L’hormèse par l’activité physique

J’ai remarqué que les personnes les plus enclines à souffrir d’un état de fatigue chronique sont avant tout celles qui ont le moins d’activité physique. Pour la simple raison que l’activité physique, via la respiration, apporte une énergie au corps qui dépasse celle perdue d’un point de vue calorique. Sauf à dépasser la mesure (une mesure qui se déplace de toute façon), plus on travaille physiquement (par son métier ou par le sport) et plus on est en forme.

La fatigue physique qui vient après l’effort est salutaire pour le corps : les tensions se dissipent et le cerveau entre plus facilement en pleine conscience. En outre, pour se construire et pour maintenir la bonne santé de notre véhicule terrestre (le système cardio-vasculaire, le squelette, nos muscles et nos tendons, ainsi que le fonctionnement de nos organes), nous avons besoin d’une activité physique régulière. Cela peut être un sport d’endurance ou de force, une activité douce comme le yoga ou le qi qong, etc. De plus, tous ces mouvements vont favoriser la circulation sanguine et lymphatique du corps pour permettre une meilleure santé globale et un plus grand bien-être.

Enfin, la fatigue est une information et non un état contre lequel il faut lutter. La fatigue après une journée bien remplie procure une sensation à la fois douce et agréable quand on l’accueille. C’est elle qui participe d’un sommeil réparateur. En revanche, il y a un problème lorsqu’elle est surexprimée, en particulier si elle est présente au réveil. Si c’est le cas, vous avez besoin de vous régénérer (par exemple par le jeûne, une cure de jus ou le sommeil) ou de pratiquer une activité physique qui vous recharge en énergie. Les deux n’étant pas incompatibles.

Les avantages à combiner force, endurance et souplesse

Il est nécessaire travailler ensemble des exercices mêlant force, endurance et souplesse afin de développer un corps harmonieux et réaliser des performances maximales.

Les sports d’endurance, comme la course à pied, sont les meilleurs moyens de renforcer le système cardiovasculaire, d’améliorer la circulation sanguine et de construire les bases nécessaires pour toutes autres activités sportives.

L’entraînement de musculation lui, va développer la masse musculaire et permettre à notre corps de brûler ses réserves de graisses de manière plus efficace. C’est pourquoi une combinaison de séances de musculation et de sport d’endurance est ce qu’il y a de mieux pour obtenir un maximum de résultats et booster ses performances.

En variant ainsi les entraînements de force et d’endurance, le corps ne développera pas de phénomène d’accoutumance. Cela vous permettra alors d’améliorer constamment son niveau sportif.

En complément, pour éviter les blessures et favoriser la détente du corps, il est judicieux de développer sa souplesse via le stretching ou la pratique du yoga.

A quelle fréquence pratiquer ?

La pratique régulière du sport apporte beaucoup de satisfaction. C’est physiologique : l’endorphine ou l’hormone du bonheur sécrétée par le cerveau pendant l’activité physique donne une sensation de bien-être, ce qui n’est pas négligeable. C’est cela qui donne la motivation d’y retourner !

Exemple de routine hebdomadaire :

  • 3 à 5 séances de 20 à 30 minutes de HIIT,
  • 1 séance de yoga/stretching chaque jour (même si elle ne dure que 10 minutes),
  • 1 h de sport d’endurance en plein air par jour,
  • Des exercices de poids du corps chaque jour.

On peut utiliser un journal d’entraînement pour noter ce que l’on a fait chaque jour et ainsi rester motivé(e) !

L’idéal consiste à faire ses propres recherches sur Youtube (ou tout autre support) pour se créer le programme qui sur-mesure qui nous correspond.

Le principe est que de devenir autonome pour créer la routine hebdomadaire d’entraînement qui nous convient et que l’on va conserver sur le long terme.

La nécessité des mouvements dans le développement du système nerveux

Depuis l’enfance, la variété de nos mouvements, très variés et fréquents chez l’enfant, sont nécessaires, entre autres, au bon développement du squelette et du système nerveux. À l’âge adulte, notre mental tout comme notre corps ont tendance à se scléroser dans des habitudes. Recréer un temps pour laisser son corps bouger et s’exprimer grâce aux mouvements intuitifs ou archétypaux permet de redonner de la mobilité à notre corps et de sortir de certaines impasses émotionnelles ou mentales.

Ce qu’il y a à retenir de tout ceci c’est que le bon développement de notre système nerveux et de nos 3 cerveaux (cerveau primitif, limbique et néocrotex) dépend des mouvements du corps effectués pendant l’enfance et, plus tard, à l’âge adulte, pour son bon entretien. C’est le système nerveux qui commande les mouvements et, en retour, les mouvements assurent le déploiement et le bon câblage du système nerveux. C’est pourquoi un enfant dont on entraverait les mouvements (avec des chaussures, des jouets, etc) pourrait ne pas développer son cerveau de manière optimale, avec pour conséquences des retards de développement neuromoteurs.

Les mouvements archétypaux

Qu’est-ce que c’est ?

Le Docteur Temple Fay, neurochirurgien américain, a été le premier à observer l’impact des mouvements initiaux du corps, pratiqués par tous les nouveau-nés, sur l’éveil et l’organisation du système nerveux central, immature à la naissance.

Il existe 12 mouvements archétypaux, 5 mouvements de rodages articulaires sur place et 7 mouvements que l’on utilise pour déplacer le corps dans l’espace, avant d’atteindre la marche bipède. Ces mouvements coordonnés les uns aux autres constituent les bases évolutives de la motricité humaine.

Bénéfices à tous âges des mouvements archétypaux :

  • Rode les articulations et trace les axes qui les raccordent.
  • Construis le système de commande des mouvements qui préparent la marche.
  • Éveille les organes et les 5 sens, en reliant, par le biais des méridiens, des parties du corps qui s’ignorent.
  • Permet au cerveau de dessiner le schéma corporel.
  • Stimule la maturation du cerveau en reliant de nombreux neurones.
  • Affine la proprioceptivité, c’est-à- dire la capacité de ressentir son corps.

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Aller plus loin avec un accompagnement hygiéniste :

Florian propose des accompagnements individuels en distanciel pour partager les clés d’une bonne hygiène de vie. Celles qui permettent de se reconnecter à son ressenti pour mieux répondre aux besoins de son corps physique, tout en l’équilibrant avec les autres corps (mental, émotionnel et énergétique).
Cette approche multidimensionnelle de l’être a pour objectif d’harmoniser les différents corps afin d’optimiser sa santé et son épanouissement.

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