L’hygiène dentaire

Introduction

Savez-vous qu’elle est la maladie la plus répandue au monde en dépit de tous nos efforts pour l’enrayer ? Celle qui arrive à perforer la partie la plus dure du corps humain et peut provoquer d’intenses douleurs ? Celle qui peut défigurer notre sourire et nous gêner pour nous alimenter ?

Vous l’aviez sans doute devinez, il s’agit des caries dentaires, une maladie qui peut avoir d’importantes conséquences néfastes sur la santé si l’on n’intervient pas pour les soigner. Mais ce n’est pas la seule, entre problèmes de malocclusion et déchaussement, notre dentition souffre de plus en plus de maux quand bien même les technologies sont de plus en plus développées et omniprésentes. 

Et si nous mettions des mots sur ces maux ? Il est d’autant plus légitime de s’y intéresser lorsque l’on prend conscience que les dents sont le reflet de notre iDENTitée. Quand ce processus de dégénérescence dentaire a-t-il commencé et pourquoi ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans cet article. 

Personnellement, il s’agit d’un sujet auquel je me suis intéressé de près à la suite de problèmes dentaires survenus après 10 ans d’hygiénisme. Non pas que mes pratiques hygiénistes soient responsables de mes problèmes dentaires (que j’aurais eu de toute manière un jour ou l’autre) mais simplement pour préciser qu’il serait une erreur de croire qu’une bonne hygiène de vie nous mette à l’abri de tous les maux. De cette désagréable surprise qui a été source de remises en questions, j’ai tiré de riches enseignements que j’ai plaisir à partager ici pour que vous preniez soin de vos dents du mieux possible et que vous ne relâchiez pas votre hygiène dentaire même si vous mangez mieux qu’avant.  

La nature comme modèle

L’observation de la nature a beaucoup à nous apprendre sur les problèmes dentaires car les animaux n’ont aucun problème sans avoir à se brosser les dents ni se soucier de ne pas manger entre les repas. Si l’on observe les animaux les plus proches de nous, ceux qui composent la famille des grands singes, ces derniers mangent (d’après les spécialistes qui les ont étudiés) entre 95 et 100% de fruits et légumes crus sans aucune hygiène dentaire spécifique tout en conservant des dents saines et alignées.

Pourtant, face au problème mondial de santé publique que représentent les caries, notre système de soins nous met simplement en garde contre la consommation excessive de sucre. C’est tout. Une conclusion étonnante lorsque l’on songe au régime alimentaire frugivore des chimpanzés (99,4% de gènes en commun avec l’humain). Mais donnez du sucre raffiné, des céréales, des sodas, des biscuits, etc à n’importe quel animal, domestique ou sauvage, et il y a fort à parier que des problèmes surviendront…

L’origine des caries

En effet, tous les sucres ne se valent pas (j’en reparlerai plus bas) et la véritable cause des caries n’est pas liée directement à la seule présence de sucre. Pour preuve, elles sont apparues peu ou prou au néolithique (apparition de l’agriculture il y a environ 12000 ans), quand l’humain s’est mis à consommer en quantités des céréales ou des féculents cuits. Alors que chez les cueilleurs (qui consomment principalement des fruits) et les cueilleurs-chasseurs, aucun problème dentaire n’a été détecté.

Les différents problèmes dentaires que l’on rencontre de plus en plus chez l’humain moderne : 

  1. Les caries (la plus grande source d’infection au monde)
  2. Les problèmes d’occlusion (dents non alignées)
  3. Les maladies parodontales (dents qui se déchaussent)

Bien que je ne sois ni médecin ni dentiste, j’ai mené ma propre enquête sur la santé bucco-dentaire. Les conclusions personnelles ci-dessous sont nourries de diverses lectures (cf nos sources en bas de page), de réflexions personnelles et d’expériences croisées avec des dentistes et des hygiénistes.

L’origine des problèmes dentaires vu sous un angle biologique

1. Concernant les caries

Le terrain est tout

Cette infection bactérienne qui peut aller jusqu’à perforer l’émail des dents et creuser des cavités ne peut pas, comme nous l’avons dit précédemment, avoir pour seule origine la consommation de sucres, sans quoi les grands singes auraient des caries, sans quoi les anthropologues auraient retrouvés des caries sur les squelettes d’êtres humains avant le néolithique (ou avant que l’humain ne se mette à consommer en quantités des féculents cuits). L’ autre hypothèse, plus plausible, avancée par certains dentistes holistiques, consiste à considérer que c’est une trop grande acidité de la sphère buccale (flore buccale + salive + biofilm sur les dents) qui crée un terrain favorable au développement de certaines bactéries (streptococcus mutans) responsables des caries. 

Parenthèse : Du point de vue hygiéniste, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises bactéries. Les bactéries que l’on nomme “pathogènes” ne peuvent se développer que lorsque le terrain est déséquilibré.

En outre, un terrain trop acide oblige le corps à puiser dans certaines de ses réserves minérales (notamment le calcium et le magnésium) stockées dans le squelette qui vont servir de système tampon pour neutraliser l’acidité et ainsi rééquilibrer le ph du sang et des cellules. Par conséquent, une acidification du corps peut entraîner indirectement une déminéralisation de l’émail (et de l’ensemble du squelette) qui va rendre les dents plus sensibles aux attaques des ces streptococcus mutans qui, certes, se nourrissent de sucre mais ne peuvent agir que sur des dents fragilisées et dans un environnement acide.

Ce raisonnement permet d’expliquer pourquoi de plus en plus d’enfants ont des dents de lait cariées avant même que celles-ci soient sorties des gencives. Ce qui explique aussi pourquoi certaines caries prennent leur point de départ à l’intérieur de la dent. Ce n’est que le reflet d’un corps acidifié.

Il y a “sucre” et “sucre”

Dans ce cas, pourquoi autant d’études diabolisent-elles le sucre et concluent-elles qu’ il est responsable des caries ? Pour plusieurs raisons, la première étant que la nuance n’est pas faite entre le sucre des fruits et le sucre raffiné sous toutes ses formes : blanc, roux, dans les farines blanches (car l’amidon est une chaine de glucoses, donc du sucre), le sirop de fructose, etc. Tous ces sucres raffinés dépourvus (ou presque) de minéraux entrent trop rapidement dans le sang par rapport au sucre des fruits (qui sont mélangés à des fibres, de l’eau, des vitamines, enzymes, antioxydants, minéraux, etc) ce qui crée un pic de glycémie néfaste.

Autre problème des sucres raffinés : Le corps a besoin de minéraux pour transformer les sucres en énergie. Si ces minéraux sont absents de la nourriture consommée (ce qui est le cas dans la nourriture dite raffinée mais pas avec les fruits), alors le corps puisera dans ses propres réserves minérales. A terme, la consommation de sucres raffinés entraînera donc une déminéralisation qui, par voie de conséquence, perturbera l’équilibre acido-basique (car le corps utilise les minéraux pour tamponner l’acidité). Voilà pourquoi les sucres et farines raffinés sont particulièrement acidifiants (car pauvres en minéraux), tout commes les protéines animales qui, lors de leur digestion, produisent des déchets acides comme l’acide urique. 

Quant aux farines complètes ou semi-complètes, on sait maintenant que l’enveloppe des graines contient, entre autres, des phytates et des lectines dont le rôle est d’emprisonner les ions positifs (en particulier, le fer, le calcium, la magnésium, le zinc et le sélénium, ce n’est donc pas un hasard si ces carences sont fréquentes) pour que la graine accumule des éléments nutritifs. C’est pourquoi les phytates et lectines, partiellement détruits par la germination ou la cuisson, rendent la consommation en quantité de graines (céréales, légumineuses, ou autres) inappropriée pour l’humain car potentiellement déminéralisante. En outre, on sait aussi que les graines produisent un certain nombres de substances toxiques (certaines sont là pour protéger la graine des prédateurs), comme le gluten, les inhibiteurs de trypsine, les saponines, l’isoflavone, etc, qui sont susceptibles d’augmenter la perméabilité intestinale, donc de favoriser les maladies auto immunes. 

En outre, la viscosité de l’amidon cuit contenu dans les graines ou les tubercules augmente le risque de dépôts alimentaires au contact des dents, le risque de caries est donc accru. Ce qui explique pourquoi les premières caries sont apparues au moment où l’humanité s’est mise à consommer des féculents en grande quantité. 

Le sucre est vital

Nous venons donc de voir pourquoi tous les sucres ne se valent pas. Et heureusement, car le sucre est le carburant principal de notre corps (le cerveau ne fonctionne qu’au glucose) et mieux vaut ne pas le voir comme un ennemi car il est, sous différentes formes, presque partout : fruits, miel, céréales, légumineuses, tubercules, etc et, à moins de suivre un régime cétogène (environ 80% de graisses, 5% de glucides, 15% de protéines ; un régime avec bien des inconvénients), on ne peut pas vivre sans sucre. D’ailleurs, le sucre est omniprésent dans la nature. La cellulose que l’on ne peut digérer, mais que certains insectes et les herbivores consomment, est une chaîne de glucose avec des liaisons dites bêta. C’est pourquoi les arbres et les plantes peuvent, sous un certain angle, être vus comme d’immenses stocks de sucre.

Quid des fruits acides ?

On entend souvent dire que les fruits acides, notamment les agrumes, sont délétères pour les dents. Pour bien cerner la problématique, il est important de comprendre qu’en alimentation vivante on est toujours attiré par ce dont on a besoin. Et les fruits acides, qui contiennent des acides faibles, ont la capacité de dissoudre les cristaux d’acides (qui sont des acides forts) que le corps a stockés dans les tissus. Les acides organiques des fruits sont donc alcalinisants (lire cet article pour en savoir plus). L’appel que l’on peut ressentir à consommer des fruits acides se fait donc l’ échos de notre acidification. En résumé, plus on est acidifié et plus on aime les fruits acides qui viennent agir comme un antidote en solubilisant les acides cristallisés qui vont alors pouvoir être éliminés (en général par les reins). Toutefois, ce passage de l’état solide (sous forme de cristal) à l’état liquide (via l’action des acides faibles contenus dans les fruits acides) peut abîmer les tissus si le corps n’a pas les réserves minérales suffisantes pour tamponner l’acidité remise en circulation en vue d’être éliminée. C’est pourquoi d’aucuns concluent un peu vite que les fruits acides acidifient l’organisme et abîment les dents. 

Selon notre point de vue, la solution ne consiste donc pas à arrêter la consommation de fruits acides (puisque c’est l’antidote, pour rappel : “Que ton aliment soit ton médicament” comme disait Hippocrate) mais à mettre l’accent sur la reminéralisation (cf article https://floriangomet.com/combler-ses-carences/) avec des jus de légumes, de l’eau de mer, des super aliments, des plantes sauvages (tout ce qui est riche en calcium, silice, phosphore et magnésium est bon pour les dents et le squelette), des algues, etc, et l’usage de techniques naturopathiques de détox (comme la cure ail-citron, les purges salines, etc) pour aider l’organisme à se libérer des acides qui l’encombrent. Ceci-dit, la question reste ouverte quant à savoir si l’acidité des fruits abîme l’émail des dents ou pas, et si oui, dans quelle mesure. Une mesure qui dépend de toute façon de l’état de minéralisation du corps.

De manière générale, les fruits étant très détoxifiants, on peut avoir tendance à les incriminer pour toutes sortes de désagréments (digestif, caries, douleurs, détox en tout genre) alors qu’ ils ne font jamais que soutenir les mécanismes naturels de détox du corps. C’est pourquoi dans le cadre d’une transition alimentaire (ce qui concerne tout le monde) il est important de bien se reminéraliser en parallèle.

Quid des associations alimentaires et de la plaque dentaire ?

On appelle « flore commensale » les micro-organismes vivant naturellement présents sur l’aliment qui facilitent sa dégradation en bouche. Faire des repas en mono aliments crus (sans mélange donc) permet de minimiser les restes alimentaires en bouche, car ces derniers sont plus facilement dégradés par la flore commensale, et ce, sans produire beaucoup de déchets (qui se retrouvent sinon sur la plaque dentaire). Si on consomme de la crusine, la flore commensale sera un peu moins efficace dans son travail de dégradation, surtout si on mélange des aliments avec des ph différents (car la flore commensale spécifique à un aliment ne peut agir efficacement qu’à l’intérieur de son terrain de prédilection). 

En revanche, lorsque l’on consomme des aliments cuits et mélangés, la flore commensale qui va se développer en bouche au contact de la mixité de ces aliments mélangés sera polyvalente et opportuniste (c’est à dire que les micro-organismes spécifiques à un aliment en particulier ne seront pas privilégiés). Cette flore ne sera pas des plus bénéfiques car elle produira de nombreux déchets qui favoriseront l’apparition de ce que l’on appelle la plaque dentaire. La plaque dentaire, aussi appelée biofilm, est une fine pellicule qui se forme sur la surface de nos dents. D’apparence blanchâtre ou jaunâtre, la plaque dentaire est composée de salive, de bactéries et des résidus alimentaires qui restent dans notre bouche après nos repas. Cette plaque dentaire fragilise les dents et favorise donc l’apparition de caries.

Quid des espaces interdentaires ?

Des mâchoires idéalement développées comportent des dents espacées qui ne se touchent pas. C’est pourquoi aucune nourriture ne devrait normalement stagner. Des espaces interdentaires insuffisants ou, pis, des dents qui se chevauchent (comme on les observe sur les dentitions modernes) font que des débris de nourriture peuvent rester coincés et favoriser le développement de germes qui fragiliseront dents et gencives. C’est l’objet du second point.

2. Concernant les problèmes d’occlusion (dents non alignées)

Le bon développement des mâchoires et des dents dépend de plusieurs paramètres tous importants : 

  • Une langue bien positionnée, plaquée au palais (les micro stimulations induites favorisent le bon développement des mâchoires et des dents).
  • Une respiration nasale et non buccale (sinon la langue est mal positionnée et la sécheresse buccale induite diminue les effets protecteurs de la salive, ce qui augmente les risques de caries).
  • La succion lors de l’allaitement au sein qui n’est remplaçable, par ses effets stimulants, par aucune tétine.
  • Une mastication suffisante en évitant trop d’aliments mixés ou mous.

Lorsque nos mâchoires n’ont pas été suffisamment sollicitées de cette manière pendant l’enfance, il y a diverses conséquences : 

  • Apparition de dents incluses (souvent les dents de sagesse).
  • Dents qui se chevauchent.
  • Dents trop serrées. Idéalement l’écart entre toutes les dents ne permet pas à la nourriture de rester coincée (ce qui favorise les caries).
  • Malocclusion dentaire (les dents du haut s’emboîtent mal avec les dents du bas). Ce qui peut entraîner une mauvaise mastication (source de problèmes de digestion et d’assimilation) et une sur sollicitation de certaines dents (vieillissement précoce, là encore risques de caries accrus).
  • Des répercussions sur l’ensemble du squelette, en particulier la bonne position de la colonne vertébrale.
 

3. Concernant les maladies parodontales

Dans son livre “En finir avec la perte de vos dents”, le Dr Jean-Michel Pelé avance l’hypothèse suivante : Les maladies parodontales (gencives qui se rétractent et dents qui se déchaussent) seraient dues à un mécanisme naturel induit par le corps lorsque les dents perdent leur étanchéité et deviennent des portes d’entrées pour les bactéries et virus. Le corps décide alors d’expulser la ou les dents non étanches afin de refermer la plaie. Selon Jean-Michel Pelé, ce processus naturel et globalement bénéfique pour l’organisme s’amorcerait par une rétraction progressive des gencives.

Comment prendre soin de ses dents ?

  • Par rapport aux caries

La cause n°1 étant l’acidité, la solution consiste à se reminéraliser avec des jus de légumes et de l’eau de mer, et limiter tout ce qui est acidifiant (excitants (thé, café, alcool, tabac), conservateurs, sucres et farines raffinés, céréales, légumineuses et protéines animales).

La cause n°2 étant les dépôts alimentaires, la solution consiste à préférer la consommation de mono aliments crus et de limiter la consommation de nourriture cuite et/ou industrielle qui favorise les dépôts alimentaires (par le caractère collant de la nourriture cuite, surtout si elle contient de l’amidon) et la plaque dentaire. En parallèle, il est indispensable d’adopter une bonne hygiène dentaire (cf plus bas).

  • Par rapport aux problèmes d’occlusions dentaires

En fonction du degré de malocclusion, il existe différentes méthodes. En partant de la moins invasive, voici les solutions qui existent : 

1) L’utilisation d’un activateur, appelé aussi machouyou, à porter 1h par jour et toute la nuit. Une méthode douce préconisée en dentosophie. Les + : réaligne les mâchoires et les dents, repositionne la langue en haut, oblige à respirer par le nez. Les – : contraignant à porter, gênant pour dormir, résultats longs à venir (plusieurs années).

2) La solution intermédiaire consiste à porter des gouttières. Les + : très efficaces avec des résultats au bout d’un an en moyenne. Les – : devoir porter des gouttières h24 et prix onéreux.

3) En dernier recours, si les deux solutions précédentes ne sont pas adaptées (par exemple en cas d’expansion palatine nécessaire), l’orthodontie classique avec disjoncteur et bagues.

  • Par rapport aux problèmes parodontaux

D’après le Dr Jean-Michel Pelé, le nettoyage des racines dentaires avec de l’oxygène permet de neutraliser les bactéries anaérobies qui se sont infiltrées entre la dent et la gencive. Une fois ce nettoyage réalisé, le corps stoppe le processus d’expulsion des dents et la gencive reprend sa position normale.

Quand se brosser les dents ?

  • Au réveil : Durant la nuit, le corps expulse des toxines par la langue et les gencives, d’où l’importance d’utiliser un gratte-langue et de se brosser les dents avant de manger quoi que ce soit le matin. Sinon, les toxines expulsées au niveau de la sphère buccale retournent dans le corps.
  • Après chaque repas, il est important de se brosser les dents pour éliminer les dépôts alimentaires qui sont sources de jaunissement des dents, de tartre et de caries.

 

Comment bien se brosser les dents ?

A réaliser dans cet ordre : 

  1. Dégrossir le travail avec un jet dentaire qui expulse les déchets alimentaires entre les dents.
  2. Finir cette tâche avec des brossettes et/ou du fil dentaire
  3. Avec ou sans dentifrice, se brosser les dents avec des poils souples et sans aller à contre-sens des gencives (pour éviter de les abîmer et que les dents se déchaussent). La brosse à dent électrique est très efficace pour assurer un brossage de qualité.
  4. Se rincer la bouche avec de l’eau de mer (ne pas la recracher car elle est bénéfique pour le corps) afin d’alcaliniser le ph de la bouche et de reminéraliser les dents.
  5. Prendre une à deux gouttes d’huile essentielles (comme de la menthe, tea tree, pin sylvestre, eucalyptus, agrume, etc) en bouche. Elles ont toutes la propriété d’être orthobiotiques. C’est-à-dire qu’elle aide le corps à rétablir un équilibre bactérien symbiotiques ou commensales au détriment des bactéries pathogènes.
  6. Si c’est le soir, vous pouvez faire un bain de bouche avec de l’argile non chauffée diluée dans un peu d’eau. Ne pas recracher cette eau mais la boire (pour ces vertus en interne). Vous pouvez aussi appliquer un cataplasme d’argile là où vous avez des dents/gencives abîmées/douloureuses.

Cela peut paraître contraignant mais le jeu en vaut la chandelle, même si vous avez déjà des caries. Selon certaines études, 50% des dents cariées peuvent se régénérer d’elles-mêmes.

Quid du dentifrice ?

Selon notre point de vue, il est important d’utiliser un dentifrice sans fluor comme le Meswak où ceux à base d’argile (marque Cattier). En effet, même si le fluor permet d’éliminer les bactéries dites “responsables” des caries, l’excès de fluor dans le corps engendre des effets néfastes qui vont à l’encontre de son utilisation primaire. Ainsi, au lieu de renforcer et de protéger les dents, il pourra les rendre fragiles et poreuses.

La fluorose est une maladie courante qui affecte les dents à cause de l’excès de fluor. La surconsommation de fluor peut aussi provoquer des maladies comme l’ostéoporose, les maladies thyroïdiennes, la dégénérescence cérébrale et les troubles neurologiques. En outre, le fluor serait responsable de problèmes thyroïdiens et de la calcification de la glande pinéale qui sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).

Plus généralement, toutes les préparations qui contiennent du Laurylsulfate de sodium (détergent) et du Triclosan sont à éviter.

L’intérêt du dentifrice comme le Meswak est d’agir comme un “détergent” doux (avec un impact neutre) pour favoriser l’élimination des déchets alimentaires. Il n’est donc pas indispensable et il est également possible d’en faire un soi-même avec un peu d’argile et de l’eau. Personnellement, j’aime le Meswak pour son goût et le côté moussant qui aide à nettoyer les dents.

Les autres soins complémentaires 

  1. Une à deux fois par semaine, se brosser les dents avec du charbon végétal activé en poudre. Comme pour l’argile, il aide à blanchir les dents et à absorber les toxines.
  2. Se brosser les dents avec un peu de bicarbonate de sodium additionné de quelques gouttes (2 ou 3) d’eau oxygénée (à 10 volumes) en lieu et place du dentifrice. A faire maximum deux fois par semaine car c’est un peu corrosif pour les dents. Cette préparation permet de blanchir les dents, d’alcaliniser la sphère buccale (ce qui freine le développement des bactéries dites “pathogènes”), d’atténuer les douleurs parodontales et d’éviter le déchaussement des dents. Il s’agit d’un soin recommandé par les dentistes et il convient aux personnes qui ont les dents et les gencives fragiles.
  3. Une visite de contrôle annuelle chez le dentiste et éventuellement un détartrage (normalement il n’y a plus de tarte si vous mangez vivant). Si des petites caries sont apparues depuis la dernière visite, il convient de suivre les recommandations d’hygiène dentaire et de reminéralisation de cet article pour interrompre le processus de dégradation de la dent. Si les caries continuent leur évolution et que la dentine (partie de la dent qui contient des nerfs) risque d’être attaquée, il est judicieux de la faire « soigner » et remplacer le trou par une résine avant qu’il ne soit trop tard.
  4. Vous pouvez retrouver la blancheur naturelle de vos dents avec des substances non toxiques, comme avec le procédé Opalescence Gohttps://www.opalescence.com/fr
  5. Ecouter deux fois par jour des fréquences polymorphiques spécifiques aux gencives et aux dents à trouver sur la chaîne Youtube Sapien Medecine.
  6. Faire des déposes d’amalgames au mercure si vous en avez et qu’ils posent problème. 

Tous ces conseils, même si on les suit à la lettre, ne garantissent pas de ne jamais avoir de problèmes mais ils les limitent autant que possible. Un autre fait important à intégrer est que même si votre hygiène de vie actuelle est irréprochable, tant que votre corps est capable de faire des détox (surtout d’acides) vous êtes susceptibles d’avoir des problèmes dentaires.

Que faire quand il est trop tard pour soigner de manière naturelle ses dents abîmées ?

  • Ne rien faire n’est pas sans conséquence car le risque d’infection et d’inflammation est important et il peut avoir des répercussions dangereuses sur l’ensemble du corps (il s’agit d’une plaie ouverte).
  • Se faire arracher les dents, une pratique souvent bannie des dentistes. Les + : soin peu coûteux et naturel. Les – : Cela peut déséquilibrer une mâchoire, diminuer la masse osseuse de la mâchoire, faire bouger les autres dents, solliciter davantage les autres dents (risque de fatiguer les autres dents ou de ne mâcher que d’un seul côté ou de moins bien mâcher la nourriture) et c’est peu esthétique.
  • Avoir recours à l’ endodontie classique en se faisant dévitaliser les dents. Une pratique très fréquente mais de plus en plus controversée (voir le film sur Netflix “Root Cause”) car les dents finiraient tôt ou tard par se nécroser au niveau des micro canaux dentaires (qui laissent passer veines et nerfs de petit diamètre) qui ne sont pas bouchés lors d’un traitement canalaire. Cela peut devenir des nids à bactéries, ce qui peut entraîner des infections buccales plus ou moins graves à moyen ou long terme (d’après la sécu, seulement 30% des dents dévitalisés ne posent pas de problèmes après 5 ans). 
  • Avoir recours à l’ endodontie de pointe qui dévitalise les dents sous microscope et réalise un travail plus précis. Les + : les risques de nécroses sur le long terme sont minimisés, permet de reculer le moment où l’on aura besoin d’un implant. Les – : soins non remboursés par la sécu.
  • Se faire arracher les dents et les remplacer par des implants au Zircone (le matériau le plus sûr à ce jour). Les + : pas de risque de nécrose et d’interactions. Les – : risque d’infection toujours possible, avoir un corps étranger en soi, le coût.

L’origine des problèmes dentaires vu sous un angle psycho-émotionnel

L’être humain n’est évidemment pas un animal comme les autres et nos émotions jouent un rôle déterminant sur la qualité de notre santé. 

Que ce soit en psychologie, en ésotérisme ou en spiritualité, d’aucuns considèrent que les dents sont le reflet de : 

  • Notre identité
  • Nos défenses
  • Nos croyances fondatrices

Avoir des problèmes dentaires n’est donc pas anodin du point de vue symbolique quand on considère que notre corps nous parle en métaphores (le mal-à-dit). Ainsi, quand nous sommes malmenés par le stress (baisse ou surexpression de nos défenses), que nous nous dévalorisons (perte d’identité), ou qu’il soit venu le temps pour nous d’abandonner une ou plusieurs croyances fondatrices limitantes, des problèmes dentaires peuvent survenir.

La perte d’une ou plusieurs dents peut alors être vue comme des fusibles qui sautent pour contrebalancer certaines tensions et nous aider dans notre transformation psycho émotionnelle.

Adresses de dentistes holistiques : 

  • Florent Masson à Lyon : 04 78 42 18 06

Pour aller plus loin, suggestions de lectures : 

  • Nos dents, une porte vers la santé” du Dr Michel Montaud
  • En finir avec la perte de vos dents” du Dr Jean-Michel Pelé
  • Vos dents vous parlent” du Dr Catherine Rossi
  • Nos dents – Portes sacrés du retour à Soi” du Dr Sandrine Valette-Charles
  • Mémoire de dents” du Dr B. Bouffers
  • L’histoire du corps humain” de Daniel Lieberman
  • Paléo nutrition” de Julien Venesson

Suggestions de film et sites internet : 

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Aller plus loin avec un accompagnement hygiéniste :

Florian propose des accompagnements individuels en distanciel pour partager les clés d’une bonne hygiène de vie. Celles qui permettent de se reconnecter à son ressenti pour mieux répondre aux besoins de son corps physique, tout en l’équilibrant avec les autres corps (mental, émotionnel et énergétique).
Cette approche multidimensionnelle de l’être a pour objectif d’harmoniser les différents corps afin d’optimiser sa santé et son épanouissement.

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