaux, construits sur nos croyances, nous font interpréter les scènes de vie qui, intrinsèquement, sont neutres. Suite à des blessures, notamment celles qui remontent à l’enfance, le mental essaye de nous rendre vigilant afin que certaines situations douloureuses (comme l’abandon, la trahison, le rejet, l’humiliation, etc) ne se reproduisent plus. Sauf que cette focalisation produit l’effet inverse en nous rendant hypersensible à des situations qui laisseraient quelqu’un d’autre indifférent. L’origine de la souffrance Un autre mécanisme important à démystifier : la souffrance qu’il nous arrive de ressentir n’est en aucun cas liée à des émotions “négatives”, mais à notre résistance à les vivre pleinement, à les accueillir. Comme elles nous font peur, nous entrons en résistance alors que si nous les accueillions pleinement, même une sensation douloureuse pourrait devenir neutre, agréable, voire même orgasmique. C’est ce que l’on appelle la transmutation. Ces émotions non vécues pleinement se stockent énergétiquement dans le corps et le mental va alors installer un filtre qui aura pour conséquence de nous faire revivre sans cesse, à travers le théâtre de la vie, des situations qui ravivent nos blessures jusqu’à ce que l’expérience douloureuse que l’on a vécu initialement soit intégrée puis dépassée. Ce processus alchimique de guérison se fait naturellement, même s’il peut prendre plus ou moins de temps, grâce à notre expérience terrestre. Par exemple : Une situation : Dans l’enfance je me suis senti abandonné. Croyances mises en place : On ne peut pas faire confiance aux autres. Je ne mérite pas d’être aimé. Etc Reprogrammer ses croyances Le filtre qui se crée suite au développement d’une croyance limitante nous fait alors repérer au quotidien tout ce qui pourrait réactiver cette blessure initiale. Cela nous rend donc hypersensible à tout signal qui pourrait présager qu’une situation présente le risque de réactiver cette blessure. Si nous ne prenons pas conscience de ce biais de réalité, nous avons des réactions qui finissent par engendrer les situations mêmes dont on essayait de se prémunir. En fin compte, tout se passe comme si l’Univers, qu’on le veuille ou non, allait nous présenter des situations similaires jusqu’à ce que notre blessure soit guérie. Et cela passe par sa réactivation à maintes reprises jusqu’à ce que l’on change notre filtre mental. Pour cela, un des outils efficaces consiste à poser des intentions. Elle sont exprimées sous forme verbale, avec une phrase simple, courte, explicite, affirmative, au présent de l’indicatif et à la première personne du singulier. Exemples d’intentions : Si je me sens mal, j’ai juste à me détendre et à respirer profondément. Dans les moments difficiles, dire “Merci la vie” avec le coeur même si sur le moment je ne donne pas de sens à ce que je vis. Le stress et la colère glissent sur moi OU J’accepte pleinement de ressentir ce stress et cette colère. Je lâche le mental et je suis dans mon cœur. Je me concentre sur mes forces/qualités. Intentions à éviter : Je souhaite être patient. => Je suis patient. Je n’ai pas peur. => Je suis confiant. Phrases vagues ou imprécises. Phrases inappropriées car on n’a pas encore mis le doigt sur le problème. Connais-toi toi-même Poser des intentions judicieuses nécessite de connaître ses blessures (cf les 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau) et ses filtres. Pour en prendre conscience, il suffit de les chercher derrière toutes les scènes de vie inconfortables qui se répètent inlassablement. Une fois ce travail effectué, parfois l’aide d’un psychothérapeute est nécessaire, il suffit de demander ce que l’on souhaite par la méditation, la prière, la reprogrammation de son inconscient, des visualisations, des offrandes, un rituel, ou, plus simplement, en les notant dans un carnet dédié à cela. Le jeûne et/ou les purges, mais aussi les detox digitales, sont très appropriées pour poser des intentions car nous ne pouvons pas accueillir du nouveau sans faire de la place, ce que permettent de manière efficace les detox. Ensuite, dès lors que l’intention est clairement identifiée et posée, le succès dépend du lâcher-prise sur le résultat afin
La loi de l’attraction

https://www.youtube.com/watch?v=c35wUsJd16Q&t=8s Nos existences humaines sont régies par un certain nombre de lois. L’une d’elle, peut-être la plus connue, s’appelle la loi de l’attraction. Cette loi stipule que nous attirons à nous ce que nous vibrons. Le corollaire de cette loi est que nous pouvons passer commande à l’Univers en “vibrant” ce que l’on souhaite. Que nous y croyons ou pas, que nous utilisions sciemment ou pas cette loi, cela ne change rien au fait qu’elle agit à chaque instant. C’est elle qui distribue les rôles dans le grand théâtre de nos vies afin que nous prenions conscience de qui nous sommes et de notre pouvoir. Quand une situation désagréable se répète dans notre vie, ce n’est que l’Univers qui nous reflète, tel un miroir, un sentiment inconscient qu’il y a en nous pour que nous en prenions conscience. Mon expérience avec cette loi C’est sur cette loi que je me suis appuyé inconsciemment pendant des années pour mener à bien ses expéditions. En amont de chaque voyage, mon corps entier et tous ses aspects étaient focalisés sur son objectif, et tout ce que je faisais dans ma vie au quotidien participait à sa réalisation. Ce n’est pas pour autant que je ne connaissais pas le doute ou la peur de l’échec, au contraire, j’écoutais les messages que mes émotions m’adressaient pour mieux me préparer. En revanche, jamais je ne laissais mes peurs décider pour moi, ce rôle décisionnel étant réservé à mon intuition. Il m’a fallu, au cours de plusieurs années, accumuler des séries de synchronicités et de hasards plus improbables les uns que les autres, déterminants dans la réussite de mes expéditions, pour que je prenne conscience de l’existence de cette loi de l’attraction. Par la suite, il m’a fallu encore quelques années pour apprendre à utiliser cette loi sciemment dans les différents aspects de ma vie. Lors de ma dernière expédition « L’Empreinte », j’ai utilisé des visualisations pendant les 4 années de préparation de cette traversée de l’Europe. Pendant mes entraînements, je m’imaginais sur les chemins en train de voyager sans rien, comme si j’y étais. Et régulièrement, je me voyais au terme de mon périple sur une plage de la mer noire, comme si le voyage était réalisé et que je pouvais maintenant me reposer. C’est la loi d’attraction qui m’a permis d’attirer quotidiennement tout ce dont j’avais besoin. Comment la loi de l’attraction fonctionne ? “Tous les organismes, tous les matériaux et tous les corps, quels qu’ils soient, émettent des informations, des fréquences, des rayonnements, donc des influences sur leur environnement. Nos cellules agissent en émetteurs-récepteurs, véritables circuits oscillants, elles émettent et reçoivent donc des ondes et peuvent s’accorder sur une onde précise.” Gérard Grenet, chaman urbain Certaines des informations vibratoires que nos cellules reçoivent arrivent à notre conscience sous forme d’intuition, de rêve, de vision, de voix, etc. C’est souvent par le truchement de nos émotions, ces ressentis de notre corps dont il convient de développer l’écoute et l’interprétation, que nous percevons ces messages de l’Univers qui nous guident. Cela implique d’avoir résolu ses blessures émotionnelles pour être bien à l’écoute (lire à ce sujet « Les 5 blessures de l’âme » et « Ecoute ton corps » de Lise Bourbeau) et interpréter judicieusement les émotions que l’on ressent. La radiesthésie, avec l’usage d’un pendule, rend possible l’amplification des ondes que nous recevons afin d’y être plus sensible. L’un des nombreux avantages de nettoyer son corps avec l’alimentation vivante, le jeûne, les purges et les pratiques hygiénistes est de nettoyer les liquides interstitielles et intra cellulaires. Des liquides propres permettent aux cellules de mieux fonctionner et aussi de mieux capter et émettre des informations via les ondes. Nos commandes à l’Univers deviennent alors plus puissantes. Comment attirer à soi ce que l’on veut ? Tout ce que nous ressentons, toutes nos intentions et tout ce que nous pensons génère des ondes via nos cellules. Notre inconscient lui aussi envoie ses messages, mais nous ne pouvons directement connaître leur nature. La loi d’attraction stipule qu’en retour de ces émissions vibratoires (qui forment une équation entre le conscient et l’inconscient), nous recevons des situations de la vie sur la même longueur d’onde. D’où le double bénéfice de se sentir bien dans son corps, d’avoir des pensées “positives” guidées par de bonnes intentions. Sans négliger, la méditation, l’introspection, les outils de développement personnel et les lectures psychodynamiques qui sont de très bons outils pour élargir le champ de sa conscience afin que l’inconscient (la partie non maîtrisée de l’équation vibratoire) soit réduit à la portion congrue. Voilà “le secret” pour attirer à soi ce que l’on veut. Plus ce que l’on veut est aligné avec ce que l’on vibre et plus la loi de l’attraction jouera en notre faveur. En plus de l’inconscient, notre corps est composé de trois émetteurs d’ondes principaux : La tête (c’est ce que l’on veut), le cœur (c’est ce que l’on souhaite) et les tripes (ce que l’on désire). Si ces trois émetteurs sont alignés sur une même fréquence (une même intention), alors notre pouvoir d’attraction sera décuplé. En revanche, si seule la tête émet le signal de ce que l’on veut voir se manifester dans la matière alors que le corps (que ce soit le coeur ou les tripes) ne vibrent pas sur la même longueur d’onde, par exemple à cause de la peur, alors la loi de l’attraction ne se manifestera pas dans le sens attendu. Il est important que le corps et le mental vibrent comme si ce que l’on attend était déjà là. Sinon, en se laissant envahir par la peur, le doute ou n’importe quelle autre émotion négative, nous attirons exactement ce que nous craignons. Le pouvoir de la pensée Bien que la pensée ne soit pas l’élément déterminant de la loi d’attraction, elle a en revanche le pouvoir d’agir à tous les niveaux de notre existence : au niveau interne : sur nos sentiments et nos émotions au niveau externe : sur nos paroles, nos actions et notre environnement La pensée est une interface
Méditer et respirer

Méditer et respirer ou l’art de se reprogrammer… Pratiqués chaque matin à jeun au saut du lit, la méditation et les exercices de respiration permettent véritablement de reprogrammer son mental pour s’ouvrir à plus d’amour et de paix. Ce rituel est aussi un moment privilégié d’intimité avec son corps pour réapprendre à écouter ce qu’il nous dit et interagir avec lui. Les entraînements variés qui suivent ont pour origine les enseignements bouddhistes, le chamanisme et le taoïsme. La plupart d’entre-eux ont été extraits des ouvrages dont la première de couverture est exposée dans cet article. Ils sont pratiqués en position assise pour les méditations et en position allongée pour les respirations. Ces séances matinales se transforment et s’enrichissent au fur et à mesure de la pratique. Il ne s’agit là que d’une piste d’exploration, à vous de créer votre rituel sur mesure sans pour autant tourner le dos à une sagesse multimillénaire aux effets bénéfiques désormais reconnus par la science. Autres raisons pour passer du temps à méditer alors que je suis déjà si occupé ? Vivre sans méditer c’est comme marcher sans regarder sa boussole : il y a peu de chance que vous arriviez à destination, celle du bonheur et d’une vie épanouie. Là où nous voulons tous nous rendre…Car lorsque vous méditez, votre cerveau passe des ondes bêta (12 à 45 Hz, caractéristiques des fonctions analytiques, du raisonnement) aux ondes alpha (8 à 12 Hz, comme celle de la Terre, caractéristiques de calme et de l’accès à notre intuition), ce qui ouvre un pont vers l’inconscient. Cela permet de se reprogrammer, d’apprendre le langage du corps, de sentir la circulation des énergies, de sentir naître ses émotions puis d’apprendre à les gérer. Ou encore de développer son intuition, prendre du recul sur les événements et déconnecter le mental. Ou même de prendre un contrôle conscient du fonctionnement de son corps et de paramètres physiologiques. Autres raisons pour faire des exercices de respiration ? Se concentrer sur quelque chose comme le souffle réduit l’activité de l’amygdale impliquée dans les émotions et stimule le nerf vague qui participe à la détente du corps. Concrètement les respirations conscientes chassent les vertiges, la fatigue, les angoisses, les peurs, les nervosités et les contrariétés. Et si vous pratiquez l’hyperventilation, elles sont également désacidifiantes et détoxinantes. Ce qui signifie qu’elles vont réduire les états inflammatoires et les douleurs en plus d’accélérer le processus de régénération. De plus, les respirations conscientes, si elles sont bien faites, permettent de rééduquer la fonction respiratoire inconsciente, ce qui signifie que l’on respire mieux au quotidien, même sans avoir à y penser. Rien que ça oui !! Exemple de rituels mêlant respirations guidées et méditations pour commencer la journée La gratitude : Se réveiller en ayant pour première pensée : « Merci pour cette journée. Merci la vie. » tout en ayant le sourire aux lèvres. On débute la séance par des respirations Environ 30 minutes d’exercices de respiration en position allongée une main sur le ventre, l’autre sur le cœur : Respirations en hyperventilation : 30 respirations puissantes (inspiration par le nez : ventre + poitrine, expiration par la bouche décontractée, subite et sans sans forcer) suivies d’une apnée, poumons vides (option 1) ou poumons pleins (option 2), tenue jusqu’au réflexe de suffocation. Ensuite, inspiration à fond suivie d’une apnée courte d’environ 20 secondes. Pendant ce temps, focalisez votre attention sur la sensation de chaleur qui naît par endroits et la diffuser dans tout le corps par la pensée. Plusieurs séries. https://www.youtube.com/watch?v=-USZpRq-0RQ&t=5shttps://www.youtube.com/watch?v=4OOfhCl6to0&t=840s Respirations en carré : Pendant 5 secondes (ou l’équivalent en battements cardiaques) inspirer en gonflant le ventre et la poitrine, 5 secondes de rétention poumons pleins, 5 secondes expirer complètement, 5 secondes de rétention poumons vides. Répéter le processus pendant minimum 3 minutes.Option 1 : Pendant l’inspiration, inspirez tout élément positif comme l’amour, la confiance, l’énergie, etc, et pendant la rétention qui suit, imaginez-le se répandre et être absorbé par toutes vos cellules. Notez les différentes sensations en fonction de l’élément que vous avez choisi d’inspirer.Option 2 : Pendant la rétention poumons pleins accumulez tout élément négatif comme la colère, la peur, le doute, la fatigue, etc, et pendant l’expiration, imaginez-le sortir de votre corps. Notez les différentes sensations en fonction de l’élément que vous avez choisi d’expirer. https://www.youtube.com/watch?v=YGmBOkCsBrQ&t=5s On enchaine avec différents types de méditations Elles se pratiquent de préférence assis en tailleur ou en lotus, sinon assis au bord d’une chaise le dos droit. Toutes les phrases entre guillemets se prononcent mentalement et sont là uniquement à titre indicatif. C’est à vous de les personnaliser ! Poser des intentions positives : « Je dédie les bienfaits de cette pratique au bonheur de tous les êtres. » « Puisse cette journée s’écouler dans la paix, la joie, l’amour, le partage, la compréhension, etc. » « Je suis un être unique et magnifique. » « Je vais de mieux en mieux sur tous les plans. » Exprimer une intention sur les changements que l’on veut opérer sur soi en bannissant toute formulation négative comme « Ne…pas ». Il est question de transmuter le négatif en positif pour attirer à soi ce que l’on souhaite. Rentrer en contact avec son corps : « Merci à ma vue, à mon ouïe, à mon odorat, à mon goût, à ma sensitivité, à mon intuition et mon savoir intérieur [porter son attention successivement sur chacun de ces sens] pour l’univers qu’ils créent. » « Je salue en moi l’élément terre [prendre conscience de la fermeté du sol où l’on est assis], l’élément eau [prendre conscience de l’humidité à l’intérieur de sa bouche], l’élément air [prendre conscience de l’air qui va et vient dans les poumons] et l’élément feu [prendre conscience des zones de chaud et de froid dans son corps]. » Prendre contact avec la Nature : « L’Univers est ma maison : le ciel, le soleil, les nuages, l’air, l’eau, et la terre [porter son regard sur ces éléments et les ressentir]. » « Tous les êtres vivants veulent être heureux, voilà notre point commun à tous. Nous formons une grande famille. » Méditations : Environ 20 minutes de méditation
Sommes-nous guidés par la vie ?

« Et quoique tu fassesL’amour est partout où tu regardesDans les moindres recoins de l’espaceDans le moindre rêve où tu t’attardesL’amour comme s’il en pleuvaitNu sur les galets »Francis Cabrel « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »Antoine de St-Exupéry « Dieu ne joue pas aux dés. »Albert Einstein Je vous livre ici un essai sur ma vision de la place de l’humain dans l’Univers où j’avance des arguments qui n’engagent que moi et qui ne reposent sur aucune preuve scientifique. Cet essai à pour unique prétention de vous présenter une façon séduisante de voir la vie qui ouvre à la spiritualité. Il ne s’agit pas pour autant d’un pur exercice d’imagination, toutes les données scientifiques qui suivent sont vérifiables. Selon les scientifiques, les caractéristiques de l’univers dans lequel nous évoluons dépendent d’une quinzaine de constantes physiques. Parmi lesquelles figurent la masse du proton, la vitesse de la lumière et la constante gravitationnelle. Il semblerait qu’une variation, même faible, de certaines de ces constantes fondamentales n’aurait pas permis à la vie d’émerger dans l’univers. La vie est un miracle permanent Par exemple, la vie ne peut se développer si la constante cosmologique ou l’énergie noire ont des valeurs trop élevées, car elles empêcheraient alors le mécanisme d’instabilité gravitationnelle et par suite la formation des galaxies et des étoiles. Et que ce soient la masse du proton, la densité de l’univers ou les proportions entre les 4 forces fondamentales, les scientifiques concluent que de minimes modifications de leur valeur empêcheraient les éléments indispensables à la vie (comme l’hydrogène, le carbone ou les éléments lourds) de se former. C’est ce que l’on appelle en physique l’ajustement fin de l’univers : s’il n’était pas exactement tel qu’il est nous ne serions pas là pour l’observer. C’est ce constat qui a donné naissance au principe anthropologique selon lequel les paramètres fondamentaux dont l’Univers dépend sont réglés pour que celui-ci permette la naissance et le développement d’observateurs en son sein à un certain stade de son développement. A ces considérations nécessaires pour l’apparition de la vie dans l’univers s’ajoute les conditions nécessaires pour l’apparition de la vie dans un système solaire. Rentre en considération la taille de l’étoile, la taille et la composition des planètes, leur distance par rapport à l’étoile et un éloignement suffisant par rapport à une source nocive de rayons gamma. Lorsque l’on essaye de rentrer dans les détails (lire cet article) pour mieux comprendre le rôle de chacun de ces paramètres, on réalise à quel point il s’agit d’une mécanique de haute précision. Par exemple, la présence d’eau sur Terre (que l’on considère indispensable à la vie) aurait été apportée par de multiples collisions « aléatoires » avec des comètes (qui contiennent de l’eau) pendant la formation du système solaire. Et la lune qui stabilise l’axe de rotation de la Terre rend le climat plus stable ce qui favorise l’éclosion de la vie. Etc, etc. L’intelligence est partout dans la nature Zoomons encore un peu plus sur la vie qui se déroule sur Terre. Depuis peu (d’un point de vue scientifique du moins) on sait que les arbres bien que dépourvus de neurones, sont néanmoins capables, entres autres prodiges, de communiquer, de se défendre des prédateurs, de s’aider les uns les autres. Sans oublier qu’ils savent exactement où faire pousser leurs branches pour capter un maximum de lumière. D’où vient cette intelligence pensez-vous ? D’un simple algorithme sélectionné par la nature ? Alors que penser de l’expérience de Toshiyuki Nakagaki qui a montré que des amibes (créatures unicellulaires microscopiques essentiellement constituées d’une goutte de protoplasme enveloppée d’une membrane poreuse flexible) étaient capables de trouver le plus court chemin pour sortir d’un labyrinthe ? Et à un stade encore plus ‘simpliste’ nous ignorons même comment les protéines (ces structures de base de notre ADN) se forment au milieu de toutes les combinaisons possibles pour obtenir la bonne structure qui permet le bon fonctionnement. Pour en savoir plus sur l’intelligence dans la nature je vous conseille ce livre merveilleux. En résumé, les progrès de la science ne nous permettent pas tant de mieux comprendre la vie que de s’incliner face à sa complexité qui dépasse de loin nos facultés intellectuelles. Cette complexité improbable favorisant la vie au milieu de tous ces paramètres ne trouve une explication intellectuellement acceptable qu’en considérant qu’une intelligence se manifeste à travers tout ce qui vit, qu’il y ait un cerveau ou non. D’ailleurs, à notre niveau humain, tout un chacun peut constater que les choix importants de notre vie ne sont en aucun cas le fruit d’une agitation cérébrale, pas plus que l’intuition qui nous guide dans les moments vitaux de notre existence. Il y a, au passage, une conclusion réconfortante à tirer, mener sa vie en bonne intelligence ne dépend pas de nos facultés intellectuelles. Le mystère de l’entropie Par ailleurs, il semblerait (c’est au minimum ce que l’on observe sur Terre et j’en fais l’hypothèse par la suite) que la vie se manifeste dès que les conditions sont réunies. D’une soupe primordiale des molécules se forment, des êtres unicellulaires apparaissent, et, progressivement, la vie s’organise et se dirige inéluctablement vers la complexité. Tout se passe comme s’il y avait une énergie qui permette à la matière de se structurer pour devenir vivante. En d’autres termes, on peut considérer qu’une énergie dotée d’une intention accompagne la vie dans tous ces processus (de la formation des protéines aux mutations de l’ADN) pour lui permettre de s’adapter aux conditions de vie et poursuivre ses desseins vers l’émergence d’une conscience toujours plus grande. Pour que la matière se structure et aille à rebours de l’évolution naturelle de l’entropie, il faut nécessairement apporter une énergie au système. Une énergie qui serait abondante, partout dans l’univers et dont on ne connaitrait rien car invisible à nos yeux et à nos instruments. La candidate toute désignée ne serait-elle pas cette énergie noire qui fait couler tant d’encre depuis 20 ans car l’on ne sait rien d’elle exceptée qu’elle représente 95% de l’univers ? Oui, seuls 5% de