Alimentation vivante & Taux vibratoire

Car, en vérité, personne ne peut atteindre le père céleste si ce n’est au travers de la mère terrestre.” L’évangile Essénien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1

Contrairement à la majorité des articles sur l’alimentation vivante & l’hygiène de vie que j’ai écrits jusqu’à présent, celui-ci ne repose pas essentiellement sur des observations factuelles, du bon sens, des résultats scientifiques et expérimentaux, mais principalement sur mon ressenti & intuition (cf la vidéo ci-dessus). Même si les affirmations présentées ici ne sont pas issues d’une démarche scientifique, elles s’appuient néanmoins sur des faits tangibles et reproductibles par quiconque sera prêt à essayer l’alimentation vivante et à détoxifier son organisme pour aller embrasser “la mère terrestre ». 

Mon parcours de prof de maths athée à explorateur du vivant fan de mantras

Jusqu’à mes 30 ans, j’étais formaté par mon éducation athée, mes études scientifiques (master et capes de mathématiques). Quand bien même j’ai toujours eu la tête dans les étoiles avec ma passion pour l’astronomie, j’étais un authentique cartésien borné. Face à tout ce qui a trait à la spiritualité et, plus généralement, à l’ensemble des phénomènes qui ne sont ni visibles ni mesurables, j’opposais dans le meilleur des cas la dérision, sinon le mépris. Ma conscience sur ces sujets était sur la même longueur d’ondes que les médias mainstream actuels. Une seule brèche existait dans ce prêt à penser : je m’autorisais à croire en l’existence de ma bonne étoile. Déjà parce que l’expression est consacrée et qu’elle est entendable en société sans passer pour un mystique, mais surtout en raison de la chance inouïe dont je bénéficiais dès que je partais en voyage. Une “chance” qui, à plusieurs reprises, m’a sauvé la vie. A cette époque, en 2014, j’avais déjà traversé les Alpes italiennes à vélo, réalisé le tour de la Roumanie à VTT, bouclé le tour de la Lozère à pied, traversé la Suisse à pied en passant par un 4000m et traversé la Norvège à vélo et à pied d’Oslo jusqu’au Cap Nord (cf le livre « Premières expéditions »). 

A cette période de ma vie, j’étais bûcheron à mon compte après avoir été prof de maths. En dépit de toutes ces expéditions menées à bien, ma santé physique et psychologique étaient au plus bas. Je souffrais depuis plusieurs années de dépression, d’allergies, de myopie, de problèmes de peau et d’une sciatique. En juillet 2014, quelques mois après avoir démarré avec succès la pratique de la course pieds nus pour guérir ma sciatique (cf l’article « Pourquoi pieds nus ? »), je descends la Loire en kayak quand je suis victime d’une forte insolation qui me coupe l’envie de m’alimenter pendant une semaine. A la suite de cette expérience qui a changé le cours de ma vie (cf l’article « Pourquoi j’ai posé mes chaussures et changé d’alimentation ? ») du jour au lendemain, je suis passé d’une alimentation omnivore à une alimentation exclusivement végétale avec 80% de cru (cf  l’article « Pourquoi manger vivant ? »). A la suite de ces changements alimentaires, dans les mois qui ont suivis, je me suis ouvert, comme une fleur, à la pratique du yoga, de la méditation, des bains froids et aux respirations conscientes.

En 2015, mes problèmes de santé étant résolus grâce à ces changements d’hygiène de vie (cf l’article « C’est quoi l’hygiénisme ? »), j’étais en mesure de partir pour réaliser ma plus grande expédition : America Extrema (cf le récit de voyage), la traversée de l’Amérique du Nord en solitaire et sans moyen motorisé, de son extrémité Est jusqu’à son extrémité Ouest. 12000 km à vélo, à pied, à ski et en kayak à travers la forêt boréale. C’est au cours de ces 15 mois d’aventures que de nouvelles expériences surnaturelles ont, une nouvelle fois, changé le cours de ma vie. 

Deux expériences en particulier m’ont marqué. La première a eu lieu à la fin de l’hiver 2015-2016 alors que je réalisais une première mondiale : la traversée des monts Mackenzie en solitaire et sans moyen motorisé en période hivernale (cf la vidéo ci-dessous). Cette chaîne de montagne située sous le cercle polaire est grande comme la Suisse et elle est totalement inhabitée. L’originalité marquante de cette expédition, outre son caractère inédit, est que je suis parti avec seulement ⅔ des rations alimentaires nécessaires pour survivre deux mois durant dans cette contrée où les températures peuvent descendre sous les -40°C. Ce n’est pas que j’avais l’intention de jeûner, il me manquait simplement la place nécessaire dans la luge que je tirais derrière moi. Mais mon intuition (brèche du cartésianisme aigüe dont je souffrais), que j’avais progressivement appris à écouter au cours de mes précédents voyages, me dictait de ne pas m’inquiéter pour la nourriture et que tout se passerait bien. Toutefois, la réalité me rattrapa et, irrémédiablement, mes provisions se mirent à fondre comme neige au soleil, tout comme ma foi naissante et hérétique (aux yeux de mon éducation) en ma bonne étoile. Le jour où j’ai sérieusement commencé à m’inquiéter de mon destin, j’ai trouvé fortuitement, au beau milieu de ces montagnes froides et austères, une cabane de chasseurs qui disposait de toutes la provende (laissée à l’abandon) dont j’avais besoin pour terminer la traversée des Mackenzie sans mourir de faim ou d’épuisement.

Mais il en fallait plus pour briser l’armure de mon conditionnement alors la vie me réservait une expérience encore plus marquante : celle du grizzly. C’était quelques mois après les Mackenzie, au printemps 2016, sur une île déserte en Alaska. Cela faisait plus d’un an que je voyageais en territoire grizzly, j’en avais déjà rencontré une dizaine et j’avais appris à vivre à leur côté. Je n’avais pourtant aucune arme ni même un répulsif au poivre pour me défendre, je faisais simplement confiance en la vie. En outre, j’avais passé un deal avec les ursidés de tout poil : je ne mange pas de viande et eux, en échange, ils ne me mangent pas. Sauf qu’un beau jour, sur cette île, je ressens à leur égard une peur inhabituelle. Comme j’avais appris à accorder de l’importance à mon intuition, j’ai pris ce signal très au sérieux et, toute la journée, je redoublais de vigilance pour ne pas surprendre un ours au détour d’un virage ou derrière un buisson. Car c’est surtout quand on les surprend qu’ils sont dangereux, alors je chantais et faisais du bruit tout au long de la journée. La fin de journée arriva et j’aperçus en haut d’une colline la cabane de pêcheurs où je voulais passer la nuit. Bientôt, je serai en sécurité derrière des murs sauf que, étrangement, une peur viscérale continuait à torturer mes intestins. Pourtant, il ne me restait plus qu’un ruisseau bordé de buissons à traverser et gravir une petite colline pour être à l’abri. Alors, par prudence, je marquai un temps d’arrêt avant de sortir des buissons, en me disant, mais sans y croire, qu’il y avait peut-être un ours derrière. Et là, sur ma gauche, j’aperçus une femelle grizzli, et, sur ma droite, son petit. J’aurais donc mis les pieds dans une situation mortelle si, non averti par mon intuition, j’étais sorti de ces buissons sans précautions particulières. Par la suite, je fis demi-tour sur la pointe des pieds avant d’entrer dans la cabane par un autre versant de la colline. Cette nuit-là, que je n’oublierai jamais, je n’ai pas pu dormir tellement les prises de conscience se bousculaient dans ma tête. Le cartésien que j’étais était mis en face du fait indiscutable qu’un esprit ou une entité bienveillante, Philippe Guillemant (cf « Le grand virage de l’humanité ») dirait peut-être une information venue du futur, m’avait communiqué un pressentiment qui, via mes émotions, m’avait sauvé la vie. C’est depuis cet événement que je me suis ouvert à la spiritualité et que j’ai pris conscience que je ne pouvais plus continuer à vivre comme si le monde de l’invisible n’existait pas (cf l’article « Sommes-nous guidés par la vie ? »).

Je pourrais citer bien d’autres expériences paranormales, ce dont regorge mon récit de voyage « America Extrema », qui, mises bout à bout, m’ont permis d’abandonner mon prisme purement rationnel (digne de BFMTV) pour m’ouvrir à ce que Philippe Guillemant appelle (si j’ai bien compris) “la pensée complexe”, à savoir le juste équilibre en le mental et l’émotionnel (cf le diagramme ci-dessous de P. Guillemant). L’ouverture spirituelle que j’ai vécue peut être simplement due aux cycles et saisons de la vie ou bien, comme je le crois, fortement favorisée par mon changement d’alimentation et d’hygiène de vie. 

4 ans plus tard, en 2018, j’ai le sentiment de faire du surplace dans ma vie et je repars dans les Monts Mackenzie pour réaliser un jeûne long, une expédition que je nomme “La Marche Sans Faim” (cf le récit de voyage) : 14 jours de trek et 360 km sans manger. A mon retour, je fais la connaissance de Miguel Barthéléry et d’Irène Grosjean qui me font découvrir l’usage des purges (cf l’article « Les purges, la clef de voûte ») et c’est ainsi que je passe au 100% végétal et cru avec une facilité déconcertante alors que depuis 4 ans je plafonnais au 80%, même avec la meilleure volonté du monde. Cette fois encore, en l’espace de quelques mois, suite à l’allègement de mon alimentation et à l’utilisation de ces puissantes techniques de détox, je découvre de nouveaux horizons & pratiques : le yoga Kundalini & le Tantra, les cérémonies Ayahuasca & le Kambo, le magnétisme & la radiesthésie.

Cette écoute de mon ressenti & intuition n’a fait que se renforcer dans les années suivantes si bien qu’en 2020, pour ma dernière grande expédition, L’Empreinte (cf le récit de voyage), j’étais apte à savoir, au premier coup d’oeil ou, parfois même, simplement au son de la voix, si une personne allait m’aider ou pas dans ma quête de nourriture et d’hébergement. Maintes fois mon intuition m’a sauvé la vie et c’est pourquoi je considère qu’elle est un allié dont on ne saurait se passer.

Alimentation et taux vibratoire

Depuis 2018, l’année de La Marche Sans Faim, 6 ans se sont écoulés sans qu’une seule fois j’ai envie de revenir en arrière, ni même de me laisser tenter ou influencer à manger des aliments qui ne sont pas physiologiques (c’est-à-dire végétal et cru). Dans ma tête, je suis passé à autre chose et l’alimentation n’est plus un sujet. Les protéines animales sont une nourriture de survie et le cuit n’est pas une nourriture. Et si aujourd’hui je ne commets pas ce que d’aucuns appellent des “écarts” alimentaires, ce que personnellement j’appelle rester aligné avec mes valeurs, ce n’est pas par peur de tomber malade (cf l’article « La pleine santé ») mais parce que ma chère intuition me souffle d’agir ainsi. Car ce n’est pas anodin de mettre tout et n’importe quoi dans sa bouche, même occasionnellement. Je ressens un fort besoin de cohérence à ce sujet et il me tient à cœur d’incarner ce que je prône, déjà parce que cela me procure beaucoup de joies, mais aussi pour montrer que c’est possible. « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » dirait Gandhi.

Manger exclusivement du végétal cru ne représente pas pour moi un effort particulier, d’autant plus que ma vie sociale s’est enrichie avec l’alimentation vivante alors qu’auparavant elle était très réduite. En outre, quand je vois avec quelles souffrances la majorité des humains terminent leur vie (même quand ils n’ont pas connu la malbouffe), je n’ai vraiment pas envie de chercher des compromis (Coluche dirait compromis chose due) avec l’alimentation. Car je crois sincèrement à un monde où la maladie et son cortège de souffrances, quel que soit l’âge, n’est plus une fatalité. Un monde où l’on ne cache plus sa méconnaissance des lois du vivant derrière de faux arguments tels la malchance ou la génétique. L’hygiénisme (cf l’article « 3H, le nouvel hygiénisme ») n’est pas une vulgaire recette pour aller un peu mieux mais une philosophie qui possède le potentiel de révolutionner notre manière de ressentir, penser et vivre. 

Plus important encore que la santé, les expériences que j’ai vécues m’ont amené à croire que l’alimentation & l’hygiène de vie influencent grandement notre taux vibratoire. Ce taux, je le qualifie comme étant le degré de conscience que l’on a avec son propre corps et avec le reste de l’univers, comme on pourrait parler de qualité de connexion avec une radio. Le taux vibratoire désigne cette faculté de tout être vivant à se relier à l’intelligence de la vie, à cette guidance cosmique qui nous pousse à réaliser ce qui est juste pour nous et le reste de l’univers, quand elle ne nous sauve pas tout simplement la vie (cf l’expédition America Extrema). Irène Grosjean (qui est l’une des rares personnes à faire le lien entre alimentation et le taux vibratoire) illustre simplement ce phénomène au moyen du croquis d’un neurone. Ces 100 milliards (environ) de cellules nerveuses dont nous sommes dotés sont, individuellement, composées d’une antenne, d’un décodeur et d’un câble (cf le croquis ci-dessous). On comprend alors mieux que le corps humain puisse être regardé comme une grande antenne constitué de cellules nerveuses. Par conséquent, plus ces cellules et les liquides dans lesquelles elles baignent sont propres, mieux on capte. C’est ce mécanisme de détox du milieu cellulaire et humoral qui, selon moi, m’a fortement aidé à me déconditionner de mes croyances rationnelles, au point d’être prêt à traverser les Monts Mackenzie sans manger simplement parce que mon intuition me le dictait, et à m’ouvrir à des concepts que la science n’explique pas encore (cf l’article « Sommes-nous guidés par la vie ? »).

A propos du conditionnement, j’ai remarqué dernièrement qu’il faut de la nourriture cuite pour bien domestiquer un animal (je l’ai testé sur les chats), sans quoi son instinct sauvage (chat féral) peut prendre le dessus. D’ailleurs, au moment où j’écris cet article, un contact sur les réseaux sociaux (les synchronicités sont fréquentes quand j’écris des articles) m’a appris que dans le livre “Zomia ou l’art de ne pas être gouverné” de James C. Scott, l’auteur explique que l’administration chinoise classe en “cru” ceux qui refusent de se soumettre à l’administration chinoise et en “cuit” ceux qui se soumettent à l’autorité. C’est très révélateur, je trouve. Je suis en effet convaincu que, d’une part, la toxicité cellulaire engendré par la consommation d’une nourriture non physiologique (surtout la nourriture industrielle) nous déconnecte petit à petit de l’intelligence de la vie (comme un téléphone avec une mauvaise connexion : on entend mal notre interlocuteur) et que la nourriture cuite (surtout celle qui contient de l’amidon) anesthésie en partie nos émotions et notre intuition pour nous laisser stagner dans notre zone de confort barricadée d’idées fixes. 

Le bon pourcentage de cru pour être bien “connecté”

La qualité de cette connexion à nos ressentis et à l’intelligence de la vie est variable d’un individu à l’autre mais elle se cultive. Tout comme chaque chemin est unique, il n’y a pas de bon pourcentage d’alimentation vivante pour optimiser son taux vibratoire si ce n’est celui que nous dicte notre intuition (si on l’écoute). La logique importante à saisir c’est que plus on mange d’aliments vivants, plus on est vivant, en bonne santé et connecté à la vie. En parallèle, plus on se détoxique (via l’alimentation vivante, le jeûne et les techniques naturelles de détox) et plus on se connecte à ses ressentis, à son instinct, à son intuition et à l’intelligence de la vie, bref, plus on fait monter son taux vibratoire.

Selon mes réflexions et observations, l’attitude la plus cohérente et saine pour prendre soin de son taux vibratoire est, année après année, d’être dans une démarche progressive de détoxication de son organisme. Sans que ce soit une course, sans qu’il y ait un objectif à atteindre (cf l’article « Les limites de l’hygiénisme »), il appartient à chacun de trouver son rythme et d’utiliser les pratiques hygiénistes (cf l’article « C’est quoi l’hygiénisme ? ») pour prendre soin de son corps et de sa vibration. C’est ainsi qu’au travers de la “mère terrestre” on embrasse le “père céleste”.

Pour ces raisons, l’alimentation idéale pour chacun devra globalement devenir de plus en plus physiologique année après année. Un 80% d’alimentation vivante (d’un point vue calorique) pourra paraître initialement énorme, mais au bout de quelques années on arrivera à un palier ou la détox s’arrêtera. Plus qu’un pourcentage arbitraire, pour chacun, la bonne alimentation est celle qui est moins intoxicante que les liquides dans lesquels baignent les cellules. La détox peut ainsi avoir lieu (par un simple mécanisme osmotique) et le terrain peut s’assainir, les cellules nerveuses captent alors de mieux en mieux les informations vibratoires émises par la vie et le cosmos.

L’hygiène de vie, une des portes d’entrée vers la spiritualité

Se reconnecter à son ressenti et à son instinct, cultiver l’écoute de son intuition et de ses émotions, mieux se connaître et maintenir un niveau d’énergie et de conscience élevée. Selon mon expérience, c’est là que réside le principal intérêt de l’alimentation vivante (càd végétale et crue). Les bénéfices en matière de santé sont des bénéfices collatéraux et ils entraînent bien des désillusions (en tout cas sur le court terme) si c’est notre motivation première.

Au cours de ces 6 dernières années, j’ai eu des mentors de qui j’ai reçu des enseignements, j’ai aussi rencontré des personnes inspirantes qui m’ont donné des déclics, de l’écoute ou du soutien. Mais dans le fond, les thérapeutes & les thérapies, je ne sais pas ce que c’est. Ce que j’ai expérimenté ce sont les thérapies « vivantes », celles que la vie nous offre chaque jour à travers l’expérience de l’incarnation.

J’en ai connues trois principales de ces thérapies vivantes, et je leur ai même donné un nom : “America Extrema” ; “La Marche Sans Faim” et “L’Empreinte” ; mes 3 plus grands voyages. Il m’en fallait pas moins pour, au contact de la nature et des éléments, enlever les plus grosses couches de conditionnements, dépolluer mon corps, me reconnecter à la spiritualité et faire remonter à la surface de la conscience les traumas de l’enfance. 

Je crois que seule la nature et la reconnexion à notre véritable nature peuvent nous guérir. Nous guérir de quoi ? D’absolument tout ce qui nous empêche d’exprimer notre nature divine et l’énergie d’amour qui habite chacune de nos cellules. Avec le recul, je vois l’hygiénisme comme une simple méthode pour cultiver ce lien d’amour entre nous et la nature & les éléments. C’est la qualité de ce lien qui guérit bien plus que notre hygiène de vie au quotidien car c’est avant-tout l’intention posée derrière nos actes qui est déterminante. C’est sans doute pour cette raison que la science se perd dans ses calculs de nutriments et que toutes les tentatives dogmatiques échouent.

“Mais que l’on ne s’y trompe pourtant pas ; il ne s’agit pas d’un schéma relatif à une froide prise de conscience, il ne s’agit pas non plus d’une méthode. Cela ressemble bien plutôt à une partition musicale selon laquelle le cœur humain peut réapprendre à chanter. C’est la notion d’Amour qui sous-tend cet écrit, un amour qu’il n’est pas concevable de limiter à l’observation de quelques règles d’hygiénisme. En effet le long des pages qui suivent, des horizons se découvrent selon lesquels santé du corps et santé de l’âme fusionnent tout naturellement.” Daniel Meurois à propos de l’Evangile Essénien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1

Les conclusions des expériences que j’ai menées sont que plus on mange vivant et plus on nettoie son corps des toxines, et plus on fait monter son taux vibratoire. C’est d’ailleurs bien souvent ce qui pose problème car il n’est pas toujours aisé de rester dans certains lieux et avec certaines personnes si on ne fait pas descendre son taux vibratoire avec une nourriture non physiologique. Ceci-dit, la vie s’est amusée à me faire rencontrer des personnes très “connectées” (souvent dans le milieu du chamanisme) avec une hygiène de vie déplorable, preuve que l’hygiénisme n’est pas le seul moyen de monter en vibration. Nous avions sans doute besoin de nous rencontrer pour nous inspirer l’un l’autre. Cela leur à permis de considérer davantage l’hygiène de vie, et moi, de la relativiser. 

Comment faire monter son taux vibratoire via l’alimentation et les détox ? 

« La chair des animaux abattus deviendra ton propre tombeau.
Tu ne mangeras rien de ce qu’un feu plus chaud que le feu de la vie aura cuit sinon Satan prendra possession de ton être. » L’Evangile Essenien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1

  • Diminuer autant que possible les produits animaux. Via les toxines acides qu’engendrent leur digestion et par les souffrances que ces animaux endurent, on est parcouru par l’énergie de mort de ces êtres torturés lorsqu’on consomme leur chair.
  • Diminuer autant que possible la nourriture cuite. Via les toxines collantes (amidon et caséine) et toxiques (molécules de Maillard) qu’engendre la chaleur (au-delà de 42°C), la nourriture cuite étouffe les ressentis et les émotions, ce langage du corps qui parle à notre conscient. 
  • Limiter la crusine, toujours dans cette optique d’alléger la digestion qui prend jusqu’à 50% de notre énergie vitale et qui laisse aussi des résidus peu digestes quand les associations alimentaires ne sont pas physiologiques (cf l’article « Les associations alimentaires »)
  • Pratiquer le jeûne intermittent (càd manger dans une fenêtre de 8h), car moins on passe de temps à digérer mieux c’est.
  • Se vitaliser avec des jus de légumes, des fruits en mono aliments (non mélangés) et en limitant le gras (même végétal).
  • Boire que des liquides (cure de jus de légumes et/ou de fruits)
  • Jeûner (cf l’article « L’hormèse par le jeûne »)

Plus généralement, toutes les pratiques qui font augmenter l’énergie vitale et qui aident l’organisme à se dépolluer feront monter le taux vibratoire. Parmi ces pratiques naturelles, on peut citer : 

L’expression des Evangiles Essénien « embrasser la mère terrestre par ses anges » – ceux du soleil, de l’eau, de l’air, de la terre, de la vie & de la joie – prend alors tout son sens quand on observe que se sont les éléments naturels les mieux à même d’aider le corps à se gai-rire.

Conclusion

Pour certaines personnes, la transition vers l’alimentation vivante et les détox associées peuvent être déterminants pour s’ouvrir au monde de l’invisible, se reconnecter à son ressenti, ses émotions, son instinct, son intuition et cultiver une vie spirituelle. Ceci-dit, notre taux vibratoire ne dépend pas exclusivement de notre hygiène de vie même si celle-ci à une influence. La pratique de la méditation, le chant de mantras, certaines prises de conscience ou expériences de vie avec ses cycles, l’étude des textes sacrés ou de certaines sciences en lien avec la compréhension de la psychée, certains soins & expériences qui éveillent l’âme, passer du temps dans la nature, etc font également monter ce taux vibratoire en dépit de l’encrassement humoral et cellulaire.

“Même si je parle la langue des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis comme l’airain qui résonne ou la cymbale qui retentit. Même si je prédis l’avenir, connais tous les secrets, même si j’ai une foi forte comme une tempête capable de soulever les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Même si je distribue tous mes biens aux pauvres et leur donne tout ce que j’ai reçu de mon père, si je n’ai pas l’amour, je n’en retire ni profit, ni sagesse.” L’Evangile Essénien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1

L’hygiène de vie est un moyen et non une fin pour se rapprocher du “père céleste”. L’expérience m’a montré que tous ceux qui ont focalisé sur l’hygiène de vie (alimentation et détox) en sous-estimant les plans émotionnel et spirituel (qui sont bien chamboulés par la transition alimentaire) s’y sont cassé les dents. Cultiver la pleine conscience, l’amour inconditionnel, la gratitude, la joie et la paix à travers la pratique du service, le pardon, la sincérité du cœur, l’honnêteté du mental, le détachement, etc, est le chemin de vie à ne jamais perdre de vue quelles que soient nos croyances alimentaires ou autres. Pour toutes ces raisons, l’hygiène énergétique est tout aussi importante que l’hygiène alimentaire, et ce sera l’objet de mon prochain article !

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