Le yoga de la nature

“Only when nutritious and pure food is taken will pranayama bestow its glorious fruits upon the practitioner.” Vishnudevananda “Health is wealth. Peace of mind is happiness. Yoga shows the way.” Sivananda “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu ?” Corinthiens 6:19 Tu trouveras dans cet article une synthèse de mes apprentissages en Inde ainsi que la vision de l’école pratique du vivant que je nourris. Bonne lecture ! Introduction Le yoga (du sanskrit « union, joug, méthode», « mise au repos») est une philosophie liée depuis l’origine à la pratique du jaïnisme ou jinisme (du sanskrit jina, « vainqueur » et mata « doctrine »), une religion qui aurait commencé à apparaître vers le Xe siècle av. J.-C. Le yoga est une discipline ou pratique commune à plusieurs époques et courants, visant, par la méditation, l’ascèse et les exercices corporels, à réaliser l’unification de l’être humain avec le cosmos, à réaliser le Soi et à se libérer du cycle des renaissances, le samsara. Au cours des siècles, la philosophie du yoga a progressivement été codifiée dans plusieurs textes de références comme les Yoga-sûtra, la Bhagavad-Gîtâ, les Védas et les Upanishad. Ces écritures sacrées ont influencé de nombreux penseurs et ils sont, pour une bonne part, la source d’inspiration du renouveau de la spiritualité en occident. On leur doit, entre autres, le concept de non-dualité et la loi de l’impermanence. Les 4 voies traditionnelles du yoga Il existe quatre voies traditionnelles majeures du yoga qui sont le karma yoga, le bhakti yoga, le raja yoga et le jnana yoga. Le karma yoga – le yoga de l’action désintéressée Le karma-yoga repose sur deux grands principes : en premier lieu, un profond respect pour le travail entrepris ; en deuxième lieu, une indifférence complète à ses fruits. Toute idée d’obtenir quelque chose en récompense du travail accompli entrave le développement spirituel et finit par apporter la souffrance. En plus de ce détachement vis-à-vis des résultats des actions entreprises, le karma-yogin ne doit pas se considérer comme l’auteur de l’action, mais agir comme un instrument dans le travail, de manière impartiale et impersonnelle, avec effacement de son ego et équanimité. La finalité du karma-yoga est la libération de tout karma grâce au non-attachement à l’action et à ses fruits. Le bhakti yoga – le yoga de la dévotion Dans la Bhagavad-Gîtâ, la pratique du karma yoga est combinée à celle du bhakti yoga qui est un chemin spirituel basé sur l’amour, la foi et l’abandon total à une divinité (comme Krishna, Rama, Shiva, Vishnu, ou la Mère Divine). L’idée centrale est que, par un amour pur et désintéressé pour le divin, on peut s’unir à lui. La dévotion dans son sens le plus large inclut également la foi et la gratitude envers les maîtres spirituels et leurs enseignements. Les pratiquants du bhakti yoga cherchent à entrer en contact avec le divin au moyen de prières, de chant dévotionnels, de récitation de mantras ou de noms de Dieu, de pujas, de satsangs, d’offrandes, de services, de charité, de célébrations de rituels, de méditations sur une image sacrée, etc. Note : Certaines branches du jaïnisme refusent le culte des idoles, tout comme les enseignements du Bouddha. Le raja yoga – le yoga de la méditation et de la maîtrise du mental Le raja yoga (qui signifie yoga « royal ») est également appelé ashtanga yoga (« yoga à huit membres »). C’est dans ce yoga que l’on retrouve le code moral qui représente le préalable à toute pratique yogique, à savoir : Ne pas tuer et considérer toute forme de vie. Ne pas voler et s’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné. Ne pas mentir et avoir une parole impeccable. La modération des sens et avoir une sexualité saine et respectueuse. S’abstenir de consommer des intoxicants (drogues, alcool et tout autre substance addictive). C’est au Raja Yoga que l’on doit les pratiques comme les asanas, les pranayamas et la méditation. On y retrouve aussi l’importance de développer certaines vertus comme l’équanimité, le détachement, la pureté, l’abandon, la non-possessivité, la non-violence, le contentement et la connaissance de soi. Le jnana yoga – le yoga de la sagesse et de la connaissance de soi Le jnana yoga est un chemin introspectif et philosophique qui mène à la libération (moksha) par la connaissance directe du Soi (Atman) et de sa non-séparation avec l’absolu (Brahman). C’est le yoga de ceux qui cherchent la vérité à travers la réflexion, la contemplation et la discrimination intellectuelle entre le réel et l’irréel (maya). La perception de cette réalité est obscurcie en l’homme par la fausse idée qu’il a de lui-même et du monde, l’empêchant de vivre la plénitude de l’unité. La Conscience pure, appelée Brahman (le Soi universel), est présentée comme le substrat de l’univers, à partir duquel apparaissent le monde et aussi la conscience individualisée. Le monde tout entier n’est pas ce qu’il semble être : il n’a pas d’existence indépendante, il est la manifestation d’une réalité ultime, il est une simple apparence, et il surgit par le jeu de maya, le pouvoir créateur inhérent au Brahman. https://youtu.be/pUXZNhCbFgo?si=WKIDFgsJMRlxY_dYhttps://youtu.be/EayyV7DdLxg?si=AGGJI5qDwIgcXeOa Les points faibles du Yoga Intégral Le corps physique L’habillement Tous les ashrams ont des règles monastiques pour maintenir un certain ordre et garantir une atmosphère propice à l’étude et l’apprentissage. Une des règles communes à tous les ashrams est d’ordre vestimentaire. Tous sont tenus de porter un pantalon (non moulant) et un haut avec des manches (sans décolleté) quelle que soit la chaleur. Le problème majeur avec cette règle c’est que la peau n’est que très peu exposée à la lumière et, pour les personnes résidant sur place plusieurs semaines ou mois, cela entraîne des carences en vitamine D. Pourtant, à l’origine, les yogis comme Sivananda pratiquaient la salutation au soleil face au soleil (quand il est proche de l’horizon) et en culotte courte (cf photo). Les asanas de la salutation duraient environ 15-20 minutes,
Quid de l’acidité des agrumes ?

Les agrumes sont-ils acidifiants ? De nombreuses personnes me rapportent que leur dentiste les a mis en garde contre la consommation des agrumes, ces fruits acides qui seraient une cause de la déminéralisation de l’émail et, indirectement, des caries dentaires. Voyons ce qu’il en est en étudiant certaines caractéristiques chimiques du jus de citron, le plus acide de la famille des agrumes. Le ph du jus de citron est compris entre 2 et 3 et son pKa (la constante d’acidité) est supérieur à 3. Cela signifie que le l’acide citrique contenu dans le jus de citron ne libère ses protons (l’acidité) que s’il se trouve dans un milieu où le ph est supérieur à 3. Pour cette raison, on dit que c’est un acide faible. Or, le jus de citron est accueilli par l’acide chlorhydrique de l’estomac qui a un ph compris entre 0 et 1, et un pKa de -6, ce qui en fait un acide fort. Par conséquent, le jus de citron ne libère pas de protons (l’acidité) dans l’estomac et il n’est donc pas acidifiant pour l’organisme. D’ailleurs, on retrouve l’acide citrique comme métabolite dans le cycle de Krebs, un ensemble de réactions chimiques qui permet aux cellules de produire de l’énergie. L’acide citrique que l’on consomme via un jus de citron est donc soit utilisé directement par les cellules pour produire de l’énergie, soit il est métabolisé par le foie en composés non acides et en bicarbonate (qui est alcalin). Finalement, après avoir consommé du jus de citron, le corps à moins d’acides à sortir qu’avant et il bénéficie en plus de l’apport de minéraux alcalins comme le potassium, le calcium et le magnésium. C’est pour cette raison que les agrumes sont classés parmi les aliments ayant une charge acide (Potential Renal Acid Load) négative. Le citrate (forme ionisée de l’acide citrique) inhibe aussi la formation de certains types de calculs rénaux, en particulier ceux à base d’oxalate de calcium. Globalement, on peut dire que les acides faibles des fruits participent à la régulation du ph de l’organisme, en particulier si on a une alimentation trop acide. L’acide citrique que l’on retrouve dans les agrumes et certains fruits rouges à d’autres bienfaits : Favoriser la digestion : L’acide citrique stimule la production de sucs gastriques, ce qui aide à mieux digérer les aliments. Antioxydant naturel : L’acide citrique aide à neutraliser les radicaux libres, protégeant ainsi les cellules contre le stress oxydatif excédentaire (dans les bonnes proportions le processus d’oxydation est normal et nécessaire). Améliorer l’absorption de minéraux : Il peut améliorer l’absorption du fer non héminique (d’origine végétale), surtout s’il est consommé avec de la vitamine C. Conservateur naturel : Il aide à préserver les aliments en ralentissant l’oxydation et la prolifération des bactéries. Les agrumes abîment-ils les dents ? Les agrumes ne sont donc pas acidifiants mais peuvent-ils néanmoins abîmer l’émail des dents ? Comme nous l’avons vu, ce sont des acides faibles et leur temps de transit dans la bouche au contact des dents est court. En revanche, lorsque l’organisme est acidifié, le ph de la salive diminue et devient un terrain favorable aux bactéries responsables des caries (Streptococcus mutans) qui se nourrissent des résidus alimentaires coincés dans les dents et rejettent des déchets acides qui peuvent perforer l’émail. Comme nos dents baignent dans la salive h24, c’est l’acidité de la salive la cause numéro 1 de la déminéralisation de l’émail. Et comme plus on est acidifié, plus on est attiré par les fruits acides, il est facile de se méprendre sur le vrai responsable des problèmes dentaires… Moralité : Ne te prive pas de manger des fruits acides si tu les aimes ! Mais ne te force pas non plus, le corps sait exactement ce dont il a besoin, et en quelle quantité ! Pour aller plus loin : Lis ces articles sur « L’hygiène dentaire » et « Comment utiliser l’instinct pour choisir les aliments dont le corps a besoin ? »
Feuilles de dattes

à propos de la recette Notre système digestif a besoin d’eau pour bien digérer les aliments c’est pourquoi les fruits séchés sont moins digestes que les fruits frais. On recommande généralement de les réhydrater avant de les manger mais on peut tout aussi bien les consommer avec des légumes. Ingrédients pour une personne Des feuilles de salade de ton choix Des dattes de ton choix Préparation Déposer une datte dénoyautée au cœur d’une feuille de salade. Replier le tout et c’est déjà prêt à être dégusté ! Astuces La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉 La salade peut être remplacée par une tranche de concombre.
Crudités au pâté de chia

à propos de la recette Une recette idéale en toute saison pour introduire une petite portion journalière de bon gras avec les crudités. Ingrédients pour une personne Un choix de crudités, 4 légumes maximum (pour la digestibilité) 50g de graines de chia Environ 5 cl d’eau de mer et 5 cl d’eau douce Facultatif : 1 cuillère à soupe de spiruline en paillettes Préparation Dans un bol, verser les graines de chia avec l’eau de mer, l’eau douce et la spiruline. Bien mélanger et laisser reposer 5 minutes, ceci est le pâté de chia. Verser les crudités dans une grande assiette puis disperser à votre convenance le pâté de chia sur les légumes. Et c’est déjà prêt à être dégusté ! Astuces La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
Crudités au coco pilaf

à propos de la recette Une recette idéale en toute saison pour apporter de la consistance et une note exotique aux crudités. Ingrédients pour une personne Une demie coco arrivée à maturité (coque marron) 3 variétés de fruits doux ou de légumes Des herbes aromatiques Facultatif : deux cuillères à café de spiruline en paillette ou de jus d’herbe d’orge en poudre. Préparation Dans un grand saladier, râper la coco puis ajouter les légumes et les fruits doux choisis après les avoir coupés en petits morceaux ou bien râpés. Ajouter les herbes aromatiques finement hachées puis mélanger le tout. Il ne reste plus qu’à saupoudrer la préparation avec la spiruline ou l’herbe d’orge et c’est prêt à être dégusté ! Astuces La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉 Tu peux ajouter (avant le saupoudrage) un peu d’eau de mer si ce n’est pas assez salé à ton goût.
Le chocolat espagnol

Ingrédients pour une personne 1 à 3 cuillères à café de cacao cru en poudre 1 cuillère à café de miel Facultatif : un mélange d’épices en poudre avec gingembre, piment de Cayenne, cardamone, anis, clou de girofle et cannelle Préparation Dans une tasse agréable verser le cacao cru en poudre, le miel et éventuellement les épices, puis ajouter environ 10 cl d’eau chaude à 50°C. Bien mélanger et c’est prêt à être dégusté ! Astuces Pour les enfants et les adultes qui ont besoin d’un extra de douceur : remplacer les épices proposées par de la vanille en poudre. Si besoin ou envie d’une boisson plus dense ou grasse, ajouter une cuillère à café de purée d’oléagineux (au choix). Si tu as un blender, tu peux remplacer le miel par des dattes dénoyautées et remplacer la purée d’oléagineux par des noix entières. Pour avoir un chocolat au lait délicieux, remplacer l’eau chaude par un lait végétal fait au blender. Rien ne t’empêche de mettre de l’eau froide si tu veux une boisson rafraîchissante. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
Le pâté de la mer

Matériel spécifique requis Blender OU Robot à propos de la recette Cette recette porte bien son nom et il est important de ne pas abuser du gras dans l’alimentation. Pour en savoir plus à ce sujet, je t’invite a lire cet article sur nos réels besoins en lipides. Ingrédients pour une personne 50g de graines de tournesol activées Le jus d’un demi citron Une poignée d’algues séchées (wakamé ou salade océane) 1-2 branches de céleri Un bouquet d’herbes aromatiques de ton choix Un morceau de gingembre Un peu d’eau de mer Préparation Dans un blender ou un robot lame en S, mixer les graines de tournesol avec le jus de citron, le gingembre et un peu d’eau de mer de manière à obtenir une pâte légèrement liquide. Dans un grand bol, couper finement le céleri et les herbes aromatiques, introduire les algues séchées, puis verser la préparation à base de tournesol dessus. Bien mélanger et c’est déjà prêt à être dégusté ! Astuces Tu peux fourrer des champignons avec ce pâté de la mer ou bien l’utiliser comme une sauce. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
La salade fruitée

Ingrédients pour une personne 3-4 nectarines ou pêches ou l’équivalent en mangues 2 épis de maïs doux 2 grosses poignées de tomates cerises multicolores 1 concombre ou 1 courgette 4-5 tomates séchées des herbes aromatiques de ton choix et du gingembre Facultatif : un peu d’eau de mer Préparation Dans un grand bol, couper les fruits en petits morceaux, séparer les grains de maïs de l’épi avec un couteau (en coupant dans le sens de la longueur), couper les tomates cerises en deux, préparer la courgette ou le concombre en spaghetti avec un spiralizer, couper finement les tomates séchées et les herbes aromatiques avec un ciseau à herbes et râper le gingembre. Enfin, ajouter un peu d’eau de mer et mélanger le tout. Astuces Tu peux remplacer les herbes aromatiques par de la spiruline en paillettes. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
L’oeuf d’avocat

Ingrédients pour une personne un avocat mûr (c’est-à-dire bien mou) une pincée de sel de kala namak, le sel noir de l’Himalaya Préparation Épluche la peau de l’avocat avec les doigts en commençant depuis le sommet et en décrivant une spirale. Ajoute un peu de sel de kala namak et croquer dedans ! Tu auras l’impression de manger dans un œuf dur. Astuces Tu peux ajouter des algues sèches de ton choix à la place du sel. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
La salade de la mer

Ingrédients pour une personne 1 concombre (avec ou sans la peau) 300g de tomates cerises ou coeur de boeuf 1/2 citron Un peu d’oignon blanc ou rouge Une poignée d’algues séchées ou fraîches au choix 2 cuillères à soupe d’une huile au choix Préparation Dans un saladier, râpe le concombre et l’oignon puis introduis les tomates préalablement coupées en petits morceaux et le jus de citron. Ajoute les algues et l’huile puis mélange le tout et c’est alors prêt à être dégusté ! Astuces Tu peux ajouter des graines germées ou des herbes aromatiques de ton choix. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
La crème Mont Blanc

Matériel spécifique requis Blender Ingrédients pour une personne 4 à 6 bananes plantains bien mûrs 1 cuillère à café de cacao en poudre ¼ de verre d’eau de mer hypertonique ¼ de verre d’eau douce Facultatif : vanille Préparation Introduire dans un blender les bananes plantains coupées en morceaux, l’eau de mer, l’eau douce et, éventuellement, la vanille. Ajuster les quantités d’eau de mer et d’eau douce en fonction de vos préférences quant au goût salé et à l’onctuosité. Bien mixer le tout et servir dans un bol la préparation onctueuse à souhait. La dernière étape consiste à saupoudrer avec du cacao en poudre. C’est alors prêt à être dégusté ! Astuces Tu peux ajouter des cacao nibs si tu apprécies le côté croquant. Pour manger les bananes plantains crues il faut attendre que leur peau soit noire. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
Leschouxfourrés

à propos de la recette Cette recette porte bien son nom et il est important de ne pas abuser du gras dans l’alimentation. Pour en savoir plus à ce sujet, je t’invite a lire cet article sur nos réels besoins en lipides. Ingrédients pour une personne 2 à 4 feuilles de chou blanc (suivant la taille) 1 avocat 2 tomates séchées un petit bouquet d’herbes aromatiques au choix (coriandre, menthe, origan, etc) 1/2 citron jaune ou vert 2 à 4 feuilles de Nori (ou équivalent avec une autre algue de ton choix) Facultatif : piment frais ou ail ou oignon Préparation Introduire dans un grand bol : les feuilles de Nori coupées en petits morceaux ; l’avocat préalablement coupé en dés ; le jus de citron ; les tomates séchées, les herbes aromatiques hachées finement ainsi que le piment, l’ail ou l’oignon. Mélanger le tout puis laisser reposer quelques minutes le temps que les algues s’imbibent bien.La dernière étape consiste à introduire une portion (entre la moitié et le quart) de cette garniture au beau milieu d’une feuille de chou. Ensuite, replier les bords de cette feuille par-dessus la garniture en prenant soin de terminer par la partie la plus épaisse (cf photo ci-dessus). C’est alors prêt à être dégusté ! Astuces Mettre un cure-dent pour que la feuille de chou reste fermée. La nourriture est toujours meilleure après une gratitude !
Le Spirolange

Matériel spécifique requis Extracteur ou presse-agrume à propos de la recette Recette du jus d’orange à la spiruline – Un jus simple mais efficace ! Ingrédients pour une personne 10 oranges à jus de petit calibre 1 cuillère à soupe de spiruline en poudre ou en paillettes Facultatif : une pointe d’eau de mer Préparation Presser le jus des oranges puis ajouter la spiruline. Mélanger le tout doucement avec une cuillère si, comme moi, vous aimez les gruau de spiruline, sinon fermer le bocal avec un couvercle et secouer vigoureusement. C’est alors prêt à être dégusté ! Astuces La nourriture est toujours meilleure après une gratitude ! 😉
Sivananda ashram au Kerala

Après 10 jours passés à l’Isha Yoga Center, j’ai pris le train pour retourner dans le sud du Kerala, à Marari Beach, une petite station balnéaire qui m’avait séduit par sa douceur et son calme étonnant. Sur sa longue plage quasi déserte après avoir été balayée par un tsunami il y a quelques années, on peut courir des kilomètres sur le sable fin en pleine nature et contempler la vie simple des villageois, des pêcheurs et des enfants construisant des cabanes dans les arbres ou jouant avec les chiens errants. Une ambiance où le temps semble suspendu. La boucle en Inde du sud était bouclée et je serais bien rentré en France si ce n’était pas encore l’hiver, et puis, dans mon programme, il me restait à visiter le Sivananda Yoga Ashram à Neyyar Dam, un lieu isolé en montagne, entouré de forêts et au bord d’un grand lac artificiel. Cela fait environ 10 ans que je pratique quotidiennement le yoga (la partie asanas) en autodidacte, à partir de livres et de vidéos Youtube, à la suite de blessures en course à pied, notamment une sciatique. Comme je n’avais jamais pris de cours, ma pratique était surtout basée sur le ressenti et je ressentais justement le besoin de structurer mes séances. C’est avec cette simple ambition que mes pas m’ont conduit dans cet ashram, pour y suivre un programme gratuit de 2 semaines : le “Yoga Vacation”, sans jamais avoir entendu parler du maître spirituel hindou Sivananda (1887-1963). C’est pourtant ce personnage vénéré qui, à Rishikesh au nord de l’Inde, a fondé la Divine Life Society dont l’objet est d’œuvrer pour la paix et la formation de citoyens pratiquant un « yoga intégral ». Un yoga que l’on peut résumer en ces mots : Servir, Aimer, Donner, Purifier, Méditer et Réaliser (le Soi). C’est grâce à l’un de ses disciples les plus connus, Vishnudevananda, que ce yoga intégral s’est fait connaître sur toute la planète et qu’il existe aujourd’hui 11 ashrams proposant des programmes et des formations pour devenir prof de Yoga. Fort de son succès à l’international, Rishikesh s’est imposé comme étant le berceau du yoga. Fondé en 1978, l’ashram de Neyyar Dam est l’un des plus anciens et des plus réputés. L’édifice, idéalement ombragé pour faire face aux chaleurs de l’Inde est impeccablement tenu avec de belles allées, des peintures murales, des jardins soignés, des statues et de grandes salles de pratique. Chaque jour, quelque 250 visiteurs venus de la terre entière sont encadrés par des professeurs compétents pour découvrir ou perfectionner leur pratique du yoga intégral tout en s’immergeant dans la vie rythmée d’un ashram avec son lot de règles. Comme à chaque fois en arrivant dans un tel lieu, où il n’est pas vraiment permis de sortir ni de manger dans sa chambre, j’apporte ma propre réserve de fruits que je stocke sous mon lit en redoublant de vigilance pour que les fourmis ne trahissent pas mon secret. Ensuite, ma priorité consiste à m’assurer que je vais pouvoir me réapprovisionner pendant la durée de mon séjour. Si ce n’est pas possible, je jeûne ou alors je m’en vais. Cet alignement ferme avec mes valeurs ne m’a jamais privé de quoi que ce soit, au contraire, il m’offre des opportunités étonnantes. Comme à Vipassana où l’un des servant était frugivore et s’est arrangé pour que je puisse manger végétal et cru pendant la retraite ! Chez Sivananda, j’ai pu compter sur deux petites boutiques de fruits qui avaient tout le nécessaire, y compris des cocos et du jackfruit ! Une fois rassuré sur ces points, j’ai pu pleinement apprécier la richesse et la qualité des enseignements théoriques et pratiques dispensés. Le rythme quotidien était de 4h de yoga, 3h de satsang, 1h30 de théorie et 1h de karma yoga sans compter les activités optionnelles. Cela m’a laissé quelques heures de libres pour lire et écrire si bien que je me suis assez vite senti comme un poisson dans l’eau avec ce mode de vie proche de mon quotidien. Avant de partir en Inde, je me visualisais chanter des mantras avec émotions et l’occasion ne s’était pas encore produite. Chez Sivananda je me suis bien rattrapé car ici on chante 1h matin et soir, ainsi qu’en début et fin de chaque activité. J’ai beaucoup apprécié les chants qui m’ont ému et fait verser des larmes de joie. Venu avec la seule ambition de gagner en souplesse et en mobilité, cet ashram s’est révélé être, après Vipassana, la plus belle surprise de ce voyage en Inde, bien au-delà de mes espérances. J’étais venu sur cette terre sacrée pour y trouver l’inspiration en vue de créer l’école pratique du vivant et c’est ici que je l’ai trouvée… Après un séjour de 2 semaines à l’ashram Sivananda de Neyyar Dam pour suivre le programme “Yoga Vacation”, je suis retourné à Kovalam dans mon environnement préféré : le bord de mer. J’ai repris avec plaisir mes petites habitudes : méditation, mouvements, chant et baignade le matin et le soir. Entre les deux : lecture, écriture, gestion de l’activité professionnelle, sans oublier la balade au marché pour faire le plein de fruits. Une vie belle et simple, celle que j’ai choisie, même si je serai ravi de retrouver une vie sociale plus riche en France. J’étais content de partir en Inde et je suis tout aussi heureux de rentrer au bercail lundi prochain. Tout est donc parfait et je savoure pour quelques jours encore le soleil généreux de l’Inde, ses plages et ses délicieux fruits exotiques. Le programme qui m’attend dès mon retour est déjà bien rempli jusqu’à la fin de l’été alors ce temps calme à Kovalam est le bienvenu pour dresser le bilan de ces 5 derniers mois durant lesquels j’ai :-Participé à un stage de désarmement -Vécu l’expérience d’une retraite Vipassana (cf cet article sur la méditation Vipassana)-Suivi la formation en ligne “Ingénierie Intérieure” de Sadhguru.-Suivi le programme “Yoga Vacation” dans un ashram Sivananda.-Visité 6 ashrams + Auroville-Lu une quinzaine d’ouvrages sur l’hygiénisme-Simplifié mon alimentation
Soupes crues à la citrouille ou aux orties

Matériel spécifique requis Blender à propos de la recette Blabla au sujet de cette recette, quand la manger, etc (j’ajouterai ça plus tard) Ingrédients pour une personne Ortie (fraîche ou en poudre) OU citrouille avec la peau 1/2 avocat Un petit bouquet de coriandre Une poignée de wakamé (algues) en paillettes Eau bouillante Facultatif : une pointe de piment Préparation Introduire dans un blender l’ortie ou la citrouille (la couper en petit morceaux), l’avocat & le piment. Ajouter l’eau bouillante avec un volume adéquat pour obtenir une consistance crémeuse en mixant le tout. Verser la préparation obtenue dans un bol et ajouter les algues et la coriandre après l’avoir coupée finement. Mélanger le tout et c’est prêt à être dégusté ! Astuces La coriandre peut être remplacée par le persil ou tout autre aromatique. Le piment peut être remplacé par l’ail. Ortie et citrouille peuvent être mélangées. Le wakamé peut être remplacé par tout autre algue que tu aimes. Les plats sont toujours meilleurs après une gratitude ! 😉
Sri Ramana Ashram et Isha Yoga Center

Le Sri Lanka est plus ouvert au tourisme que l’Inde ce qui fait davantage évoluer les mœurs. Par exemple, sur les plages, le maillot de bain n’attire pas les regards alors qu’il fait figure d’exception côté indien où l’on se baigne tout habillé. Il y a également moins de pauvreté, on ne retrouve pas ici de quartiers insalubres et rares sont ceux qui dorment à même le trottoir au beau milieu de la cohue tonitruante. La fréquentation occidentale n’a pas apporté que des bénéfices, l’usage de drogues (alcool, tabac et autres) s’est également développé. Il y a cependant une constante entre les 2 pays : ils ont tous au minimum 3 questions en bouche quand ils abordent un étranger : De quel pays viens-tu ? Depuis combien de temps es-tu là ? Comment trouves-tu notre pays ? J’ai passé de doux moments en solitaire entre Bentota et Tangalle où certains Sri Lankais me rejoignaient à l’aube sur la plage pour partager ma routine matinale face au soleil et à l’océan. Cependant, je sentais l’appel de la montagne qui se trouve au centre de l’île. Alors, après 7h de bus et 2h de train, je suis arrivé aux abords de Horton Plains, une réserve naturelle qui abrite les plus hauts sommets (environ 2000m) de l’île. Un lieu que j’ai choisi pour son isolement afin de jeûner 3 jours avec des balades dans la jungle. Un petit jeûne de routine où j’ai connu une forte détox émotionnelle déclenchée par la somme indue que j’ai payée à l’entrée du parc. Pour diverses raisons, cela a fait remonter toutes les frustrations, les peurs et les colères liées à mon activité professionnelle. D’ailleurs, sur le moment, pris dans la tempête émotionnelle, j’avais envie de tout arrêter. Je pensais avoir fait la paix avec ces sentiments alors qu’en réalité je les avais refoulés. C’est là où les enseignements de Vipassana ont été secourables en me dévoilant les désirs et les aversions agissant à la source de mes tourments. Cette détox m’a permis de revenir sur des bases saines : suivre ses élans de vie c’est déjà beaucoup et il est important, pour vivre heureux et en paix, de faire confiance dans l’intelligence créatrice et de ne pas avoir d’attentes dans ce processus évolutif que l’on appelle la vie… De retour en Inde, j’ai pris un bus couchette en direction de Tiruvannamalai, un haut lieu de pèlerinage connu pour ses temples et ses ashrams dominés par les 800m du mont Arunachala. Quotidiennement, des milliers de pèlerins, souvent le crâne rasé, parcourent pieds nus les 14 km qui font le tour de cette montagne sacrée. On y rencontre de nombreux petits marchands et des centaines sadhus en robe safran qui font l’aumône, parfois avec insistance. C’est dans les grottes de cette montagne que Sri Ramana Maharshi (1879-1950), considéré comme l’un des plus grands sages de l’Inde, est resté pendant près de 20 ans en contemplation dans le silence. En 1922, un ashram a été fondé pour accueillir la foule de fidèles qui lui rendaient visite pour s’imprégner de son aura et suivre son enseignement essentiellement centré sur la notion du Soi et la question «Qui suis-je ?». 75 ans après sa mort, son ashram qui vit de donations continue d’offrir gratuitement le gîte et le couvert aux milliers de fidèles venus du monde entier qui, aujourd’hui encore, viennent s’y recueillir et passer quelque temps dans le silence et la dévotion au rythme des rituels, des chants, des lectures et des offrandes. Venu sur place pour avoir entendu parler de ce lieu à plusieurs reprises, je ne suis resté que 48h en raison de l’agitation incessante et du bruit permanent de la ville victime de son succès. Juste le temps néanmoins de me procurer un de ses livres “Qui suis-je ?” pour y lire avec intérêt que Sri Ramana recommande une alimentation sattvique, le contrôle de la respiration ainsi que la méditation comme outils pour apaiser le mental en vue de réaliser le Soi. Dans le régime sattvique, on trouve les notions de “pur, essentiel, naturel, vital, énergétique, propre, conscient et vrai”. Un régime sattvique respecte aussi Ahimsa, le principe de ne pas nuire aux autres êtres vivants. L’alimentation vivante est donc sattvique et avec la méditation Vipassana (au plus proche des enseignements du Bouddha) que je pratique quotidiennement, je vois cette visite comme une confirmation que je suis sur le bon chemin… Après un court passage à l’ashram de Sri Ramana Maharshi où j’ai dû quelque peu me défendre des singes, car eux aussi raffolent du jackfruit, j’ai rejoint le centre ville de Tiruvannamalai pour y prendre un bus-couchette à destination de Coimbatore à 350 km de là. Sous un soleil ardent, l’agitation frénétique était à son comble et les klaxonnes surdimensionnés des innombrables bus qui se frayaient un passage dans la circulation dense étaient à rendre sourd. Au milieu de la cohue où l’on m’indiquait un lieu de prise en charge différent chaque fois que je questionnais un chauffeur, je n’ai pas réussi à trouver le bus que j’avais réservé. Submergé par l’énergie intense des lieux, j’ai lâché prise et je suis tout simplement monté dans le premier bus (sans couchette ni toilette) que l’on m’indiquait et, 9h plus tard avec une escale, j’arrivai à destination. Quelques jours plus tard, j’entrai pour la première fois dans l’ashram de Sadhguru, appelé Isha Yoga Center, qui est situé à une heure de bus de Coimbatore. Idéalement isolé au milieu des bananeraies et des cocoteraies, loin de la ville, il est entouré aux trois-quart par une belle chaîne de montagnes recouvertes de forêt. C’était le 26 février et je venais pour participer à Mahashivratri, une fête spirituelle en l’honneur de Shiva qui a lieu de 6h du soir à 6h du matin sur un vaste terrain vague aménagé pour l’occasion. Ouvert à tous, sans obligation de payer une entrée, ils étaient un million à venir de toute l’Inde pour participer à cet événement majeur où les drogues (légales ou non) et les produits animaux ne sont
Quels sont nos besoins en lipides ?

Introduction Depuis 2003, l’OMS et l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture recommandent une consommation en lipides comprise entre 15 et 30%. Ce pourcentage signifie que pour une consommation quotidienne de 2000 Kcal (valeur pour un sédentaire peu actif), entre 300 kcal (15% de 2000) et 600 kcal (30% de 2000) devraient provenir des lipides. Actuellement, un Français moyen consomme 40% de lipides. Chez un crudivore habitué à la crusine à base d’oléagineux, ce pourcentage est parfois compris entre 40 et 60% ! L’excès de lipides est depuis longtemps décrié pour ses effets néfastes sur le système cardiovasculaire et il est maintenant reconnu comme étant la cause principale du diabète de type 2. Les crudivores, eux, se pensent à l’abri car ils consomment des matières grasses crues. Je vous laisse découvrir dans cet article nombre de mécanismes biologiques qui semblent indiquer que l’excès de matières grasses explique bien des échecs survenus lors de la transition vers l’alimentation vivante. La chimie des lipides Le terme lipide désigne les substances huileuses non solubles dans l’eau telles que les graisses, les huiles, les cires, les stérols et les triglycérides. Ils constituent la matière grasse des êtres vivants et ils sont par nature hydrophobes ou amphiphiles (une partie hydrophobe qui repousse l’eau et une partie hydrophile qui aime l’eau). Cette propriété amphiphile est à l’origine des bicouches lipidiques fluides et flexibles qui constituent les membranes biologiques de nos cellules. Les lipides sont officiellement classés en 8 catégories. Les 3 plus connus sont : Les acides gras. Ce sont des chaînes d’atomes de carbone sur lesquels sont fixés des atomes d’hydrogène. Les acides gras sont dits “saturés” ou “insaturés” en hydrogène suivant le nombre de doubles liaisons existantes entre les atomes de carbone (0 double liaison = saturés, 1 double liaison = monoinsaturés, 2 doubles liaisons ou plus = polyinsaturés). Les acides gras saturés sont solides à température ambiante, quant aux mono insaturés et polyinsaturés, ils sont liquides à température ambiante. Plus un acide gras est polyinsaturé et plus son point de fusion est bas. Les acides gras sont aussi classés en cis (caracaterisés par une température de fusion basse) ou trans (suite à l’exposition à la chaleur ou suite à une hydrogénation industrielle). Lorsque les acides gras se stockent en se regroupant par 1, 2 ou 3 autour du glycérol (un alcool naturellement présent dans l’organisme), ils forment alors des mono, di ou triglycérides. Les stérols et ses dérivés que sont le cholestérol, les stéroïdes (testostérone, œstrogène, cortisol) et la vitamine D. Les phospholipides qui sont des constituants majeurs des membranes cellulaires des tissus nerveux. Les acides gras, les stérols et les phospholipides constituent l’essentiel des lipides de l’alimentation humaine. Ce sont tous des constituants des membranes cellulaires dont les cellules dépendent pour maintenir leur structure, s’oxygéner, absorber les micronutriments et évacuer leurs déchets. Les lipides jouent aussi un rôle essentiel dans la croissance, le recyclage des cellules et la production d’hormones. Au début du 21ème siecle, le médecin et chercheur John M. Rose est le premier à avoir identifié les fonctions des acides gras sur la santé et l’importance de maintenir un équilibre adéquat dans l’apport alimentaire des différents acides gras. Il en a déterminé deux en particuliers qu’il a appelé “acides gras essentiels” car notre corps ne sait les synthétiser et il a donc besoin de les trouver dans l’alimentation. Selon Rose, les deux acides gras essentiels sont : L’Acide Alpha-Linolénique (AAL, de la famille des oméga 3). L’Acide Linoléique (AL, de la famille des oméga 6). Ces deux acides gras polyinsaturés sont des briques élémentaires à partir desquelles le corps fabrique 12 autres acides gras. Tous les acides gras constitués à partir d’AAL sont appelés oméga 3, et tous ceux formés à partir d’AL sont appelés oméga 6. Mais tous les oméga 3 et 6 ne sont pas indispensables, seuls l’AAL et l’AL le sont. Les propriétés des lipides Les lipides couvrent une gamme de molécules essentielles au fonctionnement du corps, tandis que les graisses se réfèrent principalement aux triglycérides qui sont une forme de stockage d’énergie. Ainsi, toutes les graisses sont des lipides, mais tous les lipides ne sont pas des graisses. Les graisses végétales ont tendance à être liquides et donc polyinsaturées (sauf l’huile de coco) et les graisses animales ont tendance à être solides et donc saturées (sauf l’huile de poisson). La digestibilité, l’assimilation et l’utilisation des lipides est meilleure quand ils sont polyinsaturés car leur fluidité les rend plus malléables pour le corps qui sait les saturer à sa guise (en ajoutant de l’hydrogène) selon ses propres besoins. Les lipides sont se distinguent des autres macronutriments : Par leur teneur élevée en calories. Tandis que 1g de glucides ou de protéines contient 4 kcal, 1g de lipides en contient 9. Ils sont absorbés directement par le système lymphatique au niveau de l’intestin c’est pourquoi ils entrent dans le sang sans passer par le foie. Leur digestion est lente. 600 calories de lipides peuvent prendre jusqu’à 5h de digestion. Mélangés à d’autres aliments, ce temps de digestion est encore augmenté et un repas de protéines + gras peut rester jusqu’à 10h dans l’estomac. Leur (quasi) absence d’odeur et de goût. On les reconnaît davantage à leur texture. Nos tissus adipeux contiennent 10% d’acides gras essentiels. L’Acide Alpha-Linolénique (AAL, de la famille des oméga 3) et l’Acide Linoléique (AL, de la famille des oméga 6) sont essentiels pour la santé de notre peau et des cheveux, pour le développement et la croissance, le bon fonctionnement du système immunitaire et glandulaire. Les oméga 6 (que l’on retrouve en quantité dans les graines de tournesol, les pépins de raisin, les noix, etc) ont une action proinflammatoire, prothrombique et hypertenseur, alors que les oméga 3 (que l’on retrouve en quantité dans le lin, les graines de cassis, l’onagre, etc), a contrario, ont une action antioxydante, sédative et vasodilatatrice. Les oméga 3 et 6 ont donc des actions complémentaires c’est pourquoi il est recommandé d’équilibrer ses apports en les consommant en
L’histoire du Jeûne & Trek

As-tu des difficultés à jeûner quand bien même tu sais que ce serait bon pour toi ?! C’est pour cette raison que Florian a développé une solution simple : celle de partir en groupe sac au dos pour trekker en pleine nature. On pourrait croire qu’en période de jeûne les forces physiques viendraient à manquer et qu’il ne serait pas judicieux, ni même possible, de marcher toute la journée. Et pourtant… Tout à commencé lorsque Florian a amorcé sa transition vers l’alimentation vivante en 2014, suite à un jeûne spontané (imposé naturellement par son corps) durant lequel il a connu une période de grande forme physique. Troublé par cette expérience qui contredisait ses croyances, en particulier celle selon laquelle on a besoin de manger pour avoir de l’énergie, il s’est documenté sur l’alimentation vivante puis il a tout revu tout ce qu’il croyait savoir sur le sujet. Ébloui par cette expérience prânique tombée du ciel, il a souhaité la reconduire, en vain : tous les jeûnes tentés par la suite furent difficiles, il n’arrivait pas à revivre l’état de grâce auquel il avait goûté. L’idée lui vînt alors de retourner au Canada, un pays qu’il avait traversé par moyen non motorisé en 2015-2016 (lire le récit de l’expédition America Extrema). Florian s’est dit qu’en étant en pleine nature à marcher toute la journée, il ne penserait plus à manger et revivrait cette fluidité du corps et de l’esprit. C’est ainsi qu’en août 2018, Florian est retourné dans les monts Mackenzie en compagnie du réalisateur Damien Artero pour réaliser le documentaire « La Marche Sans Faim » sur une expérience particulière : 2 semaines et 360 km de trek sans manger dans un milieu des plus sauvage qui soit : des montagnes à grizzlis sous le cercle polaire et des dizaines de rivières glaciales à traverser. Ce fut une révélation tant elle a émerveillé Florian sur les capacités du corps humain qui semblent sans limites et sur les bénéfices qu’elle lui a apportés aux niveaux physique, mental et spirituel. Tant et si bien qu’à son retour en France, il ne songeait qu’à reproduire l’expérience, mais plus près de chez lui. C’est ainsi qu’est né le concept de Jeûne & Trek : proposer des treks en jeûnant de 7 jours à des groupes de 20 personnes maximum.
Comment améliorer sa vue ?

Introduction Selon l’OMS, un tiers de la population mondiale présente des troubles de la vision. Parmi eux, on peut citer : la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme, la presbytie, la cataracte, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Personnellement, j’ai porté des lunettes à partir de l’âge de 12 ans pour cause de myopie. Puis, à l’adolescence, ma myopie a augmenté et l’astigmatisme est venu se greffer. Par la suite, tous les 2-3 ans environ jusqu’à l’âge de 30 ans, ma vue s’est détériorée lentement mais progressivement. En 2016, au cours de l’expédition transcanadienne America Extrema, j’ai l’intuition que, prochainement, je n’aurai plus besoin de porter des lunettes. Pourtant, à l’époque, je les porte au quotidien et elles me sont indispensables pour conduire et travailler. C’est cette intuition qui a motivé toutes les enquêtes et expérimentations que j’ai menées par la suite sur le sujet. 10 ans plus tard, ce dont je peux témoigner, c’est qu’après avoir mis en application du mieux possible les conseils que je vous livre ci-dessous, ma vue s’est nettement améliorée et ma myopie a quasiment disparu. Je n’ai plus besoin de lunettes depuis 2018 ce qui me fait dire que, dans la vie, j’y vois plus clair qu’auparavant, et j’espère que ce sera aussi votre cas après la lecture de cet article miro-bolant ! Anatomie de l’oeil L’œil est constitué de six muscles oculomoteurs principaux qui contrôlent ses mouvements et permettent de diriger le regard dans toutes les directions. Cette information est intéressante car 3 des pathologies de l’œil (la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatie) sont en lien direct avec une déformation du globe oculaire due à des tensions dans les muscles oculomoteurs qui n’arrivent plus à se relacher complètement. Cela signifie qu’en favorisant le relâchement de cesdits muscles, grâce à des exercices oculaires spécifiques et en réformant certaines mauvaises habitudes, il serait théoriquement possible de faire régresser certains troubles de la vue. Une possibilité régénérative qui concerne des milliards de personnes dans le monde… Voyons quelles bonnes habitudes et réflexes adopter pour prendre soin de ses yeux et même améliorer sa vue ! Quelles sont les origines des troubles de la vision ? Les études internationales menées sur le sujet (cf “L’histoire du corps humain” de Daniel Lieberman) sont d’accord pour affirmer que la cause numéro 1 des troubles de la vue est le manque d’exposition à la lumière du jour. L’autre problème majeur mis en avant concerne le regard rivé sur un plan fixe, comme un écran ou un livre. Normalement, nos yeux doivent constamment ajuster leur mise au point en fonction des objets que nous regardons, qu’ils soient proches ou lointains. Lorsque cette variation est négligée (comme lors de la fixation prolongée sur un objet), cela entraîne des tensions et de la fatigue au niveau de l’œil. Ce dont l’oeil a besoin pour bien fonctionner Pour bien fonctionner nos yeux ont donc besoin : D’être suffisamment exposé à la lumière du jour. Ce qui signifie passer plusieurs heures par jour dehors sans porter de lunettes de soleil et ouvrir grand les volets et les rideaux dans la maison en journée. De regarder des objets sur différents plans, ce qui se fait naturellement quand on est dehors. Si ce temps à l’extérieur est insuffisant, des exercices, comme ceux que l’on retrouve dans la méthode BATES, permettent d’alterner la mise au point de près et de loin pour détendre les yeux et améliorer leur flexibilité. Plus généralement, une bonne hygiène de vie avec un sommeil suffisant (la fatigue a un impact direct sur la qualité de la vision) des jeûnes réguliers et une alimentation à base de fruits et de légumes crus favorise naturellement la bonne santé des yeux. Quelques bonnes habitudes et réflexes à adopter pour améliorer sa vue En plus des 3 points précédents, on peut ajouter : Si vous passez du temps devant les écrans : Réglez la luminosité, la teinte (évitez la lumière bleue, surtout le soir) et le contraste de l’écran (dans les paramètres ou avec un logiciel) afin qu’il fatigue le moins possible vos yeux. Mettez le dos de votre ordinateur face à une fenêtre (ce qui déjà apportera de la lumière naturelle) et regardez régulièrement dehors des objets à différentes distances pour forcer l’œil à réaliser des mises au point. Par exemple, il existe la règle du 20-20-20 : Toutes les 20 minutes, regardez quelque chose à 20 pieds (environ 6 mètres) pendant 20 secondes pour éviter la fatigue oculaire causée par l’écran ou un livre. Faites régulièrement des detox digitales. Mon astuce : Plus généralement, j’ai remarqué que la marche et surtout la course pieds nus sont très efficaces pour développer la flexibilité des yeux. En effet, pieds nus on va regarder attentivement par terre juste devant soi, puis un peu plus pour anticiper les éventuels objets pointus et, enfin, encore plus loin pour admirer le paysage avant de revenir juste devant soi, etc. Cet exercice naturel force les yeux à réaliser des mises au point sur des objets à distance variables. Quelques méthodes non conventionnelles pour améliorer sa vue Le yoga des yeux Je ne suis pas fan des méthodes ou du yoga des yeux car je trouve que cela prend trop de temps mais certains exercices donnent de bons résultats comme par exemple : Louchez en regardant le bout de son nez puis en regardant entre ses sourcils. Puis, réalisez des rotations lentes avec une amplitude maximale des yeux dans un sens puis dans l’autre. Si ces exercices sont douloureux c’est qu’il y a une marge de progression intéressante, alors continuez jour après jour jusqu’à ce que cela devienne facile. Frottez vigoureusement les paumes de main pendant une quinzaine de secondes puis appliquez les doucement sur vos yeux clos pendant 1 à 2 minutes en mettant toute votre conscience (sans pensées parasites) sur vos sensations oculaires (phosphènes, picotements, etc). On appelle cet exercice le palming. A pratiquer chaque fois que vos yeux sont douloureux. Une fois le palming réalisé, massez vous doucement les yeux avec les paumes.
Colombo

19 février 2025 – Colombo Pour des raisons administratives, j’ai quitté l’Inde il y a un mois pour visiter le Sri Lanka. A cheval entre les mœurs occidentales et indiennes, ici les vaches ne circulent pas librement sur les routes, les poubelles sont d’usage, les trottoirs existent tout comme les machines à laver, et les temples ont réglé le volume de la sono à un niveau raisonnable. Des améliorations bien appréciables pour les touristes fort présents sur l’île de Ceylan dont la capitale, Colombo, laisse présager des saveurs exotiques. Ceci-dit, l’île a conservé quelques spécificités folkloriques incontournables comme ses innombrables stupas, ses statues gigantesques du Bouddha, et ses boulangers en tuk-tuk qui s’annoncent avec la musique lettre à Elise de Beethoven jouée au synthé. Il y a aussi le fameux Paan, une préparation à base de noix d’arec, de tabac et de coquille d’escargot qui est mastiquée pour ses propriétés euphorisantes. Elle teint leurs dents et gencives en rouge sang si bien que les Sri Lankais ne rient pas jaune mais rouge. J’ai principalement passé du temps sur les plages paradisiaques du sud-ouest où l’on peut voir le soleil se lever et se coucher sur l’océan indien et où les fruits comme les mangues, le jack fruit et le durian y sont abondants. J’ai parcouru à pied et à vélo ces espaces côtiers où les chiens sauvages viennent se faire câliner et où l’on peut nager avec les poissons multicolores et les tortues. En parallèle, j’approfondis 4h par jour ma pratique de la méditation et du yoga. Dernièrement, j’ai suivi la formation en ligne “ingénierie intérieure” de Sadhguru qui est un préalable à la transmission d’une pratique yogique tout public appelée “Shambavi” où l’on retrouve des asanas, pranayamas, bandhas et mantras. Dans la partie théorique, on retrouve les enseignements de base du cours en miracle, de la pensée positive, du pouvoir du moment présent et de la compassion, de Vipassana, de la loi d’attraction, etc. L’originalité marquante est que c’est la seule personnalité spirituelle (à ma connaissance) à introduire dans son discours une partie sur l’alimentation et la santé qui soit raccord avec l’hygiénisme. Quelques mots en l’honneur du Jack Fruit : Apparu en Asie au temps des dinosaures, le jack fruit est le plus gros fruit comestible au monde. Il mesure jusqu’à 90 cm de long pour un poids de 40 kg. Il est aujourd’hui cultivé dans la plupart des régions tropicales pour ses qualités nutritionnelles et ses saveurs fortes et sucrées qui ravissent les amateurs. On en trouve assez facilement sur les marchés où il est le plus souvent vendu haché menu avant maturité. Il est ensuite généralement consommé cuit sous forme d’achar ou de substitut à la viande. On le surnomme pour cette raison le “fruit du pauvre”. Avec un peu de chance, on en trouve quelques-uns qui ont échappé à la machette et qui ont eu le temps de mûrir. Au tarif de 40 cts d’euro le kilo, fruit du pauvre oblige, je mange jusqu’à satiété de ce délicieux fruit qui est si nourrissant qu’il donne l’impression de manger entrée-plat-dessert !Surnommé aussi “fruit miracle”, il est parait-il très riche en antioxydants, vitamines, etc mais ça c’est le blabla. Ce qui compte, c’est de manger les fruits que l’on aime car c’est de ceux-là dont on a besoin, d’ailleurs tous les fruits (et légumes) contiennent plein de substances phytoactives très intéressantes pour le corps, pas besoin de courir après. Une autre particularité du jack fruit se cache sous sa peau recouverte de picots qui évoque la peau d’un dinosaure. Le jaquier produit un latex très collant qui se retrouve ensuite sur les doigts, la bouche, le couteau et c’est une galère sans nom pour décoller tout cela (la dernière fois je me suis rasé la barbe pour m’en débarrasser). C’est l’année dernière à La Réunion chez @vivreaunaturelreunion que l’on m’a montré l’astuce qui consiste à utiliser de l’huile (n’importe laquelle) pour ôter le latex en un tour de main.Je relate cette anecdote car elle illustre une propriété chimique intéressante des colles, à savoir qu’elles ne sont pas solubles dans l’eau mais dans l’huile. Et c’est précisément pour cette raison que l’on emploie les huiles (comme l’huile de ricin ou d’olive) pour nettoyer le corps de ses colles. Pour en savoir plus sur les colles que l’on ne vous apprend pas a l’ecole, lisez cet article sur les féculents.
Les clefs d’une bonne digestion

Les principaux rôles du système digestif Le système digestif avec ses 100 000 milliards de microbes (bactéries, champignons, virus et levures) et ses 100 millions de neurones est qualifié de siège de l’immunité et de deuxième cerveau. À juste titre car il est relié à tous les organes du corps et il est capable de produire des anticorps, des acides gras, des hormones, des acides aminés, des vitamines (comme les vitamines du groupe B et K), etc. C’est également le lieu d’assimilation de la nourriture et d’élimination des toxines, c’est encore lui qui produit 95% de la sérotonine (hormone du bonheur) qui se trouve dans notre organisme. Par conséquent, il est dans notre intérêt de prendre connaissance de son mode d’emploi. Depuis plusieurs décennies, avec la banalisation de la nourriture industrielle et non physiologique génératrice de toxines et d’inflammations (cf cette vidéo sur les liens entre lait/gluten et maux de ventre), avec l’utilisation fréquente d’antibiotiques et de vaccins qui mettent à mal la flore intestinale et le système immunitaire, etc, de nombreuses maladies du système digestif sont apparues. De plus en plus d’intestins sont désormais en état inflammatoire chronique, contiennent de nombreux déchets et ont une flore intestinale déséquilibrée. Des rapport d’autopsie ont même révélé que les 600m2 de muqueuses digestives stockent jusqu’à 2 kilos de déchets indésirables (fécalomes, calculs biliaires, mucus durci, cellules mortes, métaux lourds, parasites, etc). Toutes les maladies ont une composante émotionnelle et il semblerait que cela soit particulièrement vrai pour les troubles intestinaux. En outre, le système digestif étant interconnecté à toutes les parties du corps, les approches complémentaires (sur la sphère psychologique ou posturale) donnent parfois de bons résultats. Quoi qu’il en soit, que vous ayez ou non des troubles digestifs aiguës et qu’ils soient liés ou non à des causes externes, il existe des bonnes habitudes simples et gratuites qui peuvent apporter de grands bénéfices à votre système digestif. Notre éducation a instillé en nous la fausse croyance que ce qui est complexe est plus efficace que ce qui est simple. Je suis convaincu du contraire. C’est la nature, avec ses cycles et ses éléments, qui nous a donné la vie, et c’est elle qui est le plus apte à aider notre corps à s’autoguérir. 7 pratiques simples et naturelles pour favoriser une bonne digestion Suivre les cycles naturels en mangeant entre 10h et 18h (heure solaire) Nous avons une biologie d’animal diurne et nos sécrétions digestives ont principalement lieu en journée, plus particulièrement vers midi. C’est donc quand le soleil est haut dans le ciel que le repas le plus important de la journée devrait avoir lieu. Manger à heure fixe facilite aussi la digestion. Bien mastiquer, sans regarder d’écran et sans parler Manger devrait être une méditation où l’on se connecte aux sensations que la nourriture suscite dans le corps et où l’on respire en conscience entre chaque bouchée. Pour faciliter le travail stomacal, tous les aliments solides devraient être rendus liquides par la mastication. Elle permet aussi au pancréas et intestin grêle d’estimer quelles quantités d’enzymes, de sucs et de minéraux libérer. En outre, elle est apaisante (en activant l’hippocampe), augmente le plaisir gustatif et permet de manger moins. L’habitude que les humains ont pris de se réunir à table autour d’un repas est vraiment à revoir, ce n’est pas le lieu pour cela ! Manger les fruits seuls et avant les repas Car ils ne se digèrent pas dans l’estomac, où il ne font que transiter, mais sont assimilés au niveau de l’intestin grêle. Manger des fruits alors que l’estomac est déjà occupé provoquera des troubles digestifs, d’autant plus si vous y êtes sujet. Suivre les bonnes associations alimentaires Le moins vous transformez et mélangez vos aliments (4-5 est un maximum) et plus vos repas seront digestes. En outre, certaines combinaisons sont à éviter, comme : Gras – sucré – salé / fruits -oléagineux / féculents – protéines. Pour en savoir plus, lire cet article sur les associations alimentaires. Consommez des plantes qui favorisent la digestion Toutes les plantes aromatiques empêchent les putréfactions et aide à la digestion. Certaines sont carminatives (elles purifient et nettoient les intestins) comme la coriandre, la menthe, l’origan, l’anis, le basilic, etc. D’autres sont cholérétiques et cholagogues (elles favorisent la production et l’excrétion de bile) comme le curcuma, le gingembre, le céleri, etc. Ne mentalisez pas, incorporez celles que vous aimez à vos aliments. Être présent à soi Prendre au moins 10 minutes après le repas pour se reposer en restant immobile et conscient des sensations du corps. Une marche postprandiale en pleine conscience de 15 minutes sera également bénéfique. Se familiariser avec la position accroupie Pratiquée au moins 10 min par jour, elle améliore la respiration, la circulation des fluides et énergies, la digestion et la souplesse du bas du dos. C’est aussi la position idoine pour aller à la selle comme nous l’explique Bernatd Clavière dans la vidéo ci-dessous. https://youtu.be/SKO-YIbO-Eo?si=DOJTMOw2cl8bBJFF L’importance d’un bon transit D’après les statistiques, un Français sur trois souffre de constipation. Cela signifie, selon la définition officielle de l’OMS, qu’un tiers de la population va moins de trois fois à la selle par semaine. Du point de vue hygiéniste, on considère qu’il devrait y avoir un passage à la selle par repas, c’est-à- dire 2 à 3 par jour, voilà le rythme naturel d’évacuation selon Mère Nature. C’est donc la quasi-totalité de la population qui est constipée… Lorsque l’on mange des fruits et des légumes crus, ceux-ci sont digérés et éliminés en 12h à 24h selon que le transit est fonctionnel ou ralenti. Lorsque l’on mange de la nourriture industrielle ou cuite, des aliments raffinés pauvres en fibres ou des produits animaux, ceux-ci restent entre 24 et 48h dans le corps. Cette nourriture non physiologique (déjà source de toxines) qui passe un temps prolongé dans l’intestin est soumise à des fermentations (émission de gaz) et des putréfactions (odeurs nauséabondes) qui eux-mêmes génèrent d’autres substances nocives. Les nombreuses toxines qui en résultent agressent la muqueuse intestinale et altèrent la
Auroville

22 janvier 2025 – Auroville Déjà plus de 2 semaines que j’arpente avec joie et curiosité le Kerala, une magnifique région tropicale bordée par la mer d’Arabie. Situé au sud de l’Inde, ce secteur très boisé a pour emblème et principale richesse : le cocotier. Après un printemps et un été chargé et intense, j’ai quitté la France début novembre pour participer à un stage de tantra en République Tchèque pour recevoir et pratiquer le désarmement. Une technique particulière (détaillée sur cette page) ayant pour objectif de libérer certaines tensions physiques et émotionnelles stockées dans le corps. C’est donc délesté de quelques tensions que je suis arrivé en Inde pour la première fois avec l’intention d’y rester 5 mois afin de visiter des ashrams (celui de Amma, Sadhguru et Sivananda, entre autres), des communautés (Auroville) et certaines montagnes du Tamil Nadu (une région voisine au Kerala) peuplées de singes, d’éléphants et de tigres . C’est non loin de ces réserves que j’ai prévu d’organiser un jeûne et trek en février. La magie de la vie m’a d’ailleurs fait rencontrer par pur hasard dans les traboules de Kovalam un ancien trekkeur !…. J’apprécie particulièrement ce pays pour sa douceur (T entre 25-30 degrés), ses excellents fruits exotiques ainsi que le calme et la bienveillance des Indiens. Déjà quelques surprises comme la quasi absence de poubelles, de machines à laver et de code de la route (semble-t-il ) malgré la très grande densité de population (1,4 milliard). À mettre en contrepoint avec la quasi absence d’alcool, de cigarettes et de viande (en tout cas dans certaines régions), un contexte qui favorise sans aucun doute l’inclination pacifique de ce peuple. Je me plais jusqu’à présent à me laisser traverser par l’Inde et ses paradoxes, comme celui de trouver la paix au milieu de l’agitation ambiante où se mêlent richesse et pauvreté au milieu de senteurs aussi diverses que variées. Après une retraite vipassana de 10 jours (lire cet article pour en savoir plus), une technique de méditation qui consiste à voir ce qui est réellement, j’ai effectué une journée aventureuse en bus en direction de Munnar, une station de montagne, avec vue sur le 2ème plus haut sommet de l’Inde, qui se gagne au prix de quelques frayeurs routières et à renfort de grands coups de klaxonnes. Ce massif montagneux qui culmine à 2700 m avait attiré mon attention alors que je préparais mon voyage en Inde depuis la France. Le relatif isolement de ce secteur ainsi que les informations glanées sur internet n’avaient décidé à organiser un jeûne et trek hivernal aux abords de cette montagne, en prévoyant de réaliser le repérage sur place un mois avant. Hélas, c’était sans anticiper l’impossibilité de se procurer une carte géographique de la région et le manque d’intérêt des guides, habitués aux balades à la journée, pour organiser un trek sur mesure comme le mien. En réalité, les coteaux de ce massif sont presque entièrement consacrés à la culture du thé, ce qui limite fortement les possibilités de balades. Le groupe “Tata Tea” en est le propriétaire et les accès sont réglementés en accord avec l’administration des réserves naturelles qui gère le flux quotidien de milliers de touristes. Il n’y a pas de place pour l’aventure ici même si la région avec ses lacs et ses cascades est fort charmante. On pourrait se demander pourquoi cultiver autant de thé ? Ces arbustes aux feuilles amères peu ragoûtantes qui contiennent deux fois plus de caféine que le café ? C’est pour contrebalancer la consommation matin – midi – soir de féculents (blé et riz). En effet, le thé (comme le café et l’alcool) est un excitant qui vient compenser “l’effet-cul-lent” ou “le-fait-cul-lent” ! Après les montagnes de Munnar et le très relatif isolement dans le deuxième plus haut massif de l’Inde, j’ai rejoint en bus-couchette (une expédition à elle seule pour simplement trouver le bus au milieu de la cohu et des retards) la ville de Pondichéry et ses 1,2 millions d’habitants. J’ai pour habitude de bouder l’effervescence des grandes villes et, plus généralement, des lieux touristiques, mais cet ancien comptoir français qui a laissé son empreinte dans bien des noms de rue fait partie des incontournables lieux de visite. On y trouve notamment dans le quartier blanc, propre, calme et bien arboré, l’ashram de Sri Aurobindo, l’un des deux fondateurs (avec la Française Mirra Alfassa alias “la Mère’) d’Auroville. Ailleurs à Pondichéry, l’agitation dense et un joyeux désordre règnent en maître dans les rues bondées où, en l’absence de trottoirs et dans un concert de klaxonnes ininterrompu se côtoient, au milieu de déchets en tout genre, les piétons, les deux roues, les voitures, les chiens errants, les chèvres et les vaches. C’est dans ce chaos organisé ou la vigilance est de mise à chaque instant que j’ai pu récupérer un ordinateur portable et reprendre du service, notamment avec la rédaction d’un article sur Vipassana (cf plus haut). Ces quelques jours de visite à Pondichéry m’ont permis d’apprécier à sa juste valeur le calme, la propreté et l’ambiance verdoyante d’Auroville. Cette petite ville de 3500 habitants qui accueille chaque jour autant de visiteurs du monde entier est une véritable oasis de paix. Née d’une vision de Sri Aurobindo et de la Mère (dont les portraits sont affichés dans chaque bâtiment) dans les années 70, cette cité est sortie de nulle part au milieu d’un désert où 2 millions d’arbres ont été plantés. On peut aujourd’hui y circuler librement à vélo le long de ses innombrables sentiers agréablement ombragés. Une des singularités d’Auroville est qu’elle n’appartient (acte du parlement) à personne mais à l’humanité. Créée en 1968 suite à une vision de Sri Aurobindo, cette cité se veut au service de la vérité et être un exemple concret de l’unité humaine. En théorie, quiconque peut résider dans ce haut lieu spirituel à condition d’être le serviteur volontaire de la conscience divine. Pour moins de 10 euros par jour, on peut loger dans des chambres minimalistes et
Comment purifier l’esprit avec la méditation ?

“C’est seulement quand on comprend que toutes les choses extérieures, toutes les constructions mentales, tous les efforts matériels sont vains, inutiles, s’ils ne sont pas entièrement consacrés à cette Lumière et à cette Force d’en haut, à cette vérité qui essaye de s’exprimer, que l’on est prêt au progres decisif. Quand on s’ouvre à l’esprit au-dedans de soi, il vous donne un premier avant-goût de cette vie supérieure qui seule vaut d’être vécue, alors vient la volonté de s’élever vers cela, l’espoir d’y atteindre, la certitude que c’est possible, et finalement la force de faire l’effort nécessaire et la résolution d’aller jusqu’au bout.” Mirra Alfassa alias “La Mère”, fondatrice d’Auroville en Inde Introduction La souffrance est un mal si universellement répandu que son origine, quand elle n’est pas vue comme une fatalité, est abscons. Curieux de nature et voulant prendre à bras le corps ma propre souffrance, j’ai consulté, au cours des 10 dernières années, plusieurs thérapeutes, des mentors, des médiums, des clairvoyants, des astrologues, numérologues, des chamans et j’ai participé à de multiples ateliers de développement personnel, de tantra, de désarmement, des cérémonies chamaniques et lu une centaine de livres sur la sphère psychologique. J’ai jusqu’ici rarement abordé mes expériences dans ce domaine (que j’étudie au moins à temps égal avec l’hygiénisme) car je considère que ce n’est pas ma spécialité. Et puis, en décembre 2024, en Inde, j’ai participé à ma première retraite Vipassana et là, j’ai su que j’avais trouvé l’enseignement que je cherchais depuis 10 ans, celui qui va à la cause des causes de la souffrance tout en purifiant l’esprit. Une surprise de taille m’attendait car les principes qui sont au cœur de cet enseignement, transmis à l’origine par le Bouddha, complète à merveille l’enseignement d’Irène Grosjean qui vise à purifier le corps. Je vous livre dans cet article, avec mes mots, ce que j’ai entendu, retenu et compris de cette retraite Vipassana. Définitions et préalables Dans cet article, le terme “esprit” regroupe les concepts de “mental’ et de “conscience”, il désigne l’ensemble des faits ou phénomènes produits par le fonctionnement psychique et cérébral d’un être humain ainsi que leurs résultats (émotions, sentiments, états d’âme, désirs ou encore psychologie de l’individu). Le mental (c’est-a-dire les fonctions intellectuelles, la pensée et le raisonnement) est un mécanisme d’interprétation de la réalité afin que l’individu puisse se positionner, s’adapter, se défendre, décider ou anticiper certaines situations. Le Moi ou Ego est constitué de : La matière dont le corps physique est constitué. D’énergies mentales liées à ce que l’on pense, ressent, réagit et reconnaît. L’éveil total est un état libre de souffrances ou l’on ne s’identifie plus au Moi, c’est à dire que l’on ne s’identifie plus à ses pensées, émotions et sensations. Il y aurait 4 stades progressifs d’éveil. L’humain mode d’emploi Un être humain est constitué d’un esprit et d’un corps qui sont intriqués, comme le yin et le yang. L’un influence l’autre et vice versa. Toute pensée a le pouvoir de créer dans le corps des sensations agréables ou désagréables. Par exemple, les émotions (du latin movere qui signifie “ébranler”) que l’on ressent naissent du point de rencontre entre le corps et l’esprit. Elles sont le résultat de l’interprétation d’un événement factuel par le mental. Comme l’écrit Eckhart Tolle dans “Le pouvoir du moment présent” : Les émotions ont trait à la perte de conscience de la nature spirituelle de qui nous sommes réellement. L’amour, la paix et la joie ne sont pas des émotions, ils constituent notre état de base lorsque l’on est équanime dans le moment présent, sans identification au Moi. Toute négativité (peur, colère, aversion, etc) engendrent un changement de la respiration et une modification des sensations dans le corps dues à des réactions biochimiques (hormones). D’où l’importance de purifier l’esprit, sans quoi celui-ci peut nous faire vivre l’enfer sur terre. Nous avons 6 sens qui créent notre réalité : la vue, le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et, le sixième, la pensée. Les objets (au sens large) qui entrent en contact avec le corps créent des sensations via les 6 portes sensorielles nées de l’assemblage entre l’esprit et la matière. Le mental catalogue agréable (et crée alors un désir) ou désagréable (et crée alors une aversion) tout objet qui entre en contact avec le corps et crée des sensations. Lois naturelles versus fausses croyances Une des lois fondamentales de la nature est la loi de l’impermanence : tous les phénomènes physiques et mentaux apparaissent puis disparaissent dans le temps, ils n’ont pas d’existence propre (le non-soi). Si l’on s’identifie à son Moi (ce qui est le cas à moins d’être éveillé) nous devenons l’esclave de nos 6 sens et des sensations impermanentes qu’ils génèrent. On crée alors des attachements (désirs) et des aversions, qui sont des stratégies du mental pour être heureux et se protéger. Alors qu’en réalité, en créant des désirs et des aversions, nous attirons à nous les situations où l’on va souffrir du manque et vivre ce que l’on craint. Le principe précédent est une autre loi naturelle bien connue appelée loi de l’attraction, que l’on pourrait résumer en ces termes : “On est uni à ce que l’on ne veut pas. On est séparé de ce que l’on veut.” Autre principe à connaître : plus on crée de désirs et d’aversions et plus ils se multiplient, comme des arbres qui donneraient de nombreux fruits donnant à leur tour de nombreux arbres. Si bien qu’il devient à un moment donné vital de sortir de ce cercle infernal. Nous avons la croyance que pour se prémunir du monde extérieur et répondre à nos besoins, nous avons besoin de réfléchir à nos problèmes récurrents et d’élaborer des stratégies. Voilà pourquoi nous laissons notre mental être le maître de la maison au lieu d’en être le serviteur. Hélas, cela est vain car la pensée est liée au passé et ne peut apporter des solutions à des problèmes qu’elle a elle-même créés. Comme le disait Albert Einstein : “On ne peut
Paris

3 novembre 2024 – Paris Dans les semaines qui ont suivi cette première rencontre « des amis d’Irène », j’ai ressenti le contre-coup d’un rythme de vie trop soutenu depuis le printemps avec des événements qui s’enchaînent les uns derrière les autres. J’avais heureusement trois semaines de répit devant moi pour me ressourcer dans les Pyrénées orientales avant la prochaine activité : l’animation d’un jeûne & trek dans l’Aude pour lequel il me restait seulement à réaliser le repérage des lieux. C’est ainsi que 13 joyeux & dynamiques aventuriers du vivant, pieds nus, en sandales ou en chaussures, ont célébré les premiers jours de l’automne avec un jeûne hydrique de 7 jours autour du Pech de Bugarach. Tout en composant avec une météo fraîche, humide et imprévisible, nous avons marché quotidiennement de 15 à 30 km dans les majestueuses forêts du massif des Corbières. Au total : 4000 m de dénivelé et 120 km de marche. Après cette aventure intense où l’énergie particulière de la région n’a laissé personne indifférent, je disposais d’un mois encore en métropole pour préparer mon voyage en Inde (de novembre à avril), animer une semaine de Jeûner pour changer dans la vallée d’Abondance, avant de descendre à Toulon pour participer à la dernière projection de l’année de L’Empreinte. Un séjour de quelques jours dans le Var qui était l’occasion de revoir des amis et de se réunir autour d’un délicieux repas végétal et vivant en chantant des mantras avec Caroll à la guitare et moi au ukulélé ! Tout était alors prêt pour l’Inde et il me restait une semaine pour ralentir, me diriger progressivement vers Paris en rendant visite à ma famille et faire le bilan de la saison écoulée. C’était sans compter sur une panne de voiture (Free Your Van est actuellement immobilisé dans un garage vers Grenoble), le plantage de mon site internet et une belle crise de détox (toux et voix enroué). Il m’a fallu faire du stop pour aller du garage à la gare la plus proche. 1h30 d’attente avant qu’une secourable conductrice me propose de me déposer à la gare de La Tour du Pin juste à temps avant que mon train ne parte. La situation me semblait chaotique jusqu’à ce que j’aperçoive sur le tableau de bord de la voiture la présence d’une statuette représentant Ganesh. Ce clin d’oeil de la vie (un parmi d’autres) est de bon augure et je pense donc être entre de bonnes mains… Avec beaucoup d’huile de coude (ça change du ricin ;-)), j’ai pu, in extremis, mettre toutes mes affaires en ordre avant le départ. Il ne me reste plus qu’à publier la newsletter de novembre et prendre mon avion demain lundi à Orly pour me rendre, tout d’abord, en République Tchèque. J’ai en effet prévu une escale de 8 jours dans ce pays afin de participer à un stage de désarmement (une pratique détaillée ici). Ce n’est qu’une fois bien « désarmé » que je foulerai pour la première fois le sol indien avec l’intention d’y vivre de magnifiques aventures intérieures et extérieures….Rendez-vous le mois prochain !…
Quid des jus de fruits frais en alimentation vivante ?

“Les jus de fruits frais purifient l’organisme, les jus de légumes frais le restaure.”Dr Norman Walker Le sucre naturel est la première source d’énergie du vivant Nous avons tous besoin d’énergie pour vivre, assurer nos fonctions biologiques, nous défendre des agressions, pour nous régénérer, etc, et la source d’énergie la plus efficace qui soit pour nos cellules est le sucre que l’on trouve sans transformation dans la nature. Même si le corps est capable de produire de l’énergie à partir des lipides (comme c’est le cas en jeûne), cette voie de secours alourdit grandement la digestion et elle est coûteuse en énergie, c’est pourquoi elle n’est pas optimale pour le corps (cf l’article sur le régime céto-carné). Si nous ne tirons pas principalement notre énergie via les sucres simples des fruits, nous irons les chercher dans les amidons (producteur de colles, cf l’article sur les méfaits de la cuisson) ou dans les produits animaux (qui contiennent des hormones de stress qui sur-excitent l’organisme en lui donnant une fausse sensation d’énergie, ce qui atrophient les surrénales, cf l’article sur le régime céto-carné) ou bien dans des excitants, qui épuisent le système nerveux et conduisent au burn-out, tels le sucre raffiné (que l’on retrouve dans les sodas, les gâteaux, les confitures (y compris « fait maison »), etc), le café, le thé, l’alcool, etc. Ces trois autres sources d’énergies secondaires sont toutes addictives, acidifiantes et délétères. Dans les années 1970, le célèbre hygiéniste Herbert Shelton déplorait déjà cette peur du sucre naturel des fruits, instillée malignement par les lobbys (agro-alimentaires et pharmaceutiques), qui se propage jusque sur les bancs des écoles de naturopathie par manque de pratique de l’alimentation vivante et par perte du bon sens. Jeter le discrédit sur l’innocuité des fruits, cet aliment de prédilection pour notre organisme, est une manière de priver le consommateur de l’accès aux informations qui lui permettraient d’opter consciemment pour une alimentation pourvoyeuse de vitalité, de joie et de santé. Pourquoi nous priver de ces informations capitales pour notre santé ? Tout simplement parce que ceux qui ont le pouvoir de publier des “études” et de nous informer à grande échelle sur l’alimentation ont davantage intérêt (comme on peut l’entendre sur Sud Radio avec le Pr Raoult) à ce que le consommateur achète des céréales, des produits animaux et de la nourriture industrielle plutôt que des fruits & des légumes. Produire de fausses études pour étouffer celles qui sont pertinentes est une stratégie parfaitement rodée qui était déjà à l’œuvre dans les années 1950 au sujet des dangers du tabac (cf le film d’ARTE : « La fabrique du mensonge »). Des conflits d’intérêts qui brouillent les pistes Quand bien même il existe des cliniques (comme celle de Gabriel Cousens et du Dr Robert Morse aux USA) qui soignent les diabétiques avec l’alimentation vivante (en faisant la part belle aux fruits), de fausses études (motivées par des conflits d’intérêts) induisent en erreur. « À une époque, le fructose était conseillé aux diabétiques, car le fructose a un faible impact sur le taux de glucose dans le sang. S’appuyant sur cette caractéristique, un avis scientifique de la EFSA a conduit l’Union européenne à autoriser en 2013 une allégation de santé sur le fructose. Mais la réputation du fructose s’est ensuite dégradée. Simone Lemieux de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) affirme que « lorsqu’il est consommé en grande quantité, le fructose fait augmenter le taux de triglycérides dans le sang, ce qui constitue un facteur de maladie cardiovasculaire et de résistance à l’insuline. » Wikipédia Il est important de comprendre que toutes les études qui prétendent que le fructose serait dangereux pour la santé sont réalisées sur des rats à qui on injecte de fortes quantités de fructose pur. Il s’agit-là d’une expérience aussi absurde que d’injecter à des humains de l’oxygène pur (ce qui est mortel) et d’en conclure que ce gaz est toxique ! C’est pourquoi le fructose pur que l’on retrouve dans le sirop de maïs (qui est chauffé et ne contient aucune fibre) n’est pas comparable à celui que l’on retrouve dans les fruits. Ce sont ces rumeurs absurdes au sujet du fructose qui ont motivé un de mes amis, Hervé Deschamps, à mener des expériences sur sa glycémie. A l’aide d’un capteur (marque FreeStyle), il a suivi pendant plusieurs jours l’évolution de sa glycémie au fil des repas et de son activité physique. Jus de fruits frais VS jus de fruits pasteurisés Expérience n°1 : Avec un litre de jus de pomme frais (13 pommes Gala passées à l’extracteur) Contrairement à ce que l’on peut entendre bien souvent, y compris dans le milieu de la naturopathie, les jus de fruits frais sont les aliments les plus vitalisants et détoxifiants (Lire Robert Morse « Le miracle de la détox » et Norman Walker « Des jus de fruits et de légumes frais » pour en savoir plus) qui soient. Les jus de fruits frais sont même utilisés avec succès dans certaines cliniques (comme celle du Dr Morse aux USA) pour régénérer le système nerveux (car il est très gourmand en énergie) et revitaliser les personnes épuisées. Même si cela peut paraître contre-intuitif, les jus de fruits frais ne déstabilisent pas la glycémie (c’est-à-dire qu’elle reste entre 0,7 et 1,6 g/l, une fourchette saine). Ceci pour au moins 3 raisons : Les jus (de fruits ou de légumes) contiennent toujours quantité de fibres solubles et insolubles qui ralentissent l’absorption des sucres et avertissent le foie que du fructose arrive afin qu’il se prépare à le recevoir. Lorsqu’ un aliment est cru, le corps métabolise, assimile et élimine beaucoup plus facilement les nutriments, les différents sels, les minéraux et les principes phyto-actifs présents. En outre, selon certaines sources (cf Georgia Knap, génie autodidacte connu pour sa méthode de rajeunissement), les fruits crus contiendraient une insuline naturelle. Les fruits contiennent majoritairement du fructose qui est métabolisé par le foie en lactate (25%), glycogène (15%) , triglycéride (10%) et glucose (50%) en fonction des besoins de l’organisme (cf diagramme 1). En outre, la régulation de la glycémie sanguine (via l’insuline) est
Alimentation vivante VS médecines traditionnelles

Lorsque l’on prend conscience des méfaits de la cuisson, en particulier des féculents, comparés aux nombreux avantages de la consommation de végétaux crus, il est légitime de se demander pourquoi les médecines multi millénaires, telles l’ayurveda et la médecine traditionnelle chinoise, préconisent des cures de riz et la consommation de légumes cuits tout en décourageant bien des personnes, en fonction de leur profil, de consommer des fruits et légumes crus. Je propose ci-dessous quelques pistes de réflexions pour expliquer ce paradoxe apparent… Aux origines de l’ayurveda et la médecine traditionnelle chinoise Tout comme l’ancêtre de la médecine allopathique est la médecine hippocratique, l’ancêtre de la médecine ayurvédique est la médecine jaïne, qui prônait déjà le végétal cru, et l’ancêtre de la médecine chinoise est la médecine bigu (mêmes recommandations que la médecine jaïne). Pour preuve, il existe encore en Inde des centres ayurvédiques où l’on préconise la nourriture végétale et cru. Cependant, ces médecines ancestrales ont toutes évolué au fil du temps et elles sont devenues de plus en plus symptômatiques. Ce qui signifie que l’on se soucie davanatge de stopper l’inconfort lié aux symptômes que de remédier à leurs véritables causes. « Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement est-il possible de l’aider. »Hippocrate La médecine chinoise et ayurvédique sont par trop considérées comme la nouvelle bible par les occidentaux avec les travers qu’une foi aveugle peut entraîner. Il y a beaucoup à prendre de ces enseignements mais il y aussi des éléments non négligeables à délaisser. Séparer le bon grain de l’ivraie reste un précepte gage de discernement valable en tout temps. Même si ces médecines sont des systèmes de santé performants, elles demeurent rattachées à un contexte culturel & environnemental donné où l’on mange cuit, notamment des céréales. Pourquoi choisir la culture de céréales plutôt que celle des fruits alors que le rendement des vergers est supérieur à celui d’un champ ? Peut-être, c’est une hypothèse, à des fins économiques, démographiques ou même politiques. En effet, nous sommes largement influencés par ce que nous mangeons. Manger de la viande enclin à la prédation. Manger des céréales enclin à la domestication (comme les tiges de blé bien alignées et toutes de même calibre). C’est pourquoi je suis convaincu que la consommation de féculents cuits favorise, via la présence de déchets colloïdaux (cf l’ article sur les féculents), la soumission des peuples et l’instauration de castes. Une idée que l’on retrouve dans le livre “Zomia ou l’art de ne pas être gouverné” de James C. Scott où l’auteur explique que l’administration chinoise classe en “cru” ceux qui refusent de se soumettre à l’administration chinoise et en “cuit” ceux qui se soumettent à l’autorité… Pourquoi les médecines traditionnelles doivent évoluer ? Si, comme il y a plusieurs siècles, nous vivions encore dans un environnement naturel non pollué, sans stress, au contact des éléments et avec une vie active physiquement, alors une alimentation dite “méditerranéenne”, c’est-à-dire essentiellement végétale (mais pas que) serait pleinement satisfaisante. Les zones bleues du monde où vivent des centenaires en bonne santé (de moins en moins nombreux malgré la croissance démographique) en est la preuve. Si nous vivions dans ce même contexte, nous ne poserions pas toutes ces questions sur l’hygiène de vie et l’alimentation idéale. Tout cela coulerait de source et les traditions n’auraient qu’à se répéter pour le plus grand bien de tous. Seulement, dans notre contexte moderne avec les différentes sources de pollution, la surmédication et vaccination, la nourriture industrielle et la sédentarité, les pratiques de santé ancestrales valables à une époque se révèlent insuffisantes pour régénérer nos organismes contemporains dévitalisés, déminéralisés et saturés de toxines en tout genre. D’où la nécessité de faire évoluer l’hygiénisme et les médecines traditionnelles pour répondre aux caractéristiques modernes de notre environnement et des êtres humains qui le compose. Les préceptes, quand bien même pertinents, datant d’il y a quelques milliers d’années ou même seulement quelques siècles, doivent être réactualisés. Nous sommes également à une époque (celle du Verseau) où ne pouvons plus appliquer des préceptes sans les comprendre et sans se reconnecter à son ressenti. On sent bien, par exemple, que les conseils alimentaires ayurvédiques qui font la part belle aux aliments cuits avec des protocoles diététiques très précis ne font plus sens pour de plus en plus de personnes. Tous les animaux sur cette planète mangent cru et s’en portent bien, alors par quelle intervention divine devrions-nous cuire nos aliments pour être en bonne santé ? Pourquoi seraient-ils contre-indiqué pour certains individus de manger cru ? Les praticiens de santé naturelle ne semblent pas véritablement considérer que les profils naturopathiques, ayurvédiques ou autres sont avant-tout des profils de maladies et non de personnes, et que ces profils peuvent évoluer avec l’amélioration du terrain. Que vous soyez ou non un adepte des médecines traditionnelles, êtes-vous véritablement satisfait de votre état de santé ? Si tel est le cas, vous ignorez probablement le principe de la pleine santé. Et si vous n’êtes pas satisfait de votre santé malgré tous vos efforts, sans doute estimez-vous que cela est dû aux différentes formes de pollution. Dans les deux cas de figure, votre réflexion se trouve dans une impasse. D’une part les véritables capacités du corps humain sont sous-estimées, d’autre part la pollution représente la part émergée de l’iceberg. Dans notre société contemporaine, devenir centenaire (en étant le plus souvent grabataire) semble être un demi miracle. Pourtant, on est très loin d’imaginer ce que peut offrir le corps humain en termes de santé et de longévité lorsqu’on utilise son corps avec le bon mode d’emploi. En réalité, quand on n’est pas satisfait d’un modèle de santé, il faut savoir remettre ses fondations en cause. Personnellement, le modèle qui me parle est celui de la pleine santé, de l’alimentation vivante et de la médecine dite “régénérative”, ce merveilleux héritage que nous a laissé Irène Grosjean. Médecine régénérative VS médecine d’équilibre Les médecines hippocratique, ayurvédique et chinoise sont parfois appelées des
Perpignan

7 septembre 2024 – Perpignan Après l’anniversaire d’Irène, je me suis arrêté quelques jours en Bourgogne pour rendre visite à ma famille et des amis. C’est en ces terres natales que j’ai fêté mes 40 ans le 9 août, seuil symbolique que j’ai célébré en m’offrant un billet d’avion pour l’Inde où je résiderai de novembre à avril prochain dans l’optique de m’inspirer du mode de fonctionnement des ashrams en vue de mettre sur pied l’école pratique du vivant. Après ce bref intermède bourguignon, Free Your Van m’a conduit dans les Vosges où j’ai animé le troisième jeûne & trek de l’année. Nous étions 6 aventuriers du vivant à parcourir sans manger et uniquement à l’eau (sans jus, sans bouillon ni tisane) une soixante de kilomètres (avec 2500 m de d+) en 4 jours dans le massif des Vosges dans le secteur de la Bresse et Gérardmer. Même s’il s’agissait de la treizième édition (depuis la création du concept en 2019, suite à l’expédition « La Marche Sans Faim ») tous les jeûnes & treks sont différents et rien n’est jamais acquis d’avance. Même sur un format court en été comme celui-ci, l’aventure est toujours au rendez-vous. Il y a les chutes, les baisses de morale, les intempéries qui s’invitent, la recherche d’un lieu de bivouac, parfois le manque d’eau, les kilomètres supplémentaires, les imprévus et les détox à gérer… Après les Vosges, j’ai réalisé un court arrêt au stand chez mon ami Hervé Deschamps à Annecy pour récupérer des exemplaires de L’Empreinte avant de repartir dès le lendemain dans l’Aveyron pour participer au Naturofest. Là-bas, j’ai retrouvé avec joie des amis et animé deux conférences sur l’alimentation et l’hygiène de vie ainsi qu’un atelier pratique sur ma routine matinale pour entretenir le corps. Nourri par tous ces échanges ainsi que par les délicieuses mangues de JurassicFruit et la spiruline fraîche proposés lors du festival, j’ai rejoint pour quelques jours le ressourçant lac du Salagou. Puis, le samedi 31 août, dans le champs de Nicolas Porcher près d’Avignon a eu lieu la première rencontre des « Amis d’Irène », un groupe Télégram (me contacter si vous souhaitez en faire partie) qui a été créé suite au départ d’Irène Grosjean. De belles retrouvailles ont eu lieu autour d’un programme simple & vivant : des hugs, des rires, de la baignade, de la cueillette de figues, un peu de crusine, une promenade, des respirations holotropiques, un concert avec la voix divine de Rosalyne et même un soulevé de voiture à mains nues grâce à la vivifiante énergie des fruits & des légumes crus… Merci la vie et merci Irène pour ce rendez-vous qui nous a tous réchauffé les coeurs…. Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles rencontres autour du vivant….
Alimentation vivante VS régime céto-carné

Récemment, à travers deux vidéos que l’on m’a partagées, j’ai été surpris d’apprendre que certaines personnes considèrent que l’humain n’est ni frugivore ni même omnivore mais carnivore. L’une d’elle est pourtant extraite d’un congrès de médecine dite “intégrative” alors j’ai écouté attentivement les arguments avancés qui laisseraient à penser que l’humain serait physiologiquement constitué pour un régime céto-carné (c’est-à-dire à base de viandes et de graisses). Je réponds point par point à ces arguments dans cet article. Voici les vidéos en question : https://www.youtube.com/watch?v=HEoeF6fMgYghttps://www.youtube.com/watch?v=y1isDi3hFQc Ma surprise tient au fait que la classification phylogénétique de l’humain nous place indiscutablement au rang des primates faisant partie de la famille des grands singes, des espèces toutes frugivores. Même si l’humain s’est progressivement différencié anatomiquement des autres anthropoïdes depuis deux millions d’années, nous avons conservé des organes et un système digestif très similaire à eux, comme on peut le vérifier dans l’étude comparée ci-dessous, rendue célèbre par Herbert Shelton, que l’on doit au Dr Richard Lehne et au Dr suisse Bircher-Benner il y a plus d’un siècle. Des observations qui sont confirmées depuis plusieurs siècles par les anatomistes, les anthropologues et les naturalistes. Je ne pensais donc pas qu’un débat puisse encore avoir lieu sur ce sujet, pourtant, il existe quelques sites (comme celui-ci) qui remettent en cause certaines données contenues dans ce diagramme. Il est vrai que certains points sont discutables, comme la véritable longueur de l’intestin de l’être humain qui est une donnée complexe à évaluer et qui est l’objet de controverses depuis plus d’un siècle, comme on peut le vérifier dans le livre “Des variations de la longueur de l’intestin” paru dans les bulletins et mémoires de la société d’anthropologie de Paris. Ceci-dit, même s’il est toujours possible de gloser sur des paramètres que tout un chacun ne peut pas vérifier par lui-même, à l’instar de la longueur de notre intestin, de l’acidité des sucs gastriques, de la nature de notre flore intestinale, etc, du reste, il est patent que nous ne sommes pas capables d’attraper des animaux à mains nues et que, même si nous y arrivions, nous ne serions pas capables, avec notre dentition, de déchirer leur peau pour en manger la chair. En outre, la majorité d’entre-nous répugnerait à l’idée de tuer un animal de ses propres mains. Cela, c’est le bon sens et l’observation qui nous le fait dire. Pour ces raisons, notre consommation régulière de protéines animales est dépendante, depuis ses origines, d’une technologie pour chasser (armes), découper la peau et la chair (silex) et du feu pour conserver la viande ou la débarrasser de ses parasites. L’idée selon laquelle l’humain est frugivore n’est donc pas nouvelle. Ce qui fait sens puisque avant que Homo sapiens sapiens n’apparaisse, nos ancêtres (non humains) ont été frugivores pendant 63 millions d’années. Ce n’est que sur les deux derniers millions d’années que l’humain s’est mis à consommer de la viande, d’où, nécessairement, l’apparition d’adaptations pour digérer ce type de nourriture. Ce n’est pas pour autant que nous sommes devenus carnivores et ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas revenir à notre alimentation de prédilection : les fruits. Pour en savoir plus sur les changements alimentaires au cours de l’évolution, lire l’article “Les origines de l’alimentation vivante”. Pour lire d’autres arguments forts en faveur de l’alimentation végétale, lire l’article “Quel est le % idéal d’alimentation vivante pour chacun”, paragraphe : “Pourquoi je ne consomme plus de produits animaux”. Une donnée anatomique révélatrice de notre véritable nature, frugivore ou carnivore, semble ne pas être remise en question par les partisans de la thèse du carnivorisme humain. Il s’agit du fait remarquable que, contrairement aux carnivores, nous ne sécrétons pas d’uricase, une enzyme importante qui transforme l’acide urique produite lors de la digestion des protéines animales en une substance plus soluble et moins corrosive : l’allantoïne. “L’uricase est le catalyseur final de la dégradation des purines chez les mammifères non primates et les primates inférieurs, mais l’expression de l’uricase a été perdue chez les humains et les primates supérieurs au cours de l’évolution. Les uricases dégradent directement l’acide urique relativement insoluble en catalysant sa conversion en allantoïne hautement soluble.” Clique ici pour en savoir plus à ce sujet. https://www.youtube.com/watch?v=Yoe7l9SRcqghttps://www.youtube.com/watch?v=JsGED4iykrY Au-delà des arguments anatomiques, anthropologiques & idéologiques, revenons aux faits. L’expérience montre que certains humains, comme les Inuits, ont su s’adapter à une alimentation carnivore riche en graisses. Dans un contexte, rappelons-le, avec beaucoup d’hormèse, des périodes de jeûne, la consommation de baies l’été (les fruits acides aident l’acide urique à sortir des tissus) et une espérance de vie réduite (une soixantaine d’années) par rapport aux zones bleues (une centaine d’années) où l’on mange principalement végétarien. En réalité, si on mange la viande crue ainsi que toutes les parties de l’animal (peau, os, sang, tripes et viscères compris, comme un carnivore), ou en faisant maturer la viande, l’humain peut trouver tout ce dont il a besoin en termes de micro et macro nutriments pour se développer physiquement. Comme l’humain peut également se développer avec une consommation exclusivement végétale. Mais là n’est pas la question. C’est là où l’étymologie devient intéressante, comme on peut le lire dans la “Cure zen détox aromatic” tome 1 de Nelly Grosjean et Miguel Barthéléry : “Aliment, de alere = nourrir et mentis = esprit… l’aliment est littéralement la nourriture de l’esprit ; la nutrition, de nutrire = faire croître. Parlons “d’alimentation” plutôt que de “nutrition” ! S’alimenter, c’est évoquer inconsciemment l’idée que nous faisons plus que de remplacer de la matière, nous (in)formons l’esprit. Parlons donc d’alimentation naturelle et vivante et laissons la nutrition aux nutritionnistes !” La vraie question est donc plutôt de savoir avec quelle matière nous souhaitons informer notre esprit. Avec des fruits que les végétaux produisent dans un esprit de coopération (leur chair est sucrée pour donner envie aux animaux d’en consommer et eux, en échange, ils disséminent les graines) ? Ou bien avec la chair d’animaux tués à la chasse ou torturés à l’abattoir (sans parler de leurs conditions de vie déplorables
Toujours la Provence

3 Août 2024 – Toujours la Provence L’été bat son plein avec un enchaînement ininterrompu d’événements depuis bientôt deux mois où je propose sur mon passage des massages thaïs, désarmements, soins énergétiques, accompagnements hygiénistes et des purges chamaniques. Après le séjour chez Philippe Guillemant pour participer à un stage sur les synchronicités, j’ai eu le plaisir de rejoindre le congrès de santé intégrative organisé par l’école ENA & MNC dans le Jura pour présenter L’Empreinte ainsi qu’une nouvelle conférence sur les 3H, puis d’animer une session d’ecstatic breathwork à Lyon avant de me diriger vers Annecy pour découvrir l’acroyoga, une nouvelle discipline que je souhaite intégrer dans ma vie :-). Début juillet, après quelques jours de repos chez mon père en Lozère, j’ai rejoint une communauté où je me sens comme à la maison : celle du massage thaï à l’occasion du Festi Thaï. 4 jours de pur bonheur avec de la méditation, du chant de mantra, des enseignements, de belles rencontres, de l’acroyoga (encore !) et plein de massages ! J’ai prolongé ce moment de douceur en m’offrant une dizaine de jours sur les plages du Médoc où j’ai appris à ralentir et à être pleinement à l’écoute de mon enfant intérieur. Après ce séjour ressourçant au bord de l’océan Atlantique, j’ai eu le plaisir de participer au festival des fruits du soleil organisé par Zineb Reghay et Bernard Clavière. Dans le cadre très agréable de l’Oasis Ahmara près de Bordeaux, j’ai partagé quelques unes de mes expériences & réflexions d’aventurier hygiéniste ainsi que mes projets à une cinquantaine de joyeux jeûneurs. J’ai ensuite passé quelques jours de repos dans une forêt de pins aux abords du lac du Salagou après avoir visité « La ferme qui soigne » en compagnie de Raphaël Colicci chez qui j’ai goûté quelques variétés rares & exquises de figues ! Une visite éclair que je renouvellerai prochainement afin de prendre le temps de mieux découvrir le fantastique travail de ce passionné d’arbres fruitiers oubliés. Fin juillet, l’heure était venue de rejoindre le festival du Roc Castel dans l’Hérault qui met à l’honneur le voyage lent. Un nouveau lieu de rencontres autour de mes voyages & expériences hygiénistes où le film L’Empreinte a été merveilleusement bien accueilli. Mes déambulations ont ensuite été interrompues par l’annonce soudaine du départ d’Irène Grosjean et la mise en place d’un temps de célébration de la vie d’Irène le dimanche 4 août en lieu et place de la cérémonie qui était initialement prévue pour célébrer ses 94 ans. Un dernier MERCI Irène Grosjean pour tous ces bons moments partagés ainsi que pour la richesse de ton enseignement qui, j’en suis certain, n’en a pas fini de donner des fruits ! Pas un jour ne passe sans que je remercie la Vie pour connaitre (et pratiquer) l’alimentation vivante que tu as magnifiquement remis au goût du jour ! Quel bel exemple pour nous tous…Tout de bon ma chère Irène, tout de bon… Tu vas nous manquer ici bas et tu seras toujours dans nos coeurs…
Alimentation vivante : Les méfaits de la cuisson

Jusqu’à la maîtrise du feu, il y a 1 million d’années environ, l’humain mangeait cru. L’évolution des habitudes alimentaires a été bien plus rapide que notre l’évolution génétique et la consommation de “colles”, de produits toxiques et de corps de Maillard, en grande partie liés aux modes de cuisson, est devenue majeure. Avec l’avènement de l’alimentation moderne, notre organisme est confronté à une inadaptation galopante entre les produits consommés et les capacités biologiques à les digérer, absorber, utiliser et éliminer. On parlera de cuisson dès lors que l’aliment est exposé à une température supérieure à 42°C. Car au-delà de 42°C les enzymes se dégradent et l’aliment perd progressivement ses qualités nutritives et thérapeutiques. La création de déchets colloïdaux Dès que l’on chauffe un aliment, des réactions chimiques ont lieu entre les protéines, les glucides et les lipides. Ces réactions créent de nouveaux composés qui n’existent pas à l’état naturel et que le corps humain a du mal à éliminer car ils ont la propriété d’être visqueux et gluants. C’est pourquoi on dit que la cuisson génère des “colles”. Elles sont particulièrement présentes dans l’amidon (cf cet article sur les féculents) lorsqu’on le chauffe car des réactions chimiques modifient les liaisons de la chaîne de glucides (phénomène de réticulation) ce qui la rend partiellement indigeste et pourvoyeuse de nombreux résidus collants. Un phénomène identique a lieu avec les produits laitiers. D’ailleurs, l’industrie utilise l’amidon et la caséine du lait pour fabriquer des colles. Ce n’est donc pas une métaphore. Les problèmes engendrés par les colles : La cuisson des aliments génère aussi des colles dès que des sucres réagissent avec des protéines sous l’effet de la chaleur. Toutefois, les colles sont principalement engendrées par la consommation de tout ce qui contient de l’amidon cuit (gluten ou pas) et les produits laitiers chauffés (comme le lait U.H.T). Il est important de faire le distinguo entre les “colles” et le mucus endogène qui est produit naturellement pour protéger les muqueuses. Ce mucus, bien que naturel, peut être produit en excès par le corps en réaction à une inflammation causée par une acidification de l’organisme, la présence de protéines étrangères ou des polluants. Le corps évacue ces colles et ce mucus excédentaire sous forme de glaires, de viscosités, d’écoulements que l’on appelle les déchets colloïdaux. Les colles sont le principal problème du corps avant les acides et les polluants car elles peuvent se fixer partout dans le corps en paralysant le système immunitaire et ses capacités d’auto-nettoyage. Cela pour plusieurs raisons : Elles ralentissent la circulation de la lymphe circulante dont le rôle est d’acheminer les déchets cellulaires jusqu’aux émonctoires. Elles se fixent sur les organes d’éliminations ou de filtration, entravant le bon fonctionnement des émonctoires et du système immunitaire. Quand elles calaminent les reins, elle engendre indirectement une acidification (puisque les reins sont censés évacuer l’acidité). Elles nous rendent plus sensibles à toutes les autres formes de pollution (eau, air, ondes, pesticides, etc) car notre système immunitaire fonctionne moins bien et accumule des polluants. Les colles peuvent aussi favoriser ou accentuer les états d’anxiété, dépressif, de peur, de timidité et diminuer la plasticité cérébrale, ce qui peut avoir pour conséquence d’augmenter la difficulté à changer ses habitudes et ses croyances. C’est par les intestins que les colles sont principalement évacuées mais quand il y en a trop ou que les intestins ne font plus leur travail correctement, la peau, les muqueuses, les glandes sébacées et les poumons prennent le relai. Ce qui favorise l’apparition de kystes, acné, peau grasse, furoncles, abcès, dermites séborrhéiques, eczéma suintant, asthme, pertes blanches, ballonnements, bronchites, sinusites, excès de cérumen, otites séreuses, rhumes, diarrhées, allergies, langue blanche, etc . Les corps de Maillard Un chimiste français, Louis-Camille Maillard, découvrait en 1911 que des acides aminés (constituants de base des protéines) mis en présence de sucres et à température élevée brunissaient. Il expose cette découverte à l’Académie des Sciences, puis dans un ouvrage publié en 1913. Cette réaction chimique est depuis appelée réaction de Maillard. Tout ceci ne serait que des théories sans importance si cette glycation des acides aminés (ce qui signifie caramélisation des protéines) n’était produite quotidiennement par les boulangers, pâtissiers, chocolatiers, traiteurs, cuisiniers et les torréfacteurs. Elle se traduit en effet par un brunissement appétissant des aliments et par l’apparition de goûts caractéristiques souvent appréciés (croûte du pain, rôtissage des volailles, arômes du café torréfié, etc). Hélas elle est nutritionnellement préjudiciable car elle provoque une perte de la qualité des protéines ingérées et la production de substances insolubles et indigestes. La réaction de Maillard intervient lorsqu’un mélange de protéines et de sucres est chauffé à une température supérieure à 55° C. Sachant que plus la température est élevée et plus les réactions chimiques seront nombreuses et préjudiciables à la santé. Parmi les corps de Maillard, l’acrylamide est formée lors de la cuisson forte d’aliments riches en amidon et contenant de l’asparagine. L’acrylamide est particulièrement présente dans les chips et les céréales du petit déjeuner, les poudres de café, de chicorée, et tous les aliments fortement grillés ou cuits à plus de 120°C. Son pouvoir cancérigène et toxique pour les cellules de la reproduction et du système nerveux est reconnu. Il existe au moins trois autres types de composés toxiques : Les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) sont formés par la chaleur ou la combustion incomplète de la matière organique. Les aliments grillés et fumés, les huiles et les graisses végétales chauffées contiennent un grand nombre d’HAP. Les amines hétérocycliques se forment lors de la cuisson à haute température de viandes et poissons. Ainsi, les viandes et les poissons grillés, mais aussi les exsudats de cuisson, sont les principales sources d’amines hétérocycliques. La carboxyméthyl lysine est une substance pro-oxydante. Elle est responsable de la création de radicaux libres et de micro-inflammations. La destruction des enzymes et nutriments Les enzymes sont des protéines spécialisées qui permettent les réactions chimiques au sein de notre organisme, on les appelle aussi des biocatalyseurs car elles permettent d’accélérer les réactions chimiques. Notre corps héberge des centaines
La Provence

12 Juin 2024 – La Provence Après les fortes pluies des semaines précédentes, j’ai pu enfin profiter des avantages de la vie en van qui, quand le temps est clément, ressemble à des vacances. J’ai maintenant pris mes repères et je me sens comme à la maison dans mon véhicule. Levé à l’aurore, je commence mes journées avec un bain dans une rivière ou un plan d’eau. Ce rituel est important pour moi alors je stationne aussi souvent que possible à proximité de cet élément liquide pour me sentir bien, me rafraichir et me laver. Je consacre ensuite les deux premières heures de ma journée à réaliser des pratiques qui me font beaucoup de bien : respirations conscientes, mouvements et méditation. Je suis alors prêt pour travailler sur mon ordinateur en non stop jusqu’en début d’après midi. Un temps sacré dédié à écrire des articles et avancer sur de nouveaux projets (notamment un livre), pour donner des consultations, et, plus généralement, gérer mon activité professionnelle. Puis, le reste de la journée, je parcours les alentours à pied, je fais du sport, du yoga, j’apprends à jouer du ukulélé et je lis abondamment sur tous les thèmes qui me passionnent. J’alterne plusieurs journées en solitaire de ce type qui me comblent avec des visites chez des amis, des rendez-vous professionnels, des festivals, des stages, etc qui sont l’opportunités de tisser der liens humains nourrissants, de partager mes passions et de proposer des soins individuels (massages thaïs, soin énergétique, désarmement, Kambo, etc). C’est sur ce rythme idéal pour moi que, suite au jeûne & trek du Morvan, j’ai parcouru la rive sud du lac Léman pour animer une session Kambo avant de rendre visite à Alexis Golliard avec qui je mets en place un nouveau concept qui s’appelle : Jeûne & Communication Non Violente. Je me suis ensuite dirigé vers l’Ardèche dans la petite ville de Le Teil où une projection de L’Empreinte suivie d’une conférence était organisée. Je suis resté quelques jours sur place dans la magnifique maison de Marlène Letrouillas, la relectrice de L’Empreinte, avant d’animer une session d’Ecstatic Breathwork à Lyon. Je suis ensuite retourné dans le sud de l’Aveyron pour participer au festival Mantra Joie où j’ai passé trois jours à chanter dans une ambiance douce et hors du temps avec Claude Brame et d’autres artistes talentueux que j’ai découverts. Puis, après quelques jours passés au bord du magnifique lac du Salagou, non loin du festival, je me suis dirigé vers Sisteron pour participer à un stage intéressant sur les synchronicités organisé par Philippe Guillemant. Le programme de l’année s’annonçant aussi riche que ces deux mois écoulés, j’ai créé cette page agenda où vous retrouver tous mes stages & événements. A dans un mois cher lecteur, à moins que l’on se rencontre d’ici là !
Alimentation vivante : Que penser des féculents ?

“Les féculents, dont les céréales, sont devenus très populaires chez l’Homo sapiens. Les céréales non germées ont une valeur nutritive très faible et sont acidifiantes, font grossir, sont difficiles à digérer et se transforment en amidon gluant. La raison pour laquelle nous nourrissons notre bétail et nos porcs avec des céréales est pour les engraisser afin de mieux les vendre.” Dr Robert Morse « Il faut tenir le ventre libre pour bien penser. » Voltaire Pré-historiquement Depuis le Néolithique, il y a 12000 ans environ, l’humain est progressivement passé d’une vie de cueilleur-chasseur nomade à une vie sédentaire organisée autour de l’agriculture. Alors que pendant deux millions d’année l’humain et les espèces apparentées consommaient principalement des fruits, des légumes, des noix et quelques produits animaux (la proportion carnée était d’autant plus importante que les tribus vivaient proches des pôles), notre espèce a complètement modifié son alimentation en sortant du Paléolithique pour ensuite tirer principalement son énergie de la consommation de féculents. Il s’agit d’aliments riches en amidon comme les céréales (blé, riz, maïs, orge, avoine, millet, sorgho, etc), les pseudos céréales (sarrasin, quinoa, amarante, etc), les légumineuses (lentilles, soja, haricots, pois, fèves, etc), les tubercules & racines (pommes de terre, patate douce, topinambour, manioc, ignam, taro, manioc, arow-root, etc), et certains fruits (châtaignes, bananes vertes, etc). Ce changement alimentaire sans précédent a eu des conséquences directes en termes de santé et nombre de pathologies ont commencé alors à apparaître, dont les problématiques caries (cf cet article sur l’hygiène dentaire) Pour en savoir plus sur cette évolution des moeurs alimentaires de l’humanité, lire cet article sur l’alimentation végétale et vivante. Glucose versus Fructose De nos jours, la consommation de féculents représente encore, selon les études réalisées en France, environ la moitié des apports caloriques. Or, l’amidon est un sucre complexe (une chaîne de glucose) qui ne peut être utilisé sous sa forme brute par l’organisme. Il doit d’abord être décomposé en molécules simples de glucose via l’action d’une enzyme, l’amylase, qui agit au niveau de la bouche (d’où l’importance de prendre le temps de bien mâcher) et des intestins. Ensuite, le pancréas produit de l’insuline, une hormone qui permet au glucose d’entrer dans les cellules afin d’être utilisé pour produire de l’énergie et ainsi participer au bon fonctionnement cellulaire. Il est beaucoup plus économique (biologiquement parlant) de consommer directement du fructose (sucre majoritaire des fruits) car celui-ci à la propriété d’entrer directement dans les cellules (par diffusion) sans avoir besoin d’intermédiaires comme les enzymes et les hormones. Cela représente une économie d’énergie, évite l’hyperglycémie et ne fatigue pas inutilement le pancréas. Le seul “avantage” des féculents (valable aussi pour les produits animaux) est qu’ils ont permis à l’humanité de vivre en dehors des tropiques (un secteur où, en général, on aimerait bien passer ses vacances ou sa retraite), là où il n’y a pas assez de fruits pour s’en nourrir exclusivement. Pour en savoir plus sur l’importance du sucre et les différentes formes sous lesquelles on peut le consommer, lire cet article sur les différents sucres. Quid du diabète et des hypoglycémies ? Même si cela peut paraître contre intuitif : le sucre des fruits ne crée pas d’hyperglycémie mais simplement un petit pic de glycémie (taux de sucre dans le sang). Ce qui n’est pas le cas des féculents qui eux, parce qu’ils contiennent du glucose et non du fructose (cf le paragraphe précédent) ont besoin d’insuline pour être digérés et assimilés. C’est cette moins bonne assimilation du glucose par rapport au fructose qui est responsable d’une hyperglycémie après chaque repas contenant des féculents (ou tout sucre raffiné). En réaction à cette hyperglycémie (non naturelle) et néfaste pour l’organisme, la glycémie chute ensuite et passe bien en dessous de la valeur seuil et c’est alors ce que l’on appelle une hypoglycémie. Celle-ci arrive en réaction à une hyperglycémie, c’est pourquoi elle est nommée « hypoglycémie réactionnelle ». Différents symptômes peuvent alors s’ensuivre : la faim en milieu de matinée après un petit déjeuner non physiologique (pain, céréales, biscuits, etc), une fatigue presque soudaine, des céphalées, le besoin de se reposer, etc. C’est l’ensemble du corps qui se retrouve en alerte pour gérer cette surcharge de sucre et qui le force à travailler bien au-delà de ses possibilités. Ceci peut mener à l’épuisement de certains organes et à leur dysfonctionnement (comme le diabète de type 2). Pour en savoir plus sur le rythme des repas, lire cet article sur la vie sociale et la fréquence des repas. Ainsi, que l’on mange des céréales, des légumineuses, des tubercules ou des fruits, la glycémie augmente nécessairement. Mais elle n’augmente pas et ne redescend pas de la même façon, ce qui génère un impact très différent sur le corps. Les problèmes de santé liés à la consommation de féculents Outre ce problème de digestion et d’assimilation de l’amidon, les féculents (céréales, pseudo céréales, légumineuses & tubercules) sont presque toujours consommés cuites, ce qui à de nombreuses répercussions nocives sur la santé. 1) L’amidon cuit est collant Lorsque l’on cuit (au-delà de 42°C) un aliment, des réactions chimiques ont lieu et de nouveaux composés, le plus souvent toxiques, se créent. Dans le cas de l’amidon, les molécules de glucose qui le composent vont se replier sur elles-mêmes sous l’effet de la chaleur, un mécanisme appelé « réticulation », pour former une nouvelle molécule qui n’existe pas naturellement et qui a la propriété d’être collante. La cuisson des amidons modifie donc leurs caractéristiques chimiques en créant des liaisons supplémentaires sur les chaînes de sucres simples. Par la suite, ces amidons seront mal métabolisés par l’organisme et ne seront que partiellement digérés : une partie sous forme de glucose, et une autre partie sous une forme indigeste, collante et inassimilable qui va poser problème. Cette propriété collante de l’amidon cuit est connue depuis longtemps, c’est pourquoi il a été utilisé pour rigidifier les cols de chemise ou concocter de la colle à tapisserie maison (cf cette vidéo pour fabriquer une colle maison). De nos jours, l’industrie utilise encore l’amidon (mais aussi la
Le Morvan

Jour 163 – Le Morvan Pour des raisons administratives, j’ai quitté l’Inde il y a un mois pour visiter le Sri Lanka. A cheval entre les mœurs occidentales et indiennes, ici les vaches ne circulent pas librement sur les routes, les poubelles sont d’usage, les trottoirs existent tout comme les machines à laver, et les temples ont réglé le volume de la sono à un niveau raisonnable. Des améliorations bien appréciables pour les touristes fort présents sur l’île de Ceylan dont la capitale, Colombo, laisse présager des saveurs exotiques. Ceci-dit, l’île a conservé quelques spécificités folkloriques incontournables comme ses innombrables stupas, ses statues gigantesques du Bouddha, et ses boulangers en tuk-tuk qui s’annoncent avec la musique lettre à Elise de Beethoven jouée au synthé. Il y a aussi le fameux Paan, une préparation à base de noix d’arec, de tabac et de coquille d’escargot qui est mastiquée pour ses propriétés euphorisantes. Elle teint leurs dents et gencives en rouge sang si bien que les Sri Lankais ne rient pas jaune mais rouge. J’ai principalement passé du temps sur les plages paradisiaques du sud-ouest où l’on peut voir le soleil se lever et se coucher sur l’océan indien et où les fruits comme les mangues, le jack fruit et le durian y sont abondants. J’ai parcouru à pied et à vélo ces espaces côtiers où les chiens sauvages viennent se faire câliner et où l’on peut nager avec les poissons multicolores et les tortues.
Hygiénisme et hygiène énergétique

L’hygiénisme ne consiste pas seulement à détoxiner les cellules et leur apporter un environnement favorable (oxygène, nutriments, etc), c’est aussi purger les pensées et les émotions déstructurantes. Rappels sur l’essence de l’hygiénisme A travers l’article «Définitions de l’hygiénisme » j’ai survolé l’ensemble des pratiques de santé naturelles qui permettent de prendre soin de son être dans sa globalité. Toutefois, l’angle d’approche était focalisé sur le corps physique et cet article complémentaire vient apporter un éclairage axé sur les autres corps : mental, émotionnel et énergétique. Pour rappel, une pratique ou une substance est qualifiée d’hygiénique si elle participe aux mécanismes naturels du vivant comme l’homéostasie et l’hormèse. Des mécanismes innés que l’on peut observer dans la nature et qui font, de ce fait, office de Lois naturelles. C’est pourquoi on les appelle aussi Lois du vivant. A titre de comparaison, il est amusant d’observer que dans « Le livre de la jungle » de Kipling, la bonne observance de La Loi garantit aux animaux la paix et l’harmonie dans la forêt. Il est également écrit que tous les animaux se conforment à La Loi sauf un seul, le singe, l’animal le plus proche de nous. Est-ce alors une coïncidence si nous sommes passés maître dans l’art de ne pas s’incliner face à la nature ? La nature même n’aurait-elle pas, finalement, favorisé nos prédispositions à déjouer l’ordre établi ? Peut-être pour, au final, encore mieux l’apprécier… En effet, suivre les Lois du vivant confère un état d’être exempt de conflits, de maladies et un corps harmonieux. Il s’agit d’un état théorique que l’on qualifie de pleine santé et que tous les animaux sauvages vivant dans un milieu naturel préservé connaissent. Toutefois, rencontrer la maladie n’est-ce pas le meilleur moyen pour apprécier la santé et s’incliner face à la merveilleuse beauté du vivant ? L’observation attentive de la nature et l’écoute de notre ressenti sont la source principale de toute sagesse et nous avons tout à gagner à chercher les réponses à l’intérieur de nous, où tout est là. Vous vous demandez peut-être, quel est le bon environnement pour vivre ? Quelle est l’alimentation la plus adaptée à l’humain ? Les réponses sont, selon cette approche spirituelle, qu’un bon endroit où vivre est là où on n’a pas besoin d’un chauffage l’hiver, et que les aliments qui nous conviennent sont ceux que l’on peut attraper et manger sans artifices tels que des armes ou un feu, ces prémices de la nourriture transformée. Une alimentation raisonnée (c’est-à-dire qui va apporter des bénéfices) est une alimentation qui est moins concentrée en toxines que le milieu cellulaire, car elle permet à l’organisme de se régénérer progressivement. Voilà pourquoi nos envies alimentaires sont le baromètre de notre état cellulaire. Comment savoir si on est sur la bonne voie ? C’est le cas lorsqu’on observe son alimentation s’alléger (pour tendre vers le végétal cru) et se simplifier (avec moins de mélanges) année après année. Cependant, il serait simpliste de considérer que, pour un être humain, avoir une hygiène de vie qui soutient de manière optimale les diverses fonctions organiques, celles-là même qui tendent vers la pleine santé, garantissent, comme on l’entend parfois, une vie exempte de conflits et de maladies. Comme le dit le Dr Robert Morse (cf « Le miracle de la détoxination ») : « Pour jouir d’un état de pleine santé et vitalité, il est nécessaire de nettoyer (détoxiner) votre corps, votre mental et vos émotions, et ainsi vous vous libérerez. » C’est ce que nous allons avoir dans la suite de cet article. Nos différents corps à mettre d’accord Le corps humain est constitué d’un corps physique (visible dans la matière, et encore, partiellement à l’œil nu) et d’autres corps dits subtils car non visibles (comme le corps mental, émotionnel et d’autres corps énergétiques). C’est d’ailleurs sur cette représentation supposée de nos différents corps que repose les bienfaits observés du magnétisme ou de l’imposition des mains. L’usage répandu depuis la nuit des temps de ce type de soins ne sont pas les seuls éléments qui viennent donner du crédit à l’existence de ces corps subtiles. Dans le merveilleux livre « La vie secrète des plantes » de Peter Tompkins et Christopher Bird, il est démontré par maintes expériences que les végétaux ont la capacité de mémoriser des informations et de ressentir des émotions (ou tout au moins un équivalent) quand bien même ils ne sont pas dotés d’un système nerveux. Cela s’expliquerait par la présence d’un corps mental et émotionnel dont chaque être vivant serait pourvu indépendamment de sa constitution biologique. Tous ces corps seraient interreliés et l’état de l’un influencerait l’état des autres. Pour cette raison, la pratique de l’hygiénisme, en apportant de la vie au corps physique, fera « bouger » les autres corps et vice et versa. Le corps physique peut également être vu comme la cristallisation, dans la matière, de tous les autres plans & états qui constituent l’incarnation de l’Esprit. Cela explique pourquoi, comme l’a admirablement détaillé Jacques Martel dans « Le grand dictionnaire de la maladie », chaque maladie possède sa correspondance mentale, émotionnel et énergétique. Ainsi, modifier sa manière de penser, de réagir, de voir le monde, etc impactera positivement le corps physique via différents mécanismes biologiques, dont bon nombre sont en lien avec le système immunitaire. Vous l’avez sans doute remarqué, nous vivons une époque particulière avec de grands changements auxquels nous avons du mal à nous conformer car ils viennent remettre à plat notre système de croyances hérité de l’enfance et même avant. Notre système de croyances, à un niveau énergétique, est aussi stable et structurant que l’ossature l’est à notre corps physique. La période actuelle nous chahute autant car nous devons mettre à jour nos vieilles croyances sur nous, sur la vie, sur l’ordre du monde, etc. Cela passe par la rectification progressive de nos structures énergétiques, avec son lot de conséquences sur le corps physique pour mieux laisser passer la lumière de notre essence. Ce processus alchimique (en référence aux différents oeuvres) ne se fait pas sans certaines ruptures dans nos vies qui font partie de l’ordre naturel des
Dans le Vercors

JOUR 125 – Encore dans le Vercors A mon retour du Maroc, qui a eu lieu mi février, j’ai eu le plaisir et la joie d’être invité chez Sylvie (une aficionados du jeûne & trek) qui est la propriétaire d’une ancienne maternité en cours de rénovation qui, prochainement, accueillira des stages autour de l’alimentation vivante, l’hygiène de vie et le bien être. J’observe, amusé, que c’est la quatrième fois depuis le début du Rawd Trip en 3H que je suis accueilli dans des centres ayant cette vocation. Ici, dans le Vercors, à 20 minutes de Valence, les travaux de restauration ont pris du retard si bien que j’ai été convié à passer la fin de l’hiver au chaud et au sec dans cette ancienne maternité, au bord d’une rivière, la Lyonne. Ce n’est donc pas un hasard si j’ai eu ce sentiment que mes projets étaient en gestation pendant toute cette période introspective et que quelque chose de nouveau allait naître en moi. J’ai ressenti quotidiennement de la gratitude pour l’opportunité qui m’était offerte de me ressourcer confortablement dans ce lieu où j’ai passé beaucoup de temps à lire (d’ici la fin d’année j’aurai fait le tour des principaux ouvrages traitant de santé naturelle, un sujet sur lequel je me documente depuis 10 ans), écrire de nouveaux articles, mettre le point final au récit de voyage « L’Empreinte » qui va être publié d’ici quelques semaines aux éditions Guy Trédaniel, méditer, enregistrer de nouvelles respirations guidées sur ma chaîne youtube, tester de nouvelles techniques hygiénistes, tisser des partenariats, apprendre le ukulélé et courir tous les jours dans le Vercors avec ses aguichantes vallées peuplées d’arbres fruitiers, un véritable jardin d’Eden ! Ce séjour paisible dans le Royans m’a permis de faire le bilan de ces dernières années et de définir de nouvelles perspectives. Tant et si bien que, entre les stages, les festivals et congrès & projections, mon agenda s’est progressivement rempli jusqu’à la mi-octobre. Même si le Rawd Trip en 3H a été mis en pause, Free Your Van (le petit nom de mon véhicule) fut sollicité pour plusieurs petites excursions. La première a eu lieu début mars pour animer une conférence à Dyo (en Saône et Loire) sur les bienfaits du jeûne actif et, par la même occasion, illustrer mes propos en diffusant « La Marche Sans Faim », le documentaire de Damien Artero. Cela faisait deux ans que ce film n’avait pas été projeté en public et c’était une réelle joie que de le présenter à nouveau, qui plus est, sur mes terres natales. Un événement initié et géré grâce à la bonne volonté et la bienveillance de Fabienne (une autre aficionados du jeûne & trek) chez qui j’ai prolongé mon séjour. Au cours de cette trêve hivernale, j’ai également rendu visite à Lucile et Jean geoffray, un jeune couple dynamique qui propose des bains de gong et de la crusine à Lyon. Nous prévoyons d’organiser ensemble des sessions mensuelles d’ecstatic breathwork au son du gong à Lyon (la page est en cours de création). Puis mon fidèle van m’a, entre autres destinations, porté jusqu’à Chambéry où j’ai retrouvé mon ami Pierre Legros pour goûter à l’ambiance chaleureuse & fraternelle des cercles d’homme qu’il anime. Et, dernièrement, une collaboration avec Alexis, pour un nouveau concept « Jeûne & CNV » est en cours d’élaboration. Notre première semaine de jeûne hydrique en coanimation (50% hygiénisme et 50% CNV) aura lieu du 12 au 19 octobre en Savoie (cette page est, elle aussi, en cours de création). De retour dans le Royans, il ne me reste plus qu’à savourer encore quelques journées bienheureuses au bord de la rivière avant de reprendre la route pour de nouvelles aventures. Le programme s’annonce dès à présent chargé pour le mois d’avril avec une formation en massages thaïs, un stage Tantra et Voix avec Kelly Aura et Frédéric Steine, une visite chez Irène Grosjean pour recevoir une dédicace sur son dernier livre qui vient de paraître et, le 27 avril, de 18h à 20h au Yoga Corner, animer en partenariat avec ausondugong.fr notre premier Ectstatic Breathwork à Lyon. D’ici là, chers lecteurs, prenez soin de vous et à bientôt pour de nouvelles aventures !….
Alimentation vivante & Taux vibratoire

https://youtu.be/5_SA2uLNYDk?si=3NYBmJrUBVI9eMXJ “Car, en vérité, personne ne peut atteindre le père céleste si ce n’est au travers de la mère terrestre.” L’évangile Essénien – Vivre en harmonie avec l’univers – Tome 1 Contrairement à la majorité des articles sur l’alimentation vivante & l’hygiène de vie que j’ai écrits jusqu’à présent, celui-ci ne repose pas essentiellement sur des observations factuelles, du bon sens, des résultats scientifiques et expérimentaux, mais principalement sur mon ressenti & intuition (cf la vidéo ci-dessus). Même si les affirmations présentées ici ne sont pas issues d’une démarche scientifique, elles s’appuient néanmoins sur des faits tangibles et reproductibles par quiconque sera prêt à essayer l’alimentation vivante et à détoxifier son organisme pour aller embrasser “la mère terrestre ». Mon parcours de prof de maths athée à explorateur du vivant fan de mantras Jusqu’à mes 30 ans, j’étais formaté par mon éducation athée, mes études scientifiques (master et capes de mathématiques). Quand bien même j’ai toujours eu la tête dans les étoiles avec ma passion pour l’astronomie, j’étais un authentique cartésien borné. Face à tout ce qui a trait à la spiritualité et, plus généralement, à l’ensemble des phénomènes qui ne sont ni visibles ni mesurables, j’opposais dans le meilleur des cas la dérision, sinon le mépris. Ma conscience sur ces sujets était sur la même longueur d’ondes que les médias mainstream actuels. Une seule brèche existait dans ce prêt à penser : je m’autorisais à croire en l’existence de ma bonne étoile. Déjà parce que l’expression est consacrée et qu’elle est entendable en société sans passer pour un mystique, mais surtout en raison de la chance inouïe dont je bénéficiais dès que je partais en voyage. Une “chance” qui, à plusieurs reprises, m’a sauvé la vie. A cette époque, en 2014, j’avais déjà traversé les Alpes italiennes à vélo, réalisé le tour de la Roumanie à VTT, bouclé le tour de la Lozère à pied, traversé la Suisse à pied en passant par un 4000m et traversé la Norvège à vélo et à pied d’Oslo jusqu’au Cap Nord (cf le livre « Premières expéditions »). A cette période de ma vie, j’étais bûcheron à mon compte après avoir été prof de maths. En dépit de toutes ces expéditions menées à bien, ma santé physique et psychologique étaient au plus bas. Je souffrais depuis plusieurs années de dépression, d’allergies, de myopie, de problèmes de peau et d’une sciatique. En juillet 2014, quelques mois après avoir démarré avec succès la pratique de la course pieds nus pour guérir ma sciatique (cf l’article « Pourquoi pieds nus ? »), je descends la Loire en kayak quand je suis victime d’une forte insolation qui me coupe l’envie de m’alimenter pendant une semaine. A la suite de cette expérience qui a changé le cours de ma vie (cf l’article « Pourquoi j’ai posé mes chaussures et changé d’alimentation ? ») du jour au lendemain, je suis passé d’une alimentation omnivore à une alimentation exclusivement végétale avec 80% de cru (cf l’article « Pourquoi manger vivant ? »). A la suite de ces changements alimentaires, dans les mois qui ont suivis, je me suis ouvert, comme une fleur, à la pratique du yoga, de la méditation, des bains froids et aux respirations conscientes. En 2015, mes problèmes de santé étant résolus grâce à ces changements d’hygiène de vie (cf l’article « C’est quoi l’hygiénisme ? »), j’étais en mesure de partir pour réaliser ma plus grande expédition : America Extrema (cf le récit de voyage), la traversée de l’Amérique du Nord en solitaire et sans moyen motorisé, de son extrémité Est jusqu’à son extrémité Ouest. 12000 km à vélo, à pied, à ski et en kayak à travers la forêt boréale. C’est au cours de ces 15 mois d’aventures que de nouvelles expériences surnaturelles ont, une nouvelle fois, changé le cours de ma vie. Deux expériences en particulier m’ont marqué. La première a eu lieu à la fin de l’hiver 2015-2016 alors que je réalisais une première mondiale : la traversée des monts Mackenzie en solitaire et sans moyen motorisé en période hivernale (cf la vidéo ci-dessous). Cette chaîne de montagne située sous le cercle polaire est grande comme la Suisse et elle est totalement inhabitée. L’originalité marquante de cette expédition, outre son caractère inédit, est que je suis parti avec seulement ⅔ des rations alimentaires nécessaires pour survivre deux mois durant dans cette contrée où les températures peuvent descendre sous les -40°C. Ce n’est pas que j’avais l’intention de jeûner, il me manquait simplement la place nécessaire dans la luge que je tirais derrière moi. Mais mon intuition (brèche du cartésianisme aigüe dont je souffrais), que j’avais progressivement appris à écouter au cours de mes précédents voyages, me dictait de ne pas m’inquiéter pour la nourriture et que tout se passerait bien. Toutefois, la réalité me rattrapa et, irrémédiablement, mes provisions se mirent à fondre comme neige au soleil, tout comme ma foi naissante et hérétique (aux yeux de mon éducation) en ma bonne étoile. Le jour où j’ai sérieusement commencé à m’inquiéter de mon destin, j’ai trouvé fortuitement, au beau milieu de ces montagnes froides et austères, une cabane de chasseurs qui disposait de toutes la provende (laissée à l’abandon) dont j’avais besoin pour terminer la traversée des Mackenzie sans mourir de faim ou d’épuisement. https://youtu.be/Cx8kesJwXq4?si=3qpLYcg7Eth9LSxd Mais il en fallait plus pour briser l’armure de mon conditionnement alors la vie me réservait une expérience encore plus marquante : celle du grizzly. C’était quelques mois après les Mackenzie, au printemps 2016, sur une île déserte en Alaska. Cela faisait plus d’un an que je voyageais en territoire grizzly, j’en avais déjà rencontré une dizaine et j’avais appris à vivre à leur côté. Je n’avais pourtant aucune arme ni même un répulsif au poivre pour me défendre, je faisais simplement confiance en la vie. En outre, j’avais passé un deal avec les ursidés de tout poil : je ne mange pas de viande et eux, en échange, ils ne me mangent pas. Sauf qu’un beau jour, sur cette île, je ressens à leur égard une
Que penser du sucre dans l’alimentation vivante ?

“La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.” Albert Einstein Introduction L’envie d’écrire cet article m’est venue en voyage sur l’île de la Réunion quand, à plusieurs reprises, des insulaires me voyant manger des fruits m’ont dit que j’allais avoir du diabète. Comment Homo Sapiens Sapiens, cet être vivant appartenant à la famille des grands singes, avec son système digestif de frugivore (cf cet article sur l’alimentation idéale), en est-il venu à se méfier des fruits ? La population est à ce point confuse quant à ses besoins alimentaires que Google est sollicité pour nous dire quoi manger. L’humain, pourtant fier de sa science (je suis d’ailleurs curieux de lire les recommandations de l’IA en matière nutritionnelle), est le seul être vivant qui a besoin de spécialistes pour savoir comment se nourrir. La raison est simple mais elle secoue certains dogmes officiels : nous sommes tous faits pour manger les aliments crus que nous pouvons attraper à mains nues dans la nature et que nous aimons consommer. Ce principe est valable pour toutes les espèces sur Terre. La Nature devrait être notre seule nutritionniste, diététicienne, médecin, enseignante, etc. Tout autre théorie sur l’alimentation n’est que pure spéculation nous éloignant du bon sens. Mais pour connaître ses besoins nutritionnels encore faut-il dépolluer son mental des idées fausses, comme celles que nous allons voir sur le sucre, et (ré)apprendre à écouter son ressenti. Un élan naturel que, enfant, nous n’avons pas été encouragé à suivre puisqu’il s’agissait avant tout de manger à heure fixe et de finir son assiette. C’est en soi tout un chemin que de rétablir cette connexion et j’espère de tout coeur que cet article y contribuera. Tout d’abord, il convient de définir d’une manière simple, mais néanmoins rigoureuse, ce qu’on entend par “sucre” ainsi que les différentes formes sous lesquelles on le retrouve dans l’alimentation. Pour des besoins de vulgarisation mais aussi pour s’épargner certains mécanismes et notions abscons, je simplifie volontairement ma présentation afin qu’elle nous amène, guidé par le bon sens, à prendre de la hauteur plutôt qu’à plonger dans des complexités biochimiques sans fin. Complexités, je le précise, maîtrisées par aucun être humain aussi savant soit-il. J’irai donc à l’essentiel en vous parlant des deux principaux types de sucres : les sucres simples (ceux que le corps peut assimiler très facilement) et les sucres complexes (ceux que le corps peut assimiler à condition de les digérer aux moyens d’enzymes). Deux types de sucres : Les principaux sucres simples (ou monosaccharides) de l’alimentation sont : le glucose, le fructose et le galactose. Ces sucres simples sont très facilement assimilables par l’organisme. Les principaux sucres complexes (ou polysaccharides) de l’alimentation sont l’amidon (chaîne de glucose en liaisons alpha), le saccharose (une molécule de fructose et une de glucose), la cellulose (une chaîne de glucose en liaisons bêta) et le lactose (galactose + glucose). Ces sucres dits complexes (car ce sont des assemblages de sucres simples) doivent être hydrolysés (c’est-à-dire décomposés en sucres simples) pour être assimilés par l’organisme. Le sucre dans les aliments Les fruits contiennent des proportions variables de fructose et glucose. Le sirop de maïs, de blé, etc ne contiennent que du fructose. Le miel contient ⅓ de fructose, ⅓ de glucose et le reste sous forme d’autres sucres. Le sucre blanc et roux contiennent du saccharose. Le lait contient du lactose. Les farineux, les céréales, les légumineuses et les légumes racines contiennent de l’amidon. Cet amidon (chaîne de glucose en liaisons alpha) est décomposé en glucose à partir d’une enzyme appelée amylase. Tous les fruits, légumes et l’enveloppe des graines contiennent des fibres insolubles faites de cellulose (chaîne de glucose en liaisons bêta) qui n’est pas assimilable par l’humain car nous sommes dépourpus de Bêta Amylase (l’enzyme qui décompose la cellulose en glucose), contrairement aux herbivores et à certains insectes et champignons qui, eux, digèrent la cellulose contenue dans la tige des plantes, le bois et l’écorce des arbres. Le peuple végétal peut donc être vu comme un immense stock de sucre ! En résumé, c’est l’ensemble du règne animal qui se nourrit de sucre, y compris les herbivores, les insectes et les champignons ! Le sucre est vital pour nos cellules ! D’ailleurs, notre corps a besoin de sucres simples pour fonctionner, et pas n’importe lequel : le glucose uniquement ! Les cellules nerveuses (donc notre cerveau) ont même un besoin impératif en glucose comme source d’énergie. Quant aux autres sucres simples, le fructose et le galactose (que l’on retrouve que dans le lait et dans le miel), le foie les transforme en glucose pour qu’ils puissent être utilisés par les cellules (via le cycle de Krebs) pour produire de l’énergie (l’ATP). Et en cas de pénurie de sucres, comme lors d’un régime cétogène, ou, plus simplement, pendant un jeûne, le corps produit lui-même le glucose (à partir des lipides et des protéines) dont il a besoin via un mécanisme qui s’appelle la néoglucogenèse. Ce que dit la science au sujet du fructose : Quand il vient des fruits, le fructose entre plus lentement dans le sang que le glucose grâce à la présence d’eau, de fibres et de phytophénols. “L’absorption du fructose est plus lente que celle du glucose. Le fructose est absorbé au niveau des intestins, selon un mécanisme différent de celui du glucose : son transport à l’intérieur des cellules de la muqueuse intestinale découle d’un processus de diffusion facilitée passif, alors que le glucose est transporté activement.” Wikipédia (Fructose) “Le fructose des fruits n’a pas les mêmes effets nutritionnels que le fructose industriel car si les molécules sont les mêmes, elles sont accompagnées dans les fruits par d’autres nutriments, tels les phytophénols, qui contrebalancent les effets délétères du fructose pur.” Wikipédia (Fructose) Le fructose est principalement métabolisé en glucose (et glycogène) par le foie qui, ensuite, le redistribue à son rythme sous forme de glucose. “Le foie capte l’essentiel du fructose dès le
Maroc

Jour 79 – Dans le Vercors Après le réveillon enchanté avec Claude Brame & Kelly Aura, puis une visite près d’Avignon chez Irène Grosjean, j’ai été invité chez Aurélie & Eric Viard de Biovie. Nous nous sommes rencontrés brièvement pour la première fois en 2020 sur un stage d’Irène, et furtivement en 2023 pour la 3ème édition de la fête du vivant. Toutefois, nous n’avions jamais pris le temps d’échanger sur les sujets qui nous rassemblent ainsi que sur nos parcours de vie présentant des similitudes. Outre la gratitude que j’ai à leur égard pour le soutien professionnel et amical qu’ils m’ont témoigné ces dernières années, j’avais à coeur de passer un temps chez eux pour m’inspirer de leur modèle familiale et d’entreprise. A cette occasion, une après-midi « rencontres » avec repas tiré du sac à été organisée dans leur salon et, les jours suivants, entre cours de self-défense & réunion Solaris, nous avons enregistré plusieurs vidéos sur l’alimentation vivante, l’hormèse et l’art de gérer les détox. Après cette semaine de rencontres riche et instructive, j’ai passé quelques jours seul à Saintes-Marie-La-Mer sur le bord de plage où j’ai écrit un article sur la frilosité, avant de rejoindre mon ami Hervé avec qui j’ai passé deux semaines au Maroc. Comme il s’agissait de ma première fois en Afrique, la première semaine a été consacrée pour appréhender ce pays et visiter les jardins de la santé, une oasis en plein désert, un centre dédié à l’alimentation vivante qui se trouve à 60 km de Marrakech. Ensuite, les participants du jeûne & trek nous ont rejoint et, du 5 au 9 février, accompagnés d’un guide et de deux chameliers, nous étions 10 explorateurs du vivant à marcher 88 km en jeûnant dans le désert marocain. Entre sable et pierres, notre marche fut naturellement scandée par l’aube & l’aurore ainsi que l’ombre réduite de quelques arbres. Nous suivions les pas nonchalants des dromadaires affectueux qui transportaient notre eau dans ce milieu, des plus arides, propice à l’introspection et au silence intérieur. Que ce soit une oasis, une dune ou un coucher de soleil, la grâce et la valeur des éléments naturels occupaient tout l’espace. 4 jours et demi durant, nous nous sommes littéralement nourris et abreuvés de cette nature et d’échanges à l’intérieur de notre groupe soudé autour du désir de prendre soin de soi, de l’autre & de la vie. Une expérience à la fois simple et puissante où nous nous sommes, entres autres, reconnectés à la magie du ciel étoilé rappelant notre essence, et à celle du feu de camp rappelant notre humanité. Chaque soir, quand le froid de la nuit nous saisissait, nous nous réunissions autour des flammes pour parler et chanter. Quelques journées seulement qui m’ont paru être un mois… Merci la vie pour cette nouvelle expérience riche et intense… et merci à tous les membres de notre groupe d’explorateurs pour leur confiance Une expérience à renouveler l’année prochaine, dans l’Atlas marocain cette fois, en partenariat avec Aloé d’Agafay. Je vous en dirai plus au printemps une fois que je serai allé repérer les lieux car ça sera moi le guide ! La suite au prochain épisode !….
Hormèse : Frilosité & Alimentation Vivante

Une des difficultés saisonnières que l’on peut rencontrer en chemin vers l’alimentation vivante est la frilosité, principalement l’hiver. Dans cet article, nous allons voir d’où elle vient et comment y remédier en toute saison. De manière purement thermodynamique, si l’on ne met plus d’aliments chauffés dans son corps, celui-ci reçoit moins de chaleur. Pour cette raison, on peut avoir le sentiment que l’alimentation vivante refroidit et qu’elle n’est réservée que pour l’été ou les régions chaudes de la planète, ou bien qu’elle est réservée à ceux qui ont des tempéraments “yang” ou “sanguins”. De là à conclure que l’alimentation vivante ne convient qu’à certaines saisons ou climats, et pour certaines constitutions, il n’y a qu’un pas… Ce serait aller un peu vite en besogne et nous allons voir pourquoi. Tout d’abord, on peut observer que l’ensemble du règne animal mange cru et semble très bien s’en accommoder, y compris l’hiver, sauf chez les animaux domestiques à qui l’on donne des aliments cuits, transformés et non compatibles avec leur système digestif (exemple : les céréales et le lait de vache pour les chats) et qui, « étrangement », souffrent des mêmes maladies que les humains. Il est vrai qu’en fonction de notre terrain, notre tempérament et de notre constitution (termes pris dans leur sens naturopathiques), nous ne serons pas tous égaux face à la frilosité. La bonne nouvelle c’est que cela n’est pas une fatalité car le terrain peut se nettoyer, le tempérament (qui est une classification des pathologies et non des personnes) peut évoluer, et, dans une certaine mesure, la constitution peut se régénérer. Tentons de voir au-delà des poncifs pour comprendre les causes de la frilosité, comment booster sa thermogénèse (cette capacité innée du corps humain à produire de la chaleur) et, au passage, quelques astuces pour avoir chaud en mangeant vivant, même l’hiver. Les causes de la frilosité Trop d’eau ! En effet, la présence trop importante d’eau dans l’alimentation entraîne la dilution du sang et refroidit le corps. Il convient donc de limiter la consommation de fruits aqueux, de certains légumes riches en eau (comme le céleri) et de jus de légumes, sauf, bien sûr, si vous les aimez et que les effets refroidissants ne vous dérangent pas. Des excitants trompeurs ! L’absence de consommation d’excitants tels que le thé, café, cacao torréfié, alcool, soda, sucre raffiné, protéines animales, etc, nous met face à face avec notre véritable niveau d’énergie qui n’est potentiellement pas optimale si, par exemple, notre système nerveux et/ou glandulaire est épuisé. La consommation d’excitants (est un chèque sans provision comme dirait Irène Grosjean 😉 ) aide le corps à libérer de l’énergie en puisant dans des réserves qui ne sont pas éternelles. Et quand elles s’épuisent, c’est la dépression ou le burn-out ! Une digestion allégée ! Lorsque l’on mange de tout (aliments cuits, transformés, mélangés, omnivore, etc) les indigestions quotidiennes auquel le système digestif doit faire face coûte, selon les estimations, 50% de l’énergie quotidienne que nous dépensons. Lorsque l’on mange des aliments compatibles à notre physiologie, ce pourcentage baisse pour le plus grand bien de notre vitalité. Cette économie digestive a pour effet collatéral d’abaisser de manière significative la production de chaleur produite par le système digestif. Ceux qui ont expérimenté le jeûne ont pu observer ce phénomène. Un temps d’adaptation ! Il faut laisser le temps (un à deux ans en moyenne) à l’organisme de fonctionner l’hiver sans béquilles (les aliments chauffés et les excitants) afin qu’il retrouve une thermogénèse naturelle et efficace. En attendant, mettez une épaisseur de plus et suivez les conseils de cet article ! Bien que les animaux vivant dans les zones froides se contentent de manger cru, on pourrait objecter que, puisque nous sommes conçus pour vivre sous les tropiques, il est normal de consommer des aliments cuits et des produits animaux pour compenser un environnement qui n’est pas le nôtre. Alors attendez de lire la suite… Comment booster sa thermogénèse au niveau corporel En améliorant le terrain ! Améliorer son hygiène de vie (cf l’article « Définitions de l’hygiénisme ») et nettoyer son “terrain” (cf l’article « Les purges, la clef de voûte de l’hygiénisme ») permet d’obtenir une meilleure circulation sanguine et lymphatique qui, à son tour, permet à la chaleur de mieux se diffuser dans le corps. S’exposer au froid ! Pour bien fonctionner notre corps a besoin d’être confronté régulièrement à des stress naturels : c’est ce que l’on appelle l’hormèse (cf l’article sur la loi de l’hormèse). Naturellement, plus on s’expose au froid (cf l’article sur l’hormèse par le froid) et moins on est frileux grâce à des mécanismes adaptatifs très intéressants tels que la production de graisses brunes et une amélioration du système vasculaire. On peut le faire de plusieurs manières : les bains froids, les douches froides, le bain dérivatif, moins s’habiller, éviter les sous-vêtements, mais aussi avec le brossage à sec de la peau, les massages, etc. Mieux respirer ! Une respiration nasale, lente (8 cycles par minute en moyenne), silencieuse et diaphragmatique au quotidien permet au sang de mieux circuler grâce aux effets vasodilatateurs de l’oxyde nitrique produite par la respiration nasale et grâce à une meilleure tolérance au C02 qui, lui aussi, est vasodilatateur. Pratiquer quotidiennement ou presque des exercices de respiration (comme ceux de cet article : « Méditer et respirer ») aide également à rééduquer sa respiration. Sachez qu’être résistant au froid n’est pas nécessairement gage de bonne santé. Les personnes acidifiées, en état inflammatoire, nerveuses ou colériques trouveront dans l’exposition au froid un antidote salvateur. France Guillain (cf sa méthode) a d’ailleurs démontré que la température corporelle moyenne a augmenté d’environ 1°C ces 60 dernières années en raison d’un état inflammatoire généralisé, en lien notamment avec une alimentation industrielle et trop protéinée. D’ailleurs, sachez que la première cause des crevasses en hiver n’est pas le froid mais l’acidification de l’organisme (due en partie à un excès de protéines animales (cf l’article « Vitamines B12 et protéines animales en alimentation vivante ») dans la nourriture et un manque de minéraux (cf l’article « Combler ses carences avec l’alimentation vivante »)),
Quelque part en Lozère

JOUR 45 – Quelque part en Lozère Cette transition vers 2024 a été marquée par de belles rencontres. J’ai eu tout d’abord, pour le réveillon, la joie de chanter avec Claude Brame et Kelly Aura qui nous ont transporté et fait vivre des moments divins hors du temps. ❤️✨La musique et le chant prennent une importance croissante dans ma vie et j’ai hâte de les recroiser en 2024…🙏 Puis je suis allé présenter mes voeux à Irène Grosjean : « Que 2024 soit la première des plus belles années qui t’attendent…. » où j’ai passé quelques journées riches d’échanges et de partages sur les sujets qui nous sont chers. Irène qui, à 93 ans, continue de m’inspirer par son expérience et c’est un honneur de pouvoir partager avec elle une amitié authentique.🌞🌳 Puis le Rawd Trip en 3H m’a conduit dans le Cantal au Festival du froid organisé par Leo & Elise de Inspire Potential. 🥶🫁Entre bains froids, sauna, breathwork et rencontres, j’ai animé une conférence sur l’hormèse en l’illustrant avec des images de mes deux dernières expéditions : La Marche Sans Faim et L’Empreinte. Après ce retour sur les chapeaux de roues en métropole, j’ai rejoint mon père en Lozère avec qui je randonne sur les sentiers enneigés. Entre deux balades, je rattrape du retard administratif après un mois sans ordinateur et je fais réparer mon van qui a subit une crevaison et une panne de chauffage. 🚐 Prochain départ mercredi prochain où je mettrai le cap dans le Sud pour passer quelque temps chez Aurélie et Éric Viard de Biovie.🤗 En attendant ces nouvelles aventures, je sacrifie à la tradition en vous présentant mes bons voeux pour 2024. Sachant que tout ce que l’on vit est juste et que nous attirons à nous les expériences qui nous feront évoluer vers plus de conscience et d’amour, je vous souhaite, chers lecteurs, de trouver tout ce dont vous avez besoin EN vous pour être bienheureux, indépendamment des événements extérieurs. 😇🧘♂️🌞❤️
Île de la Réunion

Jour 29 – Sur l’île de la Réunion Suite à des synchronicités, notamment avec les chiffres 3 & 7, j’ai pris un billet d’avion pour l’île de la Réunion -3 jours avant le départ- pour un séjour de 3X7 jours sur l’île de la Réunion. Je ressentais le besoin de quitter le froid et la grisaille en métropole pour passer Noël sous les tropiques avec plein de fruits exotiques. Deux jours après mon arrivée, je me suis lancé sur le trek de la diagonale des fous (le GR R2) où j’ai vécu 8 journées d’une grande intensité pour traverser l’île de la Réunion 🌋 (du sud au nord) et ses multiples biotopes paradisiaques et étonnants (l’île à elle seule est aussi riche en diversité que tout l’archipel d’Hawai). 🌴🐸🌞 130 km en sandales (dont une partie pieds nus), 8000m de d+, 7000m de d-, le tout en ne mangeant que les fruits et légumes trouvés en chemin (plus quelques oléagineux et fruits séchés embarqués), et en pratiquant la respiration nasale même dans les pentes infernales. 8 jours difficiles sur un terrain exigeant tout en gérant une belle crise de détox comme j’en ai rarement eu 😅… mais avec la récompense d’aller à la rencontre des trésors de cette île de la plus belle manière qui soit : à pied. 🦶 8 jours d’introspection mouvementée comme le relief, une diagonale des fous sans doute nécessaire avant de reprendre la ligne droite😆. Après avoir suivi le trek magique et intense qui traverse l’île de la Réunion, mon corps a réclamé 10 jours de repos que j’ai eu le bonheur de passer dans le centre « vivre au naturel » – dédié à l’alimentation vivante et aux pratiques hygiénistes – que Fabrice Benard est en train de faire sortir de terre. Entre fruits exotiques gorgés de soleil, bains d’eau de mer au milieu des poissons multicolores qui peuplent le corail, bains froid dans le congélateur, siestes, lectures, méditation, yoga, chant et danse, c’est ainsi que j’ai passé les fêtes de Noël 🎄, loin des repas indigestes et de la gabegie inconsciente qui nous sert de tradition pour générer de la convivialité…🙃 Ces trois semaines sur cette île paradisiaque 🌴🌞 (riche de 110 micro climats) ont rechargé mes batteries et je suis maintenant prêt à revenir en France pour passer l’hiver et la nouvelle année qui démarrera joyeusement avec le réveillon et le nouvel an organisé par Claude Brame 🙏✨❤️.
3H, le nouvel hygiénisme

« Tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées, le genre humain restera partagé en deux classes : celle des hommes qui raisonnent et celle des hommes qui croient, celle des maîtres et celle des esclaves. » Nicolas de Condorcet « Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu’on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances. » René Descartes “Ne croyez pas ce que l’on vous dit : expérimentez-le !” Krishnamurti “La seule guérison qui compte, la vraie, c’est de faire le choix de l’amour.” Florian Avant de lire cet article je te conseille de consulter au préalable : Les définitions de l’hygiénisme La pleine santé Les limites de l’hygiénisme Rien ne me prédisposait un jour à m’intéresser de près à l’hygiène de vie et à l’origine des maladies. Cependant, je portais en moi le germe même de la démarche hygiéniste, à savoir que je ne considérais pas comme normal de voir autant de souffrances et de maladies en ce monde. L’explication communément admise qu’il s’agit-là des conséquences de la pollution et de l’augmentation de l’espérance de vie m’a toujours semblé fausse, ou tout au moins incomplète. A l’époque de ma transition, en 2014, je réalisais des travaux forestiers après avoir été prof de maths. C’est la prise de conscience qu’il existe sur Terre des personnes vivant très bien en se nourrissant majoritairement de fruits, de légumes et d’oléagineux qui nous a donné le déclic. Comme si je n’attendais que cela, mes habitudes et croyances sur le sujet ont connu une révolution sans précédent. A l’époque, l’idée ne m’est pas venue d’avoir des preuves scientifiques indiscutables sur les bienfaits de l’alimentation dite “vivante” avant de l’adopter. Heureusement, d’ailleurs, car j’attendrais encore… L’énergie et l’enthousiasme qui se dégageaient des personnes qui en parlaient avec passion était suffisante pour me donner envie d’essayer. S’inspirer des grands principes pour trouver sa vérité J’ignorais alors que l’alimentation vivante, comme j’ai pu le constater par la suite, ne réussit pas à tout le monde et qu’il y a de nombreux écueils. Cependant, pour ma part, il m’a toujours semblé étrange qu’une alimentation aussi naturelle et proche de nos besoins physiologiques puisse convenir à certains mais pas à d’autres. Et les explications communément admises quant aux différents profils de personnes ne sonnaient pas juste à mes oreilles. En effet, au sein d’une espèce, tous les membres mangent bien cru et de la même manière. Alors pourquoi l’humain échapperait-il à cette règle ? C’est avec cette prise de conscience que la nécessité de développer les 3H : hygiénisme holistique et humaniste est devenue une évidence pour sortir de l’ornière du dogmatisme et se relier aux autres dimensions de l’expérience humaine : le mental, l’émotionnel, l’énergétique et le spirituel. Entre ceux qui mangent « paléo » et les véganes, entre les partisans du tout cru sans mélange et les amateurs de crusine, entre le régime cétogène et les frugivores, il y a en effet de quoi perdre son latin si l’on veut suivre LA bonne méthode ou trouver LA vérité ; tout simplement car il n’y en a pas ! Il nous appartient à tous de nous frayer notre propre chemin dans la jungle alimentaire. Il nous appartient à tous de comprendre les grands principes puis de les adapter à notre situation unique. Sans doute la grande confusion actuelle qui règne est là pour que nous apprenions à rechercher notre vérité par nous-mêmes sans attendre que quelqu’un nous dise comment l’on doit manger, vivre, se soigner, penser, etc. Comme si la vie considérait qu’il est plus important pour nous d’être dans une sincère recherche de sa vérité plutôt que de suivre des choix, quand bien même éclairés, qui nous auraient été imposés. La nécessité de revenir à une alimentation majoritairement végétal et cru Néanmoins, la nourriture industrielle qui s’est généralisée et l’augmentation des épidémies en tout genre montrent clairement que l’humain à atteint les limites de ses capacités adaptatives et qu’il est temps de revenir vers une alimentation et une hygiène de vie plus naturelle et physiologique. C’est pourquoi, je considère que chacun de nous tirera des bénéfices non négligeables à introduire plus de végétal cru dans son assiette et à utiliser certaines pratiques hygiénistes simples et accessibles (comme le jeûne intermittent, le grounding, les douches froides, les respirations conscientes, etc). Fascinés par l’expérience grisante que je vivais avec l’alimentation vivante et l’hygiénisme, je me suis documenté et formé avec assiduité pour comprendre l’ensemble des facettes qui détermine la qualité de notre santé. Au milieu de toutes les théories existantes sur le sujet, je me suis laissé guider par mon intuition et beaucoup d’expériences, la base pour valider ou pas une théorie. Ne pas avoir été formatés par l’enseignement académique m’a permis d’aborder cette thématique avec le moins d’a priori possible. C’est de cette manière que j’ai assemblé, tel les pièces d’un puzzle, un ensemble de connaissances et d’observations qui permettent de comprendre nos besoins physiologiques et d’expliquer les bienfaits de l’alimentation vivante et, plus généralement, de l’hygiénisme. L’hygiénisme comme chemin spirituel L’hygiénisme holistique et humaniste (les 3H) que je souhaite développer n’est et ne sera jamais qu’un prétexte pour se donner de l’amour (en conscience !), une manière de se reconnecter à soi et à la vie ; il ne s’agit pas un mode d’emploi pour guérir telle ou telle pathologie. Mais cette reconnexion au vivant, dans sa dimension autant biologique que spirituelle, offre souvent, en bénéfice collatéral, une amélioration significative de l’état de santé. Il est également important de bien comprendre que la pleine santé n’est qu’un état théorique que nous ne pouvons pas atteindre actuellement (cf cet article sur les limites de l’hygiénisme) en raison de notre héritage toxémique (celui reçu à notre naissance), de plusieurs décennies d’alimentation classique (pour la plupart d’entre-nous), de la pollution (de l’air, l’eau et des aliments)
Lac Leman

Jour 3 – Vers le lac Léman Après avoir quitté définitivement la Chartreuse et remisé bon nombre de mes petites affaires en Saône et Loire chez une amie qui habitait non loin de la maison que j’ai vendue un an plus tôt, je suis parti en direction d’Annecy pour participer à un weekend constellations chamaniques admirablement organisé par Aurore Widmer. Outre l’étonnant et remuant espace chamanique que j’ai rejoint, l’aventure a commencé avec une roue de mon van qui se dégonfle, un chauffage en panne sous la neige et une grosse détox qui m’a forcé à jeûner. Cela fait trois semaines que je ne fais que enchaîner les heures de route, projections de film et les stages, et j’aspire plus que jamais à me déposer, me reposer dans le sud… Mais il me reste encore quelques rendez-vous importants en Bourgogne avant de rejoindre des régions plus chaleureuses et faire le point sur les dernières années de ma vie. Une bonne part de ce que j’ai tenté de construire ces 3 dernières années vient de s’écrouler comme un château de cartes. Je me retrouve dans une situation similaire à celle que j’ai connue il y a une dizaine d’année quand, après avoir été prof de maths et menant une vie de couple (pensant naïvement que ma vie était tout tracée jusqu’à la retraite) tout s’est rapidement arrêté et je me suis retrouvé déprimé et sans véritables perspectives, à part cette vague et étrange envie de réaliser des expéditions dans le Grand Nord. Le magnifique chemin qui s’est ouvert par la suite fait qu’aujourd’hui j’apprécie cette phase de dépouillement, de déconstruction profonde où la vie invite à ralentir pour s’écouter, à se reconnecter à ses aspirations profondes & à la joie, à s’offrir de la douceur et de la sécurité. Le courant de la rivière est si fort que je le laisse m’emporter vers des terres inconnues. L’hiver arrive, la sagesse de la nature invite au repos et à l’introspection pour que de nouvelles fleurs et de nouveaux fruits voient le jour l’année prochaine. Et qu’un nouveau chemin s’ouvre…🌞❤️🌳
Alimentation vivante VS alimentation sensorielle

Introduction En France dans les années 80, Guy Claude Burger, que l’on surnomme le père de l’instinctothérapie, a mis en avant un mode alimentaire basé sur l’olfaction des aliments crus. Selon sa théorie, basée sur l’expérimentation et l’observation attentive de la nature, notre corps, via l’olfaction, sait reconnaître les aliments dont il a besoin à la condition qu’ils soient crus et naturels. En outre, ces aliments qui nous plaisent à l’odeur, s’ils sont mangés seuls (c’est -à-dire sans mélange avec d’autres aliments, ni même d’épices pour ne pas tromper les papilles sur le contenu de l’aliment) et en se laissant guider par son instinct quant aux quantités, comblent nos carences au mieux, optimisent la digestion et, en sus, ils nous font pleinement bénéficier de leurs propriétés thérapeutiques. La logique Elle consiste à observer la nature et à la considérer comme un modèle à suivre. Selon cette approche, la nourriture qui est la mieux adaptée pour nous est celle que l’on peut se procurer dans notre environnement de prédilection (c’est à dire là où l’on peut vivre toute l’année sans climatisation ni chauffage) avec l’aide de nos seules mains (constitués d’os appelés les métacarpes, qui, en grec, signifient “derrière le fruit”). Cet aliment cueilli est ensuite senti, puis, éventuellement goûté. Si le ressenti est bon, alors cet aliment sera consommé jusqu’à plus faim. C’est ainsi que tous les animaux fonctionnent. Comme nous sommes des animaux diurnes, toute nourriture sera exclusivement consommée de jour. Face au végétal cru notre instinct est toujours juste Au cours de la consommation d’un et d’un seul aliment cru, on peut observer que celui-ci change de goût (mécanisme dit alliésthésique) au fur et à mesure que l’on en consomme jusqu’à ce qu’un arrêt sensoriel se manifeste par un changement de goût de l’aliment qui ne donne pas envie d’y retourner. Cela n’a rien de mystérieux, le goût et l’appétence que l’on ressent envers un aliment n’est que la réponse de notre corps pour signifier s’il en a besoin ou pas. Notre mental, à moins d’avoir lu une étude sur le sujet, ne sait pas ce qu’il y a dans un aliment, en revanche, notre corps, via nos innombrables capteurs olfactifs qui se trouvent dans notre nez mais aussi dans le foie, l’estomac et les reins, est en mesure d’analyser précisément le contenu d’un aliment isolé. Si le corps en a besoin, il va nous le faire aimer gustativement parlant et, quand on va le digérer, le microbiote intestinal va, en réponse, produire de la sérotonine (surnommée l’hormone du bonheur). Un mécanisme que l’on peut interpréter comme une récompense pour nous donner envie de suivre nos envies qui ne sont que le reflet de nos besoins. A l’inverse, si l’aliment n’est pas bon pour nous, on va le trouver insipide ou mauvais et on n’aura pas envie d’en manger. Il en résulte que c’est en maximisant notre plaisir que l’on va maximiser sa santé. Hélas, si l’aliment a été refroidi, chauffé ou même simplement déshydraté, alors notre instinct sera légèrement trompé et l’arrêt instinctif moins fiable. Tout aliment consommé devrait idéalement l’être à température ambiante et être de saison. Et si l’aliment est mélangé, ou pis, cuit, notre instinct si fin grâce à ses milliers de récepteurs répartis dans le corps ne pourra pas nous informer clairement (d’autant moins que la température de cuisson est élevée) à ce sujet et il sera plus difficile d’écouter ses besoins. Les méfaits des aliments cuits Au-delà de 42°C, la cuisson empêche notre sens de l’olfaction de bien fonctionner car des réactions chimiques induites par l’élévation de la température altèrent fortement la nature chimique des aliments, et ce d’autant plus que la température est élevée. En parallèle, les enzymes nécessaires à la bonne assimilation des micronutriments sont détruites (dès que la température dépasse 42°C) et contraignent l’organisme à puiser dans ses propres réserves (ce qui entraîne un coût énergétique) pour fournir des enzymes digestives qui sont naturellement présentes dans les aliments quand ils ne sont pas chauffés. Cette destruction des enzymes par la chaleur diminue les capacités d’assimilation des micronutriments, sans compter qu’ils sont moins nombreux. Si l’aliment s’avère moins nourrissant cuit que cru (sauf du point de vue calorique), il en devient même potentiellement toxiques car certaines molécules non digestes (que l’on appelle déchets colloïdaux) voire toxiques (molécules de Maillard pour ne citer qu’elles) naissent des réactions chimiques liées à la température de cuisson (plus la température est haute et plus les composés qui se créent sont toxiques). Enfin, comme le fait d’ingérer un aliment mort (car cuit) empêche le système de reconnaissance de l’organisme d’identifier ce qui a été introduit, une leucocytose digestive (afflux massif de globules blancs qui passent de 6000 leucocytes (environ) en temps normal à 10 000 pour de la cuisson vapeur voire 20 000 pour de la nourriture moins physiologique) inutile s’installe et fatigue le système immunitaire. Pour terminer la liste des inconvénients qu’il y a à cuire ses aliments, sachez que les polluants contenus dans les fruits & légumes pénètrent bien davantage dans le sang quand il sont cuits (car le caractère hydrophobe des pesticides leur confère la propriété de rester accrochés aux fibres insolubles pendant la digestion et de ressortir avec les selles) et que l’on se prive de l’énergie de vie contenue dans l’aliment. Bref, pour être pleinement vivant, il reste préférable de manger vivant !… La transition du cuit au cru Entre le cru des instinctothérapeutes et le cuit issue de la gastronomie standard, il existe plusieurs mondes : L’alimentation Seignalet, proche de ce que l’on appelle aussi l’alimentation méditerranéenne ou Okinawa. Une alimentation qui a fait ses preuves dans les zones bleues mais qui montre aujourd’hui ses limites en terme de résultats thérapeutiques pour des occidentaux sédentaires habitués à la vaccination & aux médicaments, ainsi qu’à la nourriture industrielle & à la pollution. Si la société ne s’était pas modernisée et que l’on vivait comme autrefois, on mangerait tous peu ou prou de cette manière et on s’en porterait globalement bien. Le
Hygiénisme : Les purges chamaniques

https://www.youtube.com/watch?v=ZUnqk0QsEoQ Généralité sur les purges Il y a une conviction qui rassemble tous les hygiénistes et les naturopathes, c’est celle qui fait le lien entre les maladies et la toxémie du corps humain. Selon ce principe, si on améliore la qualité du terrain chez une personne, c’est-à-dire si on diminue la toxémie, alors les maladies vont naturellement cesser leur progression et les symptômes diminuer voire disparaître. C’est relativement mécanique et simple à comprendre mais cela s’oppose à la vision pasteurienne de la médecine qui considère qu’il y a des bons et des mauvais microbes responsables de nos troubles de la santé. Cela s’oppose aussi à la vision allopathique de la médecine qui considère les maladies comme des défaillances, des dysfonctionnements du corps humain. Là où la vision hygiéniste voit les maladies, selon leur nature, comme des crises d’élimination des toxines ou bien comme une adaptation merveilleuse du corps humain pour continuer de fonctionner avec une certaine charge toxémique afin qu’elle fasse le moins de dégâts possible dans l’organisme. Selon ce point de vue, tous les symptômes contre lesquels on peste seraient orchestrés sciemment par la grande intelligence du corps, celle que l’on peut voir à l’œuvre, par exemple, quand un spermatozoïde rencontre un ovule pour donner vie à un nouvel être. Si l’on regarde la santé sous cet angle, il apparaît crucial de réduire la toxémie. Or, l’outil le plus puissant pour faire sortir les toxines, avant même le jeûne puisque de toute façon il faut jeûner quand on en prend, ce sont les purges. Sous ces conditions, on pourrait croire que la catharizothérapie (la thérapie par les purges) fait l’unanimité dans le microcosme des médecines naturelles mais il n’en est rien, c’est même plutôt un sujet de division. A mon sens, les avis sont partagés sur le sujet pour plusieurs raisons : Il est nécessaire d’avoir une vitalité suffisante et d’avoir les émonctoires suffisamment ouverts pour les utiliser, sans quoi leur utilisation s’avère éprouvante, parfois même contre-indiquée. Il est le plus souvent nécessaire d’en faire un usage fréquent et régulier sur plusieurs années pour qu’elle change en profondeur le terrain. Il ne fait sens de les utiliser que si l’on est motivé pour changer en profondeur et durablement sa façon de s’alimenter pour se diriger vers une alimentation essentiellement végétale et crue. Sinon purger ne sert qu’à faire sortir les poisons que l’on ingurgite au quotidien, ce qui ne permet pas de changer le terrain en profondeur. Il est donc important de se situer dans une dynamique où il y a significativement plus de toxines qui sortent que de toxines qui entrent dans l’organisme. Elles ne règlent pas tous les problèmes de santé car notre stock de toxines est trop important pour être vidé complètement. Les purges ne peuvent donc que servir à évacuer le trop plein en circulation (via la lymphe). Les troubles émotionnels et le stress sont capables eux aussi d’engendrer une production ou une accumulation de toxines, et donc de provoquer des maladies. Notre état de santé dépend aussi de notre état d’être, de notre équilibre émotionnel, de la joie que nous avons à vivre et de l’amour que nous déployons autour de nous. Même en considérant ces divergences d’opinions et en prenant en compte l’importance de l’aspect émotionnel chez l’humain, il est important d’observer les faits suivants pour se faire son propre avis sur la question : Certains mammifères (canidés, félins, ours, primates, etc) eux aussi se purgent quand bien même leur nourriture et existence est 100% physiologique. Les purges étaient et sont parfois encore utilisées par les médecines traditionnelles chinoises, ayurvédiques et hippocratiques, pour ne citer qu’elles. Ailleurs sur la planète, d’autres peuples, à travers des traditions chamaniques séculaires, utilisent aussi la catharozothérapie, c’est ce que l’on va voir dans cet article. Vertues présumées des purges Mon expérience personnelle m’a incité à voir les purges comme des outils très puissants pour améliorer ma santé physique et mentale, et me défaire de mes addictions aux aliments cuits, industriels et d’origine animale. Un témoignage que je détaille dans cet article sur les purges. Même si je suis favorable à cette forme de thérapie, ce n’est pas pour autant que j’en ignore les limites, un sujet que j’aborde dans cet autre article sur les limites de l’hygiénisme. A mon sens, pour les utiliser en bonne intelligence, il est nécessaire d’attendre une période allant de plusieurs mois à plusieurs années pendant laquelle on va progressivement améliorer son hygiène de vie jusqu’à atteindre un palier que l’on n’arrive pas à dépasser. C’est à ce moment précis qu’elles prodigueront leurs plus grands bienfaits. Même si cet outil n’est pas une panacée, je crois qu’il est le plus efficace qui soit pour faire sortir des toxines tout en faisant en parallèle un puissant travail de nettoyage émotionnel. Schématiquement, on observe clairement que certaines colères enfouies sortent avec les acides et il en est de même avec les peurs qui sortent avec les colles. Tout se passe comme si les mémoires énergétiques de certains événements traumatiques de nos existences (ou même transgénérationnelles) sont engrammées dans les cristaux d’acide et les colles et que ces mémoires se libèrent au moment où elles sortent du corps. D’ailleurs, une purge ne devrait jamais être prise sans avoir au préalable posé une intention (cf cet article sur « Comment poser des intentions ? ») afin d’en orienter les bienfaits en fonction de nos besoins physiques ou émotionnels du moment, tout en gardant à l’esprit le caractère solennel de cette pratique. En outre, les purges boostent le système immunitaire et ouvrent les émonctoires, ce qui participe à l’autonomie du corps pour, à terme, qu’il soit le plus possible à même de faire ses nettoyages de son propre chef. Mon expérience au Pérou Motivé pour approfondir mes expérimentations en matière de catharozothérapie, je suis parti au Pérou en mai 2021 pour me former en tant que praticien (chez Kambo Naturista) de l’une des purges les plus puissantes qui soient : le Kambo. Un voyage de trois semaines au bord de
Alimentation vivante : L’essentiel sur la lactofermentation

Les bienfaits de la lactofermentation La lactofermentation consiste à conserver les aliments dans milieu salé et dépourvu d’oxygène. Dans ces conditions anaérobies, des bactéries lactiques vont décomposer les glucides provenant des légumes pour produire l’acide lactique. En plus de développer des bactéries lactiques qui nous sont favorables (naturellement présentes au niveau de nos muqueuses), ce processus empêche, par l’acidification du milieu lié à la présence d’acide lactique, l’apparition des moisissures. Ainsi, les aliments peuvent se conserver crus pendant des années et, comme nous le verrons ci-après, leurs bienfaits sont amplifiés. Il s’agit-là d’une anciennes méthodes utilisées pour conserver les aliments, notamment les légumes, avec du sel. La lactofermentation présente de très nombreux bénéfices pour la santé car elle contient des probiotiques (qui ensemencent positivement le microbiote avec de bonnes bactéries) et des prébiotiques (les fibres nourrissent le microbiote intestinal). En les intégrant à notre alimentation, ils contribuent à assainir, soutenir et renforcer notre système digestif et immunitaire (situé à 80% dans l’intestin). A titre de comparaison, les aliments lactofermentés peuvent contenir jusqu’à 500 souches différentes de pré et probiotiques contre une à cinq souches seulement de bactéries pour un complément alimentaire probiotique. La qualité de notre digestion dépend en grande partie de la qualité du microbiote intestinal, qu’on appelle aussi le deuxième cerveau. Celui-ci rassemble toutes les bactéries, virus, levures et autres microorganismes qui vivent sur et dans notre corps, soit plus de cent mille milliards de microorganismes divisés en plus de 3 000 espèces. Ces micro-organismes vivent en symbiose avec notre corps et assurent de nombreux processus biologiques. Ils sont capables de produire des antioxydants, des vitamines, des acides aminés (les briques de base des protéines) et de diminuer les états inflammatoires ainsi que les allergies alimentaires. En outre, le microbiote joue un rôle clé dans le système de défense du corps humain, dans la régulation de la pression sanguine et dans la digestion des aliments. Il peut même influencer nos comportements, nos humeurs, notre bien-être psychologique et nos décisions alimentaires. C’est d’ailleurs notre microbiote qui nous récompense par une sécrétion de sérotonine lorsque l’on mange les aliments vivants dont on a besoin. Voilà pourquoi manger des fruits rend heureux. C’est sa manière à lui de nous dire merci pour nous inciter à consommer des aliments qui lui sont favorables. La fermentation, en brisant les grosses molécules, rend également plus accessibles les nutriments présents dans les légumes, un mécanisme que l’on appelle la « biodisponibilité ». L’action des bactéries lactiques consiste en effet à prédigérer les aliments, ainsi les lipides sont décomposés en acides gras et les protéines en acides aminés. En outre, cette prédigestion rend les fibres alimentaires moins irritantes pour ceux qui ont les intestins abîmés. Ce n’est pas tout, les microorganismes qui prolifèrent lors de la fermentation produisent en sus différents nutriments tels que la vitamine C, les vitamines du groupe B (dont la B12) et la vitamine K. En résumé, non seulement la quantité de vitamines augmente de façon significative mais elle est également plus facilement absorbée par le corps. Des études ont également prouvé que le fer et le zinc sont plus faciles à absorber dans les légumes lactofermentés. Plus généralement, manger des aliments lactofermentés en début de repas aide à mieux absorber les nutriments des autres aliments grâce à la présence notable d’enzymes. La lactofermentation peut aussi détruire ou neutraliser plusieurs substances toxiques comme le cyanure, les phytates, les saponines, les nitrates et les nitrites. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, il est remarquable d’observer que la fermentation lactique est une transformation qui, non seulement conserve les aliments, mais augmente aussi leur valeur nutritive. En résumé, elle présente les multiples avantages de rendre les aliments plus nutritifs, plus digestes, de meilleure qualité et de les bonifier (au niveau du goût) avec le temps de conservation. L’occasion parfaite de se faire des millésimes de lactofermentation comme certains le font avec le vin… Sauf que ceux-là vous ne les laisserez surtout pas à la cave (c’est trop froid pour les bactéries) et ils pourront tout à fait orner un coin de pièce avec leurs belles couleurs. En résumé, la consommation de légumes lactofermentés renforce système immunitaire, restaure le système digestif, facilite la digestion et reminéralise. Rien que ça ! Voilà pourquoi on en parle autant ! 🙂 Faire ses lactofermentations soi-même Même si l’on trouve facilement en magasin bio de la lactofermentation de chou de qualité crue et bon marché, il est appréciable de faire ses propres recettes à la maison. Le protocole ci-dessous fonctionne parfaitement avec tous les légumes et fruits non sucrés : chou (rouge, blanc, vert), chou-fleur, betterave rouge, poivron, navet, panais, courgettes, concombres, carottes, échalotes, oignons, ail, céleri, poireaux, patates douces, radis roses et noirs, cornichons, etc. Les seules exceptions concernent les fruits sucrés qui produisent de l’alcool quand ils fermentent (fermentation alcoolique et non lactique) et qui sont donc à exclure. Je recommande également de laisser de côté les haricots et les aubergines qui, en général, ne sont pas digestes crus (sauf si votre corps vous en demande). Tous les autres légumes peuvent être lactofermentés sans restriction. Suggestion de protocole simplifié L’important pour choisir votre contenant, c’est que l’air puisse s’échapper quand la pression va augmenter à l’intérieur par la fermentation. C’est pourquoi les fermetures avec un joint en caoutchouc (type bocal « Le parfait ») sont idéales. L’autre option consiste à opter pour des couvercles scellés mais avec un sas de fermentation. Ébouillantez le bocal pour détruire les germes qui pourraient provoquer des moisissures. Sauf si votre bocal contenait déjà de la lactofermentation, dans ce cas laisser un fond de jus ou de légumes pour que votre tournée suivante fermente plus vite. Râpez, coupez en rondelles, en cubes, en bâtonnets les légumes (pas nécessairement d’une seule variété) ou laissez-les entier selon votre préférence. La mienne va aux légumes râpés finement (pour les légumes racines) car cela permet d’en mettre beaucoup plus dans le bocal. Puis mettez au fond de celui-ci les légumes râpés ou coupés que vous tasserez bien s’ils ne sont
Hygiénisme : Sommes-nous prêts à changer ?

« Et ceux qui dansaient furent considérés comme fous par ceux qui ne pouvaient entendre la musique. » Nietsche « L’une des choses les plus difficiles n’est pas de changer la société – mais de vous changer vous-même. » Nelson Mandela Tout le monde en parle comme une nécessité, individuelle et collective, mais prenons-nous la pleine mesure de ce qu’implique un véritable changement ? Si nous tournons notre regard vers les changements de civilisation qui ont eu lieu par le passé, on observe qu’ils sont allés de pair avec un changement de régime alimentaire. Les changements de régime alimentaire du passé Pour rappel : – il y a environ 2 millions d’années, l’humain passe progressivement de cueilleur (95% de fruits avec quelques pousses et 5% de petit carnivorisme) à cueilleur-chasseur. Il augmente alors de manière significative (tout d’abord sur des restes de carcasses puis en inventant des outils et des stratégies de chasse) la part carnée de son alimentation. – il y a environ 12 000 ans, entrée dans le Néolithique, l’humain se met à manger des céréales et des produits laitiers en plus de la viande. – il y a environ 50 ans, l’humain se met à manger des produits d’origine industrielle tandis que des groupes d’individus se mettent à (re)manger principalement végétal vivant, comme nos lointains ancêtres. Avec les changements de société observés qui paraissent inéluctables à court terme, il est raisonnable de croire que nous sommes ni plus ni moins en train d’assister à un changement de civilisation qui, comme dans le passé, va passer par un changement important dans notre manière de nous alimenter. En effet, face aux problèmes climatiques, éthiques, sanitaires et environnementaux liés à la consommation de produits animaux, (cf ce documentaire), c’est comme si la vie ne nous donnait plus le choix que de changer radicalement nos habitudes, avec une exigence de temps (environ 30 ans) inhabituelle au regard des changements précédents. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a un problème avec la nourriture. On mange trop de viande ou on mange trop tout court ! La nourriture est trop dénaturée ! Il y a trop de poisons dans l’alimentation ! Il n’y a plus assez d’eau douce et de terres arables sur la planète ! Mais concrètement, quelles solutions sont réellement mises en avant ? Produire de la nourriture bio et locale, le tout pas cher, tout en faisant quelques économies de bout de chandelle au moyen de douches écourtées et en mettant un panneau solaire sur son toit pour recharger sa voiture électrique (cf ce documentaire) ! Et si ces expédients ne donnent pas les résultats escomptés ce sera la faute de l’autre, de ceux qui polluent ou qui consomment mal, la faute aux lobbys, aux PDG, aux actionnaires, aux gouvernements, à la crise, etc etc. Les conséquences de la consommation de produits animaux Ce mode de pensée a ses propres bénéfices cachés, celui de nous placer ipso facto au rang des victimes, des gentils, tout en nous maintenant dans l’illusion que l’on a fait notre part du travail. Mais, en ce qui concerne la production de nourriture pour l’avenir, est-il vraiment possible que seuls le local et le bio soient la solution à nos problèmes de santé et environnementaux ?! Le documentaire Cowspiracy (à voir en cliquant ici), résumé dans l’article « Impact de l’alimentation vivante sur l’environnement », montre sans équivoque que la réponse est non ! Le changement qui ne soit pas superficiel et inefficient, c’est celui qui consiste à remettre en question le type d’aliments que nous consommons, de remettre en question le type d’aliments dont nous avons besoin physiologiquement. Et cela touche à nos croyances les plus profondes, celles qui gravitent autour des produits d’origine animale que nous consommons depuis que l’humain existe sous sa forme anatomiquement moderne. La viande est-elle une nourriture de survie ou bien est-elle nécessaire ? Sommes-nous prêts à réévaluer nos croyances ? Sommes-nous prêts à transmuter les repères et traditions culturels qui, pour certains, remontent à la nuit des temps ? La question est superflue tout comme notre réponse car la vie ne nous laissera pas le choix, pour le plus grand bien de notre évolution individuelle et collective ! Quid des médecines ancestrales ? Ce que j’observe, c’est que notre résistance au changement se manifeste également à travers nos difficultés à prendre du recul avec les médecines ancestrales comme la médecine hippocratique, ayurvédique ou chinoise. Pourtant, cette remise en question est nécessaire car tout dans la vie évolue. Les préceptes, quand bien même pertinents, vieux d’il y a quelques milliers d’années, doivent être réactualisés à notre époque. Dans un contexte de changement comme le nôtre, le passé peut être une source d’inspiration mais l’évolution et l’innovation ne doivent pas être négligées sous peine de scléroser la pensée et les pratiques. En effet, si, comme il y a plusieurs siècles, nous vivions encore dans un environnement naturel non pollué, sans stress, au contact des éléments et avec une vie active physiquement, alors une alimentation dite “méditerranéenne”, c’est à dire essentiellement végétale et crue (mais pas que) serait pleinement satisfaisante. Les zones bleues (cf cet article) du monde où vivent de nombreux centenaires en bonne santé en est la preuve. Si nous vivions dans ce même contexte, nous ne poserions pas toutes ces questions sur l’hygiène de vie et l’alimentation idéale. Tout cela coulerait de source et les traditions n’auraient qu’à se répéter pour le plus grand bien de tous. Simplement, dans notre contexte moderne avec les différentes sources de pollution, la surmédication et vaccination, la nourriture industrielle et le manque d’activité physique, les pratiques de santé ancestrales valables à une époque s’avèrent, à mon sens, insuffisantes pour régénérer nos organismes contemporains dévitalisés, déminéralisés et saturés de toxines en tout genre. D’où la nécessité de faire évoluer l’hygiénisme pour répondre aux caractéristiques modernes de notre environnement et des individus. Nous sommes également à une époque où ne pouvons plus appliquer des préceptes sans les comprendre et sans se reconnecter à son ressenti. On
Comment lâcher prise ?

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut pas être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un et l’autre. » L’empereur Marce-Aurèle « Alors même que l’on nous a conduit à croire que si nous lâchons prise, nous nous retrouverons les mains vides, la vie elle-même révèle sans cesse le contraire : le lâcher prise est le chemin de la vraie liberté. » Sogyal Rimpoch « A vingt ans, je n’avais qu’une prière : » Mon Dieu, aide-moi à changer ce monde si malade. » Vingt ans durant, je me suis battu comme un lion pour constater qu’en fin de compte rien n’avait changé. A quarante ans, je n’avais qu’une seule prière : « Mon Dieu, aide-moi à changer ma femme, mes parents et mes enfants ! » Pendant vingt ans, j’ai lutté comme un fauve pour constater qu’en fin de compte, rien n’avait changé. Maintenant, j’ai soixante ans et je n’ai qu’une prière : « Mon Dieu aide-moi à me changer moi-même…et – ô miracle ! – voilà que le monde change autour de moi ! » Le lâcher prise n’est pas quelque chose que l’on peut faire, c’est quelque chose qui se fait lorsque certaines conditions sont réunies. Nous allons voir lesquelles dans cet article, afin de favoriser cet état d’être auquel on aspire parfois désespéremment sans qu’il ne se manifeste !… Pour cela, nous allons résumer un excellent livre : « Lâcher prise – Dire oui à la vie » de Rosette Poletti. « Lâcher prise ce n’est pas seulement rester calme, accepter les éléments, c’est beaucoup plus que cela ! C’est tout d’abord accepter l’idée que nous sommes, en quelque sorte, programmés par notre éducation, par notre culture, par notre religion, par notre formation professionnelle. C’est accepter de s’ouvrir à ce qui vient, de changer son regard, de modifier son interprétation, c’est aussi parfois faire le deuil de quelque chose à quoi on tenait, c’est encore pardonner et mettre son attention sur ce qui est ici et maintenant. » Rosette Poletti Quels sont les mécanismes internes qui nous empêchent de lâcher prise ? Apprendre à s’accepter et à s’aimer soi-même, deux préalables au lâcher prise, exigent que l’on soit prêt à lâcher prise de ses illusions et à modifier nos programmations mentales. Nos influences éducatives nous ont amenés à développer trois grandes illusions : Croire que l’on peut être à la hauteur de ce que nous pensons devoir être. Croire que l’on peut rendre les autres heureux, que l’on peut être aimé de tous, que l’on peut vivre sans conflits et « réussir » son couple, l’éducation de ses enfants, sa vie personnelle et professionnelle. Désirer le bonheur comme un dû, comme la juste récompense de nos efforts et de nos actions. C’est lorsque l’on peut abandonner ces trois illusions qu’il devient possible de vraiment lâcher prise. « Lâcher prise, c’est accepter la finitude et l’impermanence, c’est changer le regard que l’on pose sur soi-même, les autres et les événements, c’est dire oui à ce qui est, non pas pour s’y résigner, mais pour se poser les deux questions suivantes : Que puis-je faire de ce qui arrive ? Que puis-je en apprendre pour la suite de ma vie ? Répondre à ces deux questions, c’est faire cesser les ruminations, le ressassement et la rancune, c’est le coeur du lâcher prise, c’est exercer sa liberté de choisir son interprétation face aux événements. » Les obstacles au lâcher prise : Nos croyances et nos habitudes. Faire dépendre le bonheur des circonstances extérieures. La codépendance (croire que quelqu’un peut nous apporter la joie). L’attachement aux buts que nous nous fixons pour nous-mêmes. Les émotions « négatives » que l’on nourrit, le plus souvent sans s’en rendre compte. L’impossibilité de terminer des situations, de laisser derrière soi ce qui n’a plus lieu d’être. Comment transcender ses mécanismes internes ? Lever les obstacles 1 & 2 : Identifier nos schémas internes et trouver la solution en soi Pour surmonter ces obstacles qui sont autant de barrières qui empêchent le lâcher prise de se manifester, il y a potentiellement 12 interdictions que nous avons intégrées au cours de l’enfance et qui nous mettent des bâtons dans les roues : Les 4 interdictions concernant la dimension de l’être : N’existe pas / Ne sois pas un enfant / Ne grandis pas / Ne sois pas toi-même Les 4 interdictions concernant les sentiments : N’exprime pas ce que tu ressens / Tu n’as pas le droit d’exprimer tel ou tel sentiment / Ne sois pas proche (intime) / N’aie pas de plaisir Les 4 interdictions concernant l’action : N’agis pas / Ne réussis pas / Ne sache pas / Ne pense pas A ces 12 interdictions potentiellement inculquées pendant l’enfance, peuvent s’ajouter 5 valeurs morales sociales contraignantes : Sois fort Sois parfait Acharne-toi Dépêche-toi Fais plaisir Le chemin pour retrouver son libre arbitre se fait en trois étapes : Identifier ses propres interdictions et valeurs morales. Se donner des permissions nouvelles, lâcher prise sur certains interdits. Les nouvelles expériences seules permettent d’abandonner les chaînes mentales qui nous retenaient prisonnier. Chercher une aide extérieure : un groupe de développement personnel ou un thérapeute. Il est important de toujours avoir présent à l’esprit que le lâcher prise est tout d’abord une question de regard sur les événements, c’est une question d’interprétation. Ce sont les images de la réalité qui nous affectent et non pas la réalité. En outre, c’est en expérimentant de nouvelles permissions que l’on modifie les chaînes de pensées aux origines de nos rigidités. « Au moment où je me donne la liberté de ne pas avoir à être parfait, à être fort, à m’acharner, à faire plaisir à tout prix ou à me dépêcher, je peux porter un regard serein sur les circonstances de la vie. Je n’ai pas à être autre chose que ce que je suis, ma seule responsabilité est de vivre pleinement et harmonieusement. » Lever l’obstacle 3 : se défaire de la codépendance L’un des plus grands freins à la capacité de lâcher prise consiste à donner
L’ancrage énergétique

Avec l’inspiration du livre « L’ancrage énergétique » de Mary Laure Teyssedre et les vidéos proposées à la fin de cet article. Introduction « L’ancrage, c’est l’enracinement à la terre, c’est nos besoins primaires, la stabilité, la sécurité, la survie, la capacité à vivre l’instant présent comme un enfant. Donc, d’une manière plus générale, le domaine matériel et la vie terrestre. Si vous avez des pratiques spirituelles, l’ancrage vous aidera à ne pas vous perdre dans la spiritualité, à ne pas devenir trop « perché ». Il vous aidera à maintenir l’équilibre nécessaire entre vie spirituelle et vie terrestre. » Sandrine HK Qu’entend-on par « être ancré » ? Au niveau symbolique ou énergétique il ne s’agit pas d’avoir les pieds (nus) sur Terre, cela correspond à l’état d’être suivant : Se sentir bien et en sécurité dans son corps et sur cette planète. Avoir la conviction que tout est juste et que l’on vit exactement ce que l’on a besoin de vivre à chaque instant. Accepter pleinement le corps que notre âme a choisi et l’utiliser à bon escient pour réaliser nos aspirations. Savoir ce que l’on veut et s’y tenir. Accepter pleinement les épreuves de la vie pour ainsi faire preuve de détachement émotionnel. Les personnes qui ne sont pas suffisamment ancrées auront tendance à vivre dans leur tête (le mental) ou bien à ne plus être très en phase avec les réalités matérielles de ce monde. Cela se manifeste par un fossé entre leurs aspirations spirituelles et leur vie réelle. Symptômes d’un manque d’ancrage Vous manquez de confiance en vous, en votre corps et tendance à l’ hypochondrie. Se sentir en sécurité nulle part. Avoir beaucoup d’idées sans qu’aucune ne se réalise. Vous tombez régulièrement, vous avez les articulations fines et fragiles. Vous vous sentez angoissez. Vous avez du mal à dire non. Vous avez de gros problèmes avec l’argent. Vous ne connaissez pas vos limites et, par conséquent, vous ne les respectez pas. L’origine du manque d’ancrage Elles sont multiples mais elle tourne autour de la peur et des expériences traumatisantes liées à la grossesse, l’accouchement et l’éducation. Toutes ces expériences ont laissé une trace dans notre manière d’appréhender le monde, l’autre et soi-même. Quelle que fût notre enfance, nous sommes passés de l’état de fusion avec notre mère à celui d’être individualisé et autonome. Ce passage, qu’il se soit passé avec ou sans accrocs, entraîne des conclusions (parfois erronées) sur soi et la vie qui vont être à l’origine de ce manque d’ancrage. Pour en savoir plus à ce sujet : lire cet autre article « Les 5 blessures de l’âme ». Une des stratégies que l’être développe pour éviter de souffrir consiste parfois à refuser d’habiter pleinement le corps et fuir la vie terrestre pour prendre refuge dans un paradis artificiel (comme les jeux vidéos, les drogues, etc) ou même dans l’univers de la spiritualité, ce qui en soit est un déni d’incarnation. Les bénéfices à être bien ancré Un bon ancrage nous permet d’insuffler nos valeurs spirituelles dans la matière, dans notre quotidien, cela afin d’éviter qu’il y ait un fossé entre nos valeurs, nos belles croyances spirituelles et la réalité de notre quotidien. Comme disait Gandhi : « Soit le changement que tu veux voir en ce monde. » Penser le changement ne suffit pas ! Et pour le manifester dans la matière il faut être bien ancré ! L’ancrage nous aide également à reconnaître dans la simplicité du quotidien (avec son lot d’embûches) l’opportunité de mieux se connaître et d’accéder à la sagesse. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons transmettre les valeurs d’amour, de paix et de joie par l’exemple et montrer qu’il est possible d’être heureux et positif en ce monde. Sur le plan physique, l’ancrage permet une meilleure relation à votre corps, votre vitalité, votre santé et même votre sexualité. Sur le plan émotionnel, vous ressentirez plus de force et de stabilité, vous serez moins submergé par vos émotions. Cela permet véritablement d’être davantage dans le moment présent. Comment développer son ancrage ? « L’ancrage se travaille au quotidien par des actions simples et, justement, terre à terre ! Vous pouvez par exemple vous balader dans la nature, marcher pieds nus ou encore enlacer un arbre. Vous pouvez commencer à régler les conflits avec vos parents. Vous pouvez vous adonner à des tâches terrestres telles que la cruisine, le bricolage, le jardinage, le ménage. Vous pouvez chercher du travail si vous n’en avez pas. Commencez à penser à une reconversion si vous n’aimez plus ou si vous n’avez jamais aimé le vôtre, vous pouvez prendre des congés ou lever le pied si vous travaillez trop. Pouvez faire vos tâches quotidiennes en étant pleinement présent à ce que vous faites, en étant concentré sur la tâche que vous êtes en train d’effectuer. » Sandrine HK Développer son ancrage via la méditation : La méditation et la visualisation sont de très bons outils pour cela. Voici quelques éléments clés à introduire dans vos méditations si vous pratiquez déjà : Visualiser des racines qui sortent de vos pieds pour venir s’ancrer dans le sol et vous nourrir de l’énergie tellurique. Passer toutes les parties de son corps en revue et les détendre (body scan). Se recharger en énergies telluriques sur l’inspiration et rendre à la terre (sous forme de nuages noirs) tout ce qui nous encombre sur l’expiration. Répéter des phrases d’affirmations positives. Suggestions de méditations guidées pour développer l’ancrage : https://www.youtube.com/watch?v=OAp5IUEmOIA https://youtu.be/-tNPOlnEFm0 https://www.youtube.com/watch?v=VV54pzhgjM4
Les 5 blessures

Mon expertise Toutes les observations que j’ai réalisées ces dernières années m’ont convaincu des grands bienfaits de l’hygiénisme sur l’ensemble de nos corps : physique, mental, émotionnel et énergétique. Cependant, l’hygiénisme le plus abouti, s’il optimise les capacités de notre corps physique (avec des répercussions non négligeables sur nos autres corps), n’est pas suffisant pour notre plein épanouissement si l’on ne s’occupe pas également de ce que l’on appelle couramment le “développement personnel” (cf « Les limites de l’hygiénisme »). D’une part, l’aspect psychodynamique me paraît capital dans la mesure où les outils hygiénistes sont vains si des freins psychologiques en limitent, voire en bloquent, l’usage. Ce sont ces freins qui dissuadent bien souvent les personnes de s’engager dans le processus de guérison. Et d’autre part, parce que la pleine santé ne se limite pas à celle du corps, même si prendre soin de son véhicule terrestre influence grandement notre ressenti de la vie. Comme le disait (paraît-il) Socrate : “Existe-t-il un bien plus précieux pour l’humain que la santé ?” La vie de chacun n’est dans le fond qu’une succession de sentiments c’est pourquoi le problème central qui demeure, quel que soit le nombre de jours de jeûne, de purges et de pratiques hygiénistes, est ce que l’on appelle les blessures de l’âme. Sous toutes les couches de nos toxines et émotions stockées dans le corps se cachent notre vision de la vie (nos croyances) qui crée notre réalité (pour en savoir plus à ce sujet lire l’article “La loi de l’attraction et le pouvoir de la pensée”). Et celle-ci est grandement déformée par nos blessures. D’où proviennent ces blessures de l’âme ? Lors de la naissance, nous passons du stade de fusion avec notre mère au statut d’être unique vulnérable et dépendant arrivant dans un milieu hostile où existe la sensation de froid et de faim. Que nous ayons eu une belle enfance ou pas, la construction de notre individualité (ce passage de l’enfant à l’adulte) s’accompagne nécessairement de moments difficiles qui vont nous marquer. En fonction de ce qu’est venu expérimenter notre âme (une décision prise par notre Soi supérieur avant l’incarnation) nous allons être plus sensible à certains événements qu’à d’autres. C’est finalement plus notre ressenti d’une situation que la situation en elle-même qui créera nos blessures. Notre âme se montre en effet plus sensible à certaines injonctions, traumas, remarques, etc en fonction de ce que notre âme est venue expérimenter, apprendre puis guérir. Un enfant est constitué d’une énergie pure d’amour et quand une personne ou une situation le blesse, il va développer une croyance (sur lui-même ou le monde) et un filtre sur la réalité qui va venir lui confirmer cette croyance, cela afin de justifier que ce qu’il a vécu était juste. Le trauma est parfois si intense pour l’enfant (abandon, maltraitance, violence, viol, etc) que la croyance qui en résulte aide l’enfant à accepter l’inacceptable. Il s’agit d’une attitude de survie sans laquelle l’enfant dépérirait. Comme la survie de l’enfant dépend étroitement des personnes qui s’occupent de lui, l’enfant s’adapte à cet environnement (parfois hostile) en instaurant une croyance sur lui-même ou le monde. Pour s’adapter et survivre, l’enfant peut, par exemple, croire qu’il mérite d’être battu afin de rendre légitime le comportement de ses parents. Que ce soit dans des situations extrêmes de violence ou des situations anodines, nous trouvons toujours matière pendant l’enfance à établir des croyances dans le but de nous adapter à notre environnement mais aussi de forger notre identité. L’inconvénient, comme nous le verrons plus loin dans cet article, c’est que nous conservons à notre insu ces croyances une fois à l’âge adulte alors que nous ne sommes plus dépendant de nos parents et que nous évoluons dans un tout autre environnement : celui du travail, amoureux, amical, de voisinage, etc. C’est à ce moment-là que l’on expérimente à quel point nous créons notre réalité lorsque l’on s’observe sélectionner dans La réalité les informations qui viennent confirmer nos croyances et qui nous rendent sensibles à certains sujets qui réveillent en nous la blessure non guérie. Les 4 étapes de l’enfance selon Lise Bourbeau Selon elle, la majorité des enfants passent par quatre étapes. “Après avoir connu la joie d’être lui-même, première étape de son existence, il connaît la douleur de ne pas avoir le droit d’être lui-même qui est la deuxième étape. Vient ensuite la période de crise, la révolte, la troisième étape. Afin de réduire la douleur, l’enfant se résigne et finit par se créer une nouvelle personnalité pour devenir ce que les autres veulent qu’il soit. Certaines personnes demeurent enlisées à la troisième étape durant toute leur vie, c’est-à-dire, qu’elles sont continuellement en réaction, en colère ou en situation de crise. C’est durant les troisième et quatrième étapes que nous créons plusieurs masques (nouvelles personnalités) qui servent à nous protéger contre la souffrance vécue lors de la deuxième étape.” Pour Lise Bourbeau, ces masques sont au nombre de cinq et correspondent à cinq grandes blessures de base vécues par l’humain. Les 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau La blessure de Rejet lorsqu’on ne s’est pas senti le droit d’exister dans sa première année de vie. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Fuyant et son corps est mince et contracté. Sa peur est la panique. Elle est portée à fuir ou à s’isoler. La blessure d’Abandon quand, entre un et trois ans, on a manqué de nourriture affective. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Dépendant et son corps est élancé et flasque. Sa peur est la solitude et elle est portée à s’apitoyer sur son sort. La blessure d’Humiliation quand, entre un et trois ans, on a manqué de liberté et que l’on s’est senti humilié par le contrôle de ses parents. Lorsque cette blessure est activée la personne porte le masque du Masochiste et son corps a tendance à l’obésité. Sa peur est la liberté et elle est portée à se soumettre et à se
Comment poser des intentions ?

Pour bien appréhender cet article je te suggère de lire au préalable : La loi de l’attraction et le pouvoir de la pensée et de regarder cette vidéo de Franck Lopvet. Une des conséquences de la loi de l’attraction est que l’on a toujours ce que l’on veut. L’Univers nous remplit à chaque instant de l’énergie que l’on porte. Dans ce cas, comment expliquer que l’on vive autant de situations désagréables, voire douloureuses ? Simplement parce que nous portons des croyances limitantes non identifiées et un comportement (souvent inconscient) qui suscitent en nous des situations inconfortables. Nous créons notre réalité via des filtres A ces deux mécanismes s’ajoutent un filtre mental qui, parmi le flot infini d’informations accessibles chaque instant dans notre environnement, sélectionne celles qui viennent confirmer nos croyances. C’est pour cette raison que nous construisons réellement notre réalité. D’où l’importance de modifier ses croyances quand notre réalité ne nous plait pas ! Il n’y a qu’en reprogrammant notre filtre mental que nous pourrons changer d’angle de vue sur les événements. Dans la vie de tous les jours, lorsqu’il n’y a pas de vie en jeu, l’inconfort d’une situation provient toujours de l’angle de vue que l’on a sur elle et non de l’événement en lui-même. “On a tendance à croire qu’une scène dit quelque chose alors qu’en réalité cette scène existe et c’est la façon dont je la regarde qui dit quelque chose sur nous.” Franck Lopvet Par exemple : Une situation : Je viens de me faire licencier. Interprétations possibles de cette situation : 1) La vie est injuste et cruelle car je m’étais investi.e et je n’ai pas été récompensé.e. 2) Une opportunité se présente à moi de trouver une meilleure situation professionnelle. Ce que cela dit sur moi : Interprétation 1 : Je cherche à être reconnu car je ne reconnais moi-même ma propre valeur. Interprétation 2 : J’accepte d’aller vers l’inconnu avec confiance car je reconnais ma valeur et ma capacité à rebondir. Ces filtres mentaux, construits sur nos croyances, nous font interpréter les scènes de vie qui, intrinsèquement, sont neutres. Suite à des blessures, notamment celles qui remontent à l’enfance, le mental essaye de nous rendre vigilant afin que certaines situations douloureuses (comme l’abandon, la trahison, le rejet, l’humiliation, etc) ne se reproduisent plus. Sauf que cette focalisation produit l’effet inverse en nous rendant hypersensible à des situations qui laisseraient quelqu’un d’autre indifférent. L’origine de la souffrance Un autre mécanisme important à démystifier : la souffrance qu’il nous arrive de ressentir n’est en aucun cas liée à des émotions “négatives”, mais à notre résistance à les vivre pleinement, à les accueillir. Comme elles nous font peur, nous entrons en résistance alors que si nous les accueillions pleinement, même une sensation douloureuse pourrait devenir neutre, agréable, voire même orgasmique. C’est ce que l’on appelle la transmutation. Ces émotions non vécues pleinement se stockent énergétiquement dans le corps et le mental va alors installer un filtre qui aura pour conséquence de nous faire revivre sans cesse, à travers le théâtre de la vie, des situations qui ravivent nos blessures jusqu’à ce que l’expérience douloureuse que l’on a vécu initialement soit intégrée puis dépassée. Ce processus alchimique de guérison se fait naturellement, même s’il peut prendre plus ou moins de temps, grâce à notre expérience terrestre. Par exemple : Une situation : Dans l’enfance je me suis senti abandonné. Croyances mises en place : On ne peut pas faire confiance aux autres. Je ne mérite pas d’être aimé. Etc Reprogrammer ses croyances Le filtre qui se crée suite au développement d’une croyance limitante nous fait alors repérer au quotidien tout ce qui pourrait réactiver cette blessure initiale. Cela nous rend donc hypersensible à tout signal qui pourrait présager qu’une situation présente le risque de réactiver cette blessure. Si nous ne prenons pas conscience de ce biais de réalité, nous avons des réactions qui finissent par engendrer les situations mêmes dont on essayait de se prémunir. En fin compte, tout se passe comme si l’Univers, qu’on le veuille ou non, allait nous présenter des situations similaires jusqu’à ce que notre blessure soit guérie. Et cela passe par sa réactivation à maintes reprises jusqu’à ce que l’on change notre filtre mental. Pour cela, un des outils efficaces consiste à poser des intentions. Elle sont exprimées sous forme verbale, avec une phrase simple, courte, explicite, affirmative, au présent de l’indicatif et à la première personne du singulier. Exemples d’intentions : Si je me sens mal, j’ai juste à me détendre et à respirer profondément. Dans les moments difficiles, dire “Merci la vie” avec le coeur même si sur le moment je ne donne pas de sens à ce que je vis. Le stress et la colère glissent sur moi OU J’accepte pleinement de ressentir ce stress et cette colère. Je lâche le mental et je suis dans mon cœur. Je me concentre sur mes forces/qualités. Intentions à éviter : Je souhaite être patient. => Je suis patient. Je n’ai pas peur. => Je suis confiant. Phrases vagues ou imprécises. Phrases inappropriées car on n’a pas encore mis le doigt sur le problème. Connais-toi toi-même Poser des intentions judicieuses nécessite de connaître ses blessures (cf les 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau) et ses filtres. Pour en prendre conscience, il suffit de les chercher derrière toutes les scènes de vie inconfortables qui se répètent inlassablement. Une fois ce travail effectué, parfois l’aide d’un psychothérapeute est nécessaire, il suffit de demander ce que l’on souhaite par la méditation, la prière, la reprogrammation de son inconscient, des visualisations, des offrandes, un rituel, ou, plus simplement, en les notant dans un carnet dédié à cela. Le jeûne et/ou les purges, mais aussi les detox digitales, sont très appropriées pour poser des intentions car nous ne pouvons pas accueillir du nouveau sans faire de la place, ce que permettent de manière efficace les detox. Ensuite, dès lors que l’intention est clairement identifiée et posée, le succès dépend du lâcher-prise sur le résultat afin
La loi de l’attraction

https://www.youtube.com/watch?v=c35wUsJd16Q&t=8s Nos existences humaines sont régies par un certain nombre de lois. L’une d’elle, peut-être la plus connue, s’appelle la loi de l’attraction. Cette loi stipule que nous attirons à nous ce que nous vibrons. Le corollaire de cette loi est que nous pouvons passer commande à l’Univers en “vibrant” ce que l’on souhaite. Que nous y croyons ou pas, que nous utilisions sciemment ou pas cette loi, cela ne change rien au fait qu’elle agit à chaque instant. C’est elle qui distribue les rôles dans le grand théâtre de nos vies afin que nous prenions conscience de qui nous sommes et de notre pouvoir. Quand une situation désagréable se répète dans notre vie, ce n’est que l’Univers qui nous reflète, tel un miroir, un sentiment inconscient qu’il y a en nous pour que nous en prenions conscience. Mon expérience avec cette loi C’est sur cette loi que je me suis appuyé inconsciemment pendant des années pour mener à bien ses expéditions. En amont de chaque voyage, mon corps entier et tous ses aspects étaient focalisés sur son objectif, et tout ce que je faisais dans ma vie au quotidien participait à sa réalisation. Ce n’est pas pour autant que je ne connaissais pas le doute ou la peur de l’échec, au contraire, j’écoutais les messages que mes émotions m’adressaient pour mieux me préparer. En revanche, jamais je ne laissais mes peurs décider pour moi, ce rôle décisionnel étant réservé à mon intuition. Il m’a fallu, au cours de plusieurs années, accumuler des séries de synchronicités et de hasards plus improbables les uns que les autres, déterminants dans la réussite de mes expéditions, pour que je prenne conscience de l’existence de cette loi de l’attraction. Par la suite, il m’a fallu encore quelques années pour apprendre à utiliser cette loi sciemment dans les différents aspects de ma vie. Lors de ma dernière expédition « L’Empreinte », j’ai utilisé des visualisations pendant les 4 années de préparation de cette traversée de l’Europe. Pendant mes entraînements, je m’imaginais sur les chemins en train de voyager sans rien, comme si j’y étais. Et régulièrement, je me voyais au terme de mon périple sur une plage de la mer noire, comme si le voyage était réalisé et que je pouvais maintenant me reposer. C’est la loi d’attraction qui m’a permis d’attirer quotidiennement tout ce dont j’avais besoin. Comment la loi de l’attraction fonctionne ? “Tous les organismes, tous les matériaux et tous les corps, quels qu’ils soient, émettent des informations, des fréquences, des rayonnements, donc des influences sur leur environnement. Nos cellules agissent en émetteurs-récepteurs, véritables circuits oscillants, elles émettent et reçoivent donc des ondes et peuvent s’accorder sur une onde précise.” Gérard Grenet, chaman urbain Certaines des informations vibratoires que nos cellules reçoivent arrivent à notre conscience sous forme d’intuition, de rêve, de vision, de voix, etc. C’est souvent par le truchement de nos émotions, ces ressentis de notre corps dont il convient de développer l’écoute et l’interprétation, que nous percevons ces messages de l’Univers qui nous guident. Cela implique d’avoir résolu ses blessures émotionnelles pour être bien à l’écoute (lire à ce sujet « Les 5 blessures de l’âme » et « Ecoute ton corps » de Lise Bourbeau) et interpréter judicieusement les émotions que l’on ressent. La radiesthésie, avec l’usage d’un pendule, rend possible l’amplification des ondes que nous recevons afin d’y être plus sensible. L’un des nombreux avantages de nettoyer son corps avec l’alimentation vivante, le jeûne, les purges et les pratiques hygiénistes est de nettoyer les liquides interstitielles et intra cellulaires. Des liquides propres permettent aux cellules de mieux fonctionner et aussi de mieux capter et émettre des informations via les ondes. Nos commandes à l’Univers deviennent alors plus puissantes. Comment attirer à soi ce que l’on veut ? Tout ce que nous ressentons, toutes nos intentions et tout ce que nous pensons génère des ondes via nos cellules. Notre inconscient lui aussi envoie ses messages, mais nous ne pouvons directement connaître leur nature. La loi d’attraction stipule qu’en retour de ces émissions vibratoires (qui forment une équation entre le conscient et l’inconscient), nous recevons des situations de la vie sur la même longueur d’onde. D’où le double bénéfice de se sentir bien dans son corps, d’avoir des pensées “positives” guidées par de bonnes intentions. Sans négliger, la méditation, l’introspection, les outils de développement personnel et les lectures psychodynamiques qui sont de très bons outils pour élargir le champ de sa conscience afin que l’inconscient (la partie non maîtrisée de l’équation vibratoire) soit réduit à la portion congrue. Voilà “le secret” pour attirer à soi ce que l’on veut. Plus ce que l’on veut est aligné avec ce que l’on vibre et plus la loi de l’attraction jouera en notre faveur. En plus de l’inconscient, notre corps est composé de trois émetteurs d’ondes principaux : La tête (c’est ce que l’on veut), le cœur (c’est ce que l’on souhaite) et les tripes (ce que l’on désire). Si ces trois émetteurs sont alignés sur une même fréquence (une même intention), alors notre pouvoir d’attraction sera décuplé. En revanche, si seule la tête émet le signal de ce que l’on veut voir se manifester dans la matière alors que le corps (que ce soit le coeur ou les tripes) ne vibrent pas sur la même longueur d’onde, par exemple à cause de la peur, alors la loi de l’attraction ne se manifestera pas dans le sens attendu. Il est important que le corps et le mental vibrent comme si ce que l’on attend était déjà là. Sinon, en se laissant envahir par la peur, le doute ou n’importe quelle autre émotion négative, nous attirons exactement ce que nous craignons. Le pouvoir de la pensée Bien que la pensée ne soit pas l’élément déterminant de la loi d’attraction, elle a en revanche le pouvoir d’agir à tous les niveaux de notre existence : au niveau interne : sur nos sentiments et nos émotions au niveau externe : sur nos paroles, nos actions et notre environnement La pensée est une interface
Méditer et respirer

Méditer et respirer ou l’art de se reprogrammer… Pratiqués chaque matin à jeun au saut du lit, la méditation et les exercices de respiration permettent véritablement de reprogrammer son mental pour s’ouvrir à plus d’amour et de paix. Ce rituel est aussi un moment privilégié d’intimité avec son corps pour réapprendre à écouter ce qu’il nous dit et interagir avec lui. Les entraînements variés qui suivent ont pour origine les enseignements bouddhistes, le chamanisme et le taoïsme. La plupart d’entre-eux ont été extraits des ouvrages dont la première de couverture est exposée dans cet article. Ils sont pratiqués en position assise pour les méditations et en position allongée pour les respirations. Ces séances matinales se transforment et s’enrichissent au fur et à mesure de la pratique. Il ne s’agit là que d’une piste d’exploration, à vous de créer votre rituel sur mesure sans pour autant tourner le dos à une sagesse multimillénaire aux effets bénéfiques désormais reconnus par la science. Autres raisons pour passer du temps à méditer alors que je suis déjà si occupé ? Vivre sans méditer c’est comme marcher sans regarder sa boussole : il y a peu de chance que vous arriviez à destination, celle du bonheur et d’une vie épanouie. Là où nous voulons tous nous rendre…Car lorsque vous méditez, votre cerveau passe des ondes bêta (12 à 45 Hz, caractéristiques des fonctions analytiques, du raisonnement) aux ondes alpha (8 à 12 Hz, comme celle de la Terre, caractéristiques de calme et de l’accès à notre intuition), ce qui ouvre un pont vers l’inconscient. Cela permet de se reprogrammer, d’apprendre le langage du corps, de sentir la circulation des énergies, de sentir naître ses émotions puis d’apprendre à les gérer. Ou encore de développer son intuition, prendre du recul sur les événements et déconnecter le mental. Ou même de prendre un contrôle conscient du fonctionnement de son corps et de paramètres physiologiques. Autres raisons pour faire des exercices de respiration ? Se concentrer sur quelque chose comme le souffle réduit l’activité de l’amygdale impliquée dans les émotions et stimule le nerf vague qui participe à la détente du corps. Concrètement les respirations conscientes chassent les vertiges, la fatigue, les angoisses, les peurs, les nervosités et les contrariétés. Et si vous pratiquez l’hyperventilation, elles sont également désacidifiantes et détoxinantes. Ce qui signifie qu’elles vont réduire les états inflammatoires et les douleurs en plus d’accélérer le processus de régénération. De plus, les respirations conscientes, si elles sont bien faites, permettent de rééduquer la fonction respiratoire inconsciente, ce qui signifie que l’on respire mieux au quotidien, même sans avoir à y penser. Rien que ça oui !! Exemple de rituels mêlant respirations guidées et méditations pour commencer la journée La gratitude : Se réveiller en ayant pour première pensée : « Merci pour cette journée. Merci la vie. » tout en ayant le sourire aux lèvres. On débute la séance par des respirations Environ 30 minutes d’exercices de respiration en position allongée une main sur le ventre, l’autre sur le cœur : Respirations en hyperventilation : 30 respirations puissantes (inspiration par le nez : ventre + poitrine, expiration par la bouche décontractée, subite et sans sans forcer) suivies d’une apnée, poumons vides (option 1) ou poumons pleins (option 2), tenue jusqu’au réflexe de suffocation. Ensuite, inspiration à fond suivie d’une apnée courte d’environ 20 secondes. Pendant ce temps, focalisez votre attention sur la sensation de chaleur qui naît par endroits et la diffuser dans tout le corps par la pensée. Plusieurs séries. https://www.youtube.com/watch?v=-USZpRq-0RQ&t=5shttps://www.youtube.com/watch?v=4OOfhCl6to0&t=840s Respirations en carré : Pendant 5 secondes (ou l’équivalent en battements cardiaques) inspirer en gonflant le ventre et la poitrine, 5 secondes de rétention poumons pleins, 5 secondes expirer complètement, 5 secondes de rétention poumons vides. Répéter le processus pendant minimum 3 minutes.Option 1 : Pendant l’inspiration, inspirez tout élément positif comme l’amour, la confiance, l’énergie, etc, et pendant la rétention qui suit, imaginez-le se répandre et être absorbé par toutes vos cellules. Notez les différentes sensations en fonction de l’élément que vous avez choisi d’inspirer.Option 2 : Pendant la rétention poumons pleins accumulez tout élément négatif comme la colère, la peur, le doute, la fatigue, etc, et pendant l’expiration, imaginez-le sortir de votre corps. Notez les différentes sensations en fonction de l’élément que vous avez choisi d’expirer. https://www.youtube.com/watch?v=YGmBOkCsBrQ&t=5s On enchaine avec différents types de méditations Elles se pratiquent de préférence assis en tailleur ou en lotus, sinon assis au bord d’une chaise le dos droit. Toutes les phrases entre guillemets se prononcent mentalement et sont là uniquement à titre indicatif. C’est à vous de les personnaliser ! Poser des intentions positives : « Je dédie les bienfaits de cette pratique au bonheur de tous les êtres. » « Puisse cette journée s’écouler dans la paix, la joie, l’amour, le partage, la compréhension, etc. » « Je suis un être unique et magnifique. » « Je vais de mieux en mieux sur tous les plans. » Exprimer une intention sur les changements que l’on veut opérer sur soi en bannissant toute formulation négative comme « Ne…pas ». Il est question de transmuter le négatif en positif pour attirer à soi ce que l’on souhaite. Rentrer en contact avec son corps : « Merci à ma vue, à mon ouïe, à mon odorat, à mon goût, à ma sensitivité, à mon intuition et mon savoir intérieur [porter son attention successivement sur chacun de ces sens] pour l’univers qu’ils créent. » « Je salue en moi l’élément terre [prendre conscience de la fermeté du sol où l’on est assis], l’élément eau [prendre conscience de l’humidité à l’intérieur de sa bouche], l’élément air [prendre conscience de l’air qui va et vient dans les poumons] et l’élément feu [prendre conscience des zones de chaud et de froid dans son corps]. » Prendre contact avec la Nature : « L’Univers est ma maison : le ciel, le soleil, les nuages, l’air, l’eau, et la terre [porter son regard sur ces éléments et les ressentir]. » « Tous les êtres vivants veulent être heureux, voilà notre point commun à tous. Nous formons une grande famille. » Méditations : Environ 20 minutes de méditation
L’hormèse par le jeûne

https://www.youtube.com/watch?v=SbfebBV9qec&t=17s Introduction Le corps humain supporte mal la surabondance alimentaire dans laquelle nous sommes confrontés car nos gènes n’ont pas été sélectionnés pour cela. En revanche, il regorge d’adaptations pour faire face au manque de nourriture qui est un phénomène naturel. Nous avons tous en nous, un programme sur lequel l’organisme peut switcher lorsqu’il rentre en période de jeûne afin d’utiliser ses réserves pour subvenir au besoin cellulaire : c’est le principe de l’autolyse. La lyse (destruction cellulaire) s’effectue sur nos propres tissus, en commençant par ceux superflus, malades et parfois dangereux. Ainsi, les excès de graisses en réserve seront utilisés bien avant que ne soient entamées les masses musculaires (celles-ci peuvent être partiellement utilisées si le jeûne se prolonge sur une longue durée). Les organes nobles comme le cerveau, les tissus nerveux, les glandes, le cœur ne sont pas affectés par cette lyse. Le jeûne est un processus d’auto-nettoyage sélectif de l’organisme, où une « épargne protéique » est mise en place. Sarah Juszah, naturopathe, spécialiste de l’alimentation santé et de la crusine, formée au jeûne et randonnée. Les études montrent sans équivoque qu’il est optimal pour le corps de rester quotidiennement entre 12 et 16h sans manger. C’est ce que l’on appelle le jeûne intermittent, il permet à l’organisme de bénéficier d’un repos digestif et d’enclencher le processus d’auto-nettoyage. Les conséquences pour la santé sont notables en terme d’allongement de la durée de vie (prouvé sur les souris), de la diminution des processus inflammatoires et du renforcement de l’immunité. Concrètement, cela revient à sauter un repas, de préférence le petit déjeuner afin de bénéficier d’une période d’activité le ventre vide. Au-delà de la guérison, le jeûne est une pratique saine à adopter régulièrement dans sa vie, pour remettre le système à zéro et lui permettre de « souffler » un peu. En particulier dans le contexte d’un moment unique dans l’histoire de l’humanité où nous mourrons d’être trop « nourris ». Françoise Wilhelmi de Toledo écrit : « (Par le jeûne) On obtient… une stabilisation des maladies de notre époque, comme syndrome métabolique, qui est une association d’obésité abdominale, de diabète de type II, d’hypercholestérolémie, d’hypertension et d’hyperuricémie. Au lieu de donner cinq médicaments plus ceux pour pallier les effets secondaires on fait un jeûne pour remettre à zéro tous les compteurs. Evidemment, les effets positifs ne se maintiendront que si la personne améliore son style de vie. Ce peut être un nouveau départ. » Pour se confronter à la faim et bénéficier des ses effets salutaires, il est aussi possible de jeûner plusieurs jours voir plusieurs semaines. Au bout de deux ou trois jours de jeûne, le corps ralentit son métabolisme de base pour s’économiser : la température corporelle, la tension et le pouls baissent, et la motivation pour toute activité se désagrège. En contrepartie, les sens s’aiguisent, les schémas comportementaux nous laissent en paix et les facultés mentales (imagination, lucidité, mémoire, intuition) sont littéralement dopées. On vit alors une formidable expérience intérieure. Si on ne peut effectuer un effort physique intense pendant un jeûne, l’énergie est toujours présente pour réaliser un effort d’endurance modéré tel que la marche. Il s’agit là d’un processus adaptatif sélectionné par l’évolution. Pour survivre en période de restriction, c’est précisément à ce moment là que l’être humain doit être le plus pertinent dans ses choix et apte à se déplacer sur de longues distances. Récit de ma traversée des monts Mackenzie, 360 km de trek sans manger pendant 14 jours en août 2018. Les mécanismes du jeûne Le jeûne apporte une solution efficace pour soulager naturellement beaucoup de maladies, notamment celles dites de civilisation. Obésité, hypertension, migraines, douleurs, inflammations, dépression, épilepsie, cancer, … Le jeûne est aussi intéressant pour ses bienfaits psychologiques et pour la reconnexion à soi. Il est d’ailleurs scientifiquement prouvé que le jeûne périodique et la restriction calorique, si elle est équilibrée, nous protègent du processus de vieillissement prématuré et des maladies chroniques de civilisations. Les effets positifs du jeûne proviennent de 4 principaux mécanismes clés : le repos physiologique, l’activation des émonctoires, l’autolyse contrôlée des tissus vieillis, malades et tumoraux, et la régénération du corps avec production de cellules souches. Le repos physiologique Au-delà du 3ème jour de jeûne, le métabolisme se ralentit : la respiration, la circulation sanguine et toutes les activités vitales sont ralenties. Les organes internes, les glandes endocrines et le système digestif se reposent. Seul le système d’élimination fournit un travail considérable, car il libère le corps de ses toxines accumulées en profondeur. Cette détoxification demande beaucoup d’énergie, et si elle n’est pas suffisante et disponible, les fonctions d’élimination et de réparation seront diminuées, ce qui entraînera des symptômes de détox pouvant être désagréables. C’est donc grâce à ce temps de repos que l’organisme peut investir toute l’énergie dans ses activités réparatrices : redonner sa vigueur à un système digestif épuisé, rééquilibrer un système glandulaire surmené, reposer un système nerveux tendu. C’est ce mécanisme qui confère au jeûne son efficacité et son caractère thérapeutique. L’activation des émonctoires En temps normal, avec trois repas voire plus par jour, l’organisme dépense une bonne partie (entre 40 et 60 %) de son énergie à la digestion. Avec le jeûne, cette énergie est utilisée à d’autres fins, notamment à l’élimination des déchets. Ainsi les émonctoires principaux : foie, reins, peau, poumons et intestins qui vont pouvoir excréter un maximum de toxines en vue de nettoyer le corps. L’autophagie ou autolyse contrôlée des tissus vieillis, malades et tumoraux Le mot « autolyse » vient du grec et signifie « perte de soi-même ». En physiologie, il désigne le processus de digestion et de désintégration des tissus par des enzymes. C’est parce qu’il est privé de tout apport de nutriments pendant le jeûne que notre corps pratique l’autolyse. Le corps exerce un contrôle très strict sur ce processus : les tissus sont détruits en raison inverse de leur utilité et les tissus vitaux du corps ne sont pas sacrifiés. Au contraire, les tissus non essentiels ou anormaux, sont plus facilement détruits par
L’hormèse par l’activité physique

J’ai remarqué que les personnes les plus enclines à souffrir d’un état de fatigue chronique sont avant tout celles qui ont le moins d’activité physique. Pour la simple raison que l’activité physique, via la respiration, apporte une énergie au corps qui dépasse celle perdue d’un point de vue calorique. Sauf à dépasser la mesure (une mesure qui se déplace de toute façon), plus on travaille physiquement (par son métier ou par le sport) et plus on est en forme. Une bonne fatigue La fatigue physique qui vient après l’effort est salutaire pour le corps : les tensions se dissipent et le cerveau entre plus facilement en pleine conscience. En outre, pour se construire et pour maintenir la bonne santé de notre véhicule terrestre (le système cardio-vasculaire, le squelette, nos muscles et nos tendons, ainsi que le fonctionnement de nos organes), nous avons besoin d’une activité physique régulière. Cela peut être un sport d’endurance ou de force, une activité douce comme le yoga ou le qi qong, etc. De plus, tous ces mouvements vont favoriser la circulation sanguine et lymphatique du corps pour permettre une meilleure santé globale et un plus grand bien-être. Enfin, la fatigue est une information et non un état contre lequel il faut lutter. La fatigue après une journée bien remplie procure une sensation à la fois douce et agréable quand on l’accueille. C’est elle qui participe d’un sommeil réparateur. En revanche, il y a un problème lorsqu’elle est surexprimée, en particulier si elle est présente au réveil. Si c’est le cas, vous avez besoin de vous régénérer (par exemple par le jeûne, une cure de jus ou le sommeil) ou de pratiquer une activité physique qui vous recharge en énergie. Les deux n’étant pas incompatibles. Les avantages à combiner force, endurance et souplesse Il est nécessaire travailler ensemble des exercices mêlant force, endurance et souplesse afin de développer un corps harmonieux et réaliser des performances maximales. Les sports d’endurance, comme la course à pied, sont les meilleurs moyens de renforcer le système cardiovasculaire, d’améliorer la circulation sanguine et de construire les bases nécessaires pour toutes autres activités sportives. L’entraînement de musculation lui, va développer la masse musculaire et permettre à notre corps de brûler ses réserves de graisses de manière plus efficace. C’est pourquoi une combinaison de séances de musculation et de sport d’endurance est ce qu’il y a de mieux pour obtenir un maximum de résultats et booster ses performances. En variant ainsi les entraînements de force et d’endurance, le corps ne développera pas de phénomène d’accoutumance. Cela vous permettra alors d’améliorer constamment son niveau sportif. En complément, pour éviter les blessures et favoriser la détente du corps, il est judicieux de développer sa souplesse via le stretching ou la pratique du yoga. A quelle fréquence pratiquer ? La pratique régulière du sport apporte beaucoup de satisfaction. C’est physiologique : l’endorphine ou l’hormone du bonheur sécrétée par le cerveau pendant l’activité physique donne une sensation de bien-être, ce qui n’est pas négligeable. C’est cela qui donne la motivation d’y retourner ! Exemple de routine hebdomadaire : 3 à 5 séances de 20 à 30 minutes de HIIT, 1 séance de yoga/stretching chaque jour (même si elle ne dure que 10 minutes), 1 h de sport d’endurance en plein air par jour, Des exercices de poids du corps chaque jour. On peut utiliser un journal d’entraînement pour noter ce que l’on a fait chaque jour et ainsi rester motivé(e) ! L’idéal consiste à faire ses propres recherches sur Youtube (ou tout autre support) pour se créer le programme qui sur-mesure qui nous correspond. Le principe est que de devenir autonome pour créer la routine hebdomadaire d’entraînement qui nous convient et que l’on va conserver sur le long terme. La nécessité des mouvements dans le développement du système nerveux Depuis l’enfance, la variété de nos mouvements, très variés et fréquents chez l’enfant, sont nécessaires, entre autres, au bon développement du squelette et du système nerveux. À l’âge adulte, notre mental tout comme notre corps ont tendance à se scléroser dans des habitudes. Recréer un temps pour laisser son corps bouger et s’exprimer grâce aux mouvements intuitifs ou archétypaux permet de redonner de la mobilité à notre corps et de sortir de certaines impasses émotionnelles ou mentales. Ce qu’il y a à retenir de tout ceci c’est que le bon développement de notre système nerveux et de nos 3 cerveaux (cerveau primitif, limbique et néocrotex) dépend des mouvements du corps effectués pendant l’enfance et, plus tard, à l’âge adulte, pour son bon entretien. C’est le système nerveux qui commande les mouvements et, en retour, les mouvements assurent le déploiement et le bon câblage du système nerveux. C’est pourquoi un enfant dont on entraverait les mouvements (avec des chaussures, des jouets, etc) pourrait ne pas développer son cerveau de manière optimale, avec pour conséquences des retards de développement neuromoteurs. Les mouvements archétypaux Qu’est-ce que c’est ? Le Docteur Temple Fay, neurochirurgien américain, a été le premier à observer l’impact des mouvements initiaux du corps, pratiqués par tous les nouveau-nés, sur l’éveil et l’organisation du système nerveux central, immature à la naissance. Il existe 12 mouvements archétypaux, 5 mouvements de rodages articulaires sur place et 7 mouvements que l’on utilise pour déplacer le corps dans l’espace, avant d’atteindre la marche bipède. Ces mouvements coordonnés les uns aux autres constituent les bases évolutives de la motricité humaine. Bénéfices à tous âges des mouvements archétypaux : Rode les articulations et trace les axes qui les raccordent. Construis le système de commande des mouvements qui préparent la marche. Éveille les organes et les 5 sens, en reliant, par le biais des méridiens, des parties du corps qui s’ignorent. Permet au cerveau de dessiner le schéma corporel. Stimule la maturation du cerveau en reliant de nombreux neurones. Affine la proprioceptivité, c’est-à- dire la capacité de ressentir son corps.
L’hormèse par le froid

L’hormèse par le froid a pour but de favoriser la résistance du corps au « stress » provoqué par le froid. Ceci afin que l’organisme ne subisse plus le froid comme un ennemi, mais, au contraire, que celui-ci le perçoive comme un véritable allié santé. Les bienfaits de l’exposition au froid Exposer le corps à un milieu froid, voire glacé, va provoquer une baisse de température corporelle intense. En réponse, l’organisme en situation de stress va développer un ensemble de réactions d’adaptations physiologiques afin de maintenir une température interne adéquate : La production de graisses brunes qui : nous protègent de froid en produisant de la chaleur transportent les cellules souches régulent l’appétit activent les défenses immunitaires contrôlent la pression artérielle préviennent la formation de caillot réparent les vaisseaux sanguins régulent la glycémie nourrissent les muscles et les os réduisent l’état inflammatoire transportent les déchets internes vers la sortie La vasodilatation au niveau du tronc et la vasoconstriction au niveau des extrémités. A terme, cela entraîne une meilleure circulation sanguine : les muscles des veines se renforcent et les capillaires se développent, ce qui diminue le risque de varices, favorise la décongestion et le nettoyage des organes, et soulage le travail du cœur. L’activation du fascia qui transporte les graisses brunes et la lymphe circulante permettant à l’organisme de s’auto-nettoyer. La libération d’endorphines qui entraînent une diminution du stress et une sensation d’euphorie. La peau se tonifie et la cuticule des cheveux se referme ce qui améliore leur qualité. Une exposition régulière au froid apporte d’ailleurs de nombreux avantages pour la santé notamment : la résistance au froid, la perte de poids, l’optimisation du système immunitaire, l’endurance et la vitesse de récupération, la vitalité, la résistance au stress, la prévention de certaines pathologies telles que la diabète, la dépression, etc. Différentes expositions On peut s’exposer au froid de différentes manières : en s’habillant moins, en prenant des douches froides ou bien des bains froids, que ce soit dans une piscine, une rivière, un bac ou un étang. Le principe n’est pas d’avoir froid toute la journée, ce qui serait absurde, mais de dédier un moment de la journée où l’on va s’exposer volontairement au froid. Il existe des exercices de respiration et de yoga qui permettent au corps de mieux réagir face au froid mais vous pouvez aussi décider de pratiquer en autodidacte en écoutant vos propres sensations, ce qui est le plus important. Personnellement, je ne saurais trop vous conseiller de suivre les cours en ligne de la méthode Wim Hof. Mes conseils avant de se jeter à l’eau – Avant-tout : Demande conseil à un spécialiste si tu souffres d’une maladie majeure comme les problèmes cardiaques.- Préparation en amont : avoir une pratique régulière de yoga et de respirations conscientes car cela favorise la circulation des fluides.- Préparation avant l’acte : Avoir l’estomac vide ; réchauffe ton corps par le mouvement et reste en pleine conscience sur ton souffle.- Rentre progressivement dans l’eau froide sans forcer, accueille les sensations sans jugement, reste concentré sur ton souffle qui devient de plus en plus lent et apprends à te détendre dans l’inconfort.- Au bout de quelques secondes (si c’est tes premiers bains) à 3 min maximum tu peux sortir. Il est inutile de rester plus longtemps pour profiter des bienfaits du froid.- Réchauffe ton corps par le mouvement jusqu’au retour d’une température normale.- Et enfin, savoure cette sensation de bien-être physique et mentale qui te donnera envie d’y retourner. Mon protocole préféré Mon protocole préféré avec le froid consiste à y aller dès le matin au réveil, cela afin de bien commencer la journée. Tout d’abord, avant même de me lever, je réalise 3 à 4 cycles de respiration Wim Hof de base (avec des rétentions poumons vides) ou bien des respirations Buteyko (en alternance un jour sur deux pour ces deux méthodes). J’appelle cela mon “petit-déjeuner”. Ensuite, je réalise le brossage à sec de la peau des pieds à la tête dans le but d’enlever les peaux mortes, d’ouvrir les pores et, surtout, de favoriser la circulation sanguine et lymphatique. Après ces deux exercices, je reste focalisé sur mon souffle afin de réaliser le premier défi de la journée : prendre un bain froid avant de faire quoi que ce soit d’autre. Avant de rentrer dans l’eau, en étant très calme, je remercie l’eau ainsi que l’élément froid de me procurer tous leurs bienfaits, et je demande à mon corps de les accueillir. Une fois dans l’eau, si le froid me saisit, je compte mes respirations, des respirations légères et très lentes. J’apprends alors à me détendre et à trouver du confort dans l’inconfort. Je profite pleinement de ce court moment de connexion privilégié avec la nature et les éléments. Mes sens sont en hyper-vigilance et je suis pleinement présent à l’instant présent et à mon environnement : l’eau qui court sur ma peau, les pierres et les rochers, la présence de mousses, les arbres, le chant des oiseaux, etc. C’est un des moments de la journée où je me sens le plus vivant et je suis dans la gratitude pour les bienfaits physiques et psychologiques que cette pratique m’apporte. Avec les années de pratique, j’ai appris à ne plus être en compétition avec moi-même ni à fonctionner à l’adrénaline. Mon seul objectif c’est maximiser le plaisir, c’est pourquoi je reste rarement plus de quelques minutes, sans jamais forcer. Il m’est déjà arrivé de connaître un état d’extase dans l’eau froide et d’être en communion avec l’environnement, parfois même de chanter spontanément des mantras. L’écoulement du temps est alors modifié et je peux rester 20 minutes ou plus sans avoir froid. Mais cela n’est pas ce que je recherche en pratiquant mon rituel du matin qui est là, avant-tout, pour me faire commencer la journée du bon pied avec plein d’énergie et de bonne humeur. Une fois que je sors de l’eau, je mets mes mains en posture de salutation et je remercie l’eau et le froid pour leurs bienfaits,
Combler ses carences avec l’alimentation vivante

« Je pense que les dommages métaboliques insidieux se produisent, même avec seulement de très faibles déficiences en micronutriments et qu’ils vont augmenter le risque de cancer, de dysfonctionnement cognitif et d’autres maladies associées au vieillissement. » Dr Bruce Ames, biochimiste « On sait que le végétal emprunte directement à l’air, à l’eau et à la terre les éléments nécessaires à l’entretien de la vie, en particulier le carbone et l’azote : il les prend sous leur forme minérale. Au contraire, l’animal ne peut s’emparer de ces mêmes éléments que s’ils sont déjà été fixés pour lui dans les substances organiques par les plantes ou par des animaux qui, directement ou indirectement, les doivent à des plantes, de sorte qu’en définitive c’est le végétal qui alimente l’animal. » Henri Bergson dans son livre « L’évolution créatrice ». Les éléments nutritifs vitaux Les éléments vitaux que l’on absorbe via la nourriture sont classés en deux catégories : Les macronutriments : protéines, lipides et glucides. Les micronutriments : minéraux, vitamines, enzymes et antioxydants. « Il y a environ 40 vitamines ou quasi-vitamines, minéraux et acides aminés essentiels à la santé. Si l’on vous prive de l’un ou l’autre, vous mourez. » Dr Bruce Ames, biochimiste Dans cet article, on va donc s’intéresser à la problématique des carences en minéraux et vitamines qui touchent la majorité de la population. – Les carences minérales les plus courantes sont en fer, magnésium, calcium, zinc, sélénium – Les carences en vitamines les plus courantes sont celles du groupe B, C, D et E La présence de minéraux est indispensable pour activer les nombreuses enzymes qui jouent un rôle clé dans l’organisme qui va de l’absorption des nutriments à la fabrication d’énergie en passant par le contrôle des systèmes hormonaux, musculaires, nerveux et immunitaires. En outre, les minéraux sont antioxydants et alcalinisants. Quant aux vitamines, elles sont aussi impliquées dans de nombreuses fonctions biologiques : antioxydantes, construction de l’organisme (croissance, développement du squelette…), fonctionnement et entretien du corps (transformation et utilisation des macro-nutriments, vision, coagulation du sang, systèmes musculaire, nerveux, immunitaire, fabrication d’ADN, …). Diagnostiquer une carence ne va pas de soi. En effet, il faut bien distinguer les minéraux extracellulaires (ceux qui circulent dans nos liquides biologiques comme le sang ou le liquide interstitiel) et les minéraux intracellulaires (celui qui parviennent à pénétrer au cœur des cellules). C’est pourquoi les troubles caractéristiques des carences peuvent se manifester chez des personnes qui, par ailleurs, montrent des résultats d’analyse sanguine tout à fait satisfaisants. Ceci s’explique par le fait que tous les minéraux et vitamines ne sont pas biodisponibles (c’est-à-dire utilisable par l’organisme). S’ils ne parviennent pas à pénétrer dans les cellules ou s’ils ne sont pas utilisables (ce qui est le cas quand les micronutriments ne sont pas organiques), ils seront éliminés par voie hépatique et urinaire, ce qui n’aura pour effet que de donner un supplément de travail à l’organisme. Quelques micronutriments et les carences associées Une recherche sur internet permet de trouver les informations suivantes : Le magnésium C’est l’un des minéraux corporels les plus abondants. La moitié de la quantité de magnésium présente dans l’organisme se situe dans le tissu osseux. C’est également un régulateur du métabolisme glucidique et lipidique des tissus musculaires, cardiaques et nerveux. Il participe à plus de 300 réactions métaboliques dans l’organisme d’où son importance.Les symptômes d’une carence en magnésium : fatigue physique et nerveuse, anxiété chronique, irritabilité, insomnie, crampes musculaires, tremblements. Le calcium La fonction principale du calcium est celle, bien connue, d’édification et de renouvellement du squelette. De plus, le calcium participe à la contraction musculaire et cardiaque, à la coagulation sanguine, aux échanges cellulaires, à la perméabilité membranaire, à la libération d’hormones et à la transmission de l’influx nerveux.Les symptômes d’une carence en calcium : peau sèche et squameuse, des ongles cassants et des cheveux ternes, crampes des muscles du dos et des jambes fréquentes. La vitamine C C’est un stimulant immunitaire qui active la formation des anticorps. Son effet anti-oxydant protège contre l’accélération du vieillissement cellulaire et contribue à la cicatrisation des blessures cutanées et des brûlures. Elle a aussi un effet anti-fatigue important.Les symptômes d’une carence en vitamine C : fatigue, fragilité immunitaire (infections à répétition), irritabilité, fragilité des capillaires (bleus), problèmes de cicatrisation. La vitamine D Elle est indispensable à la fixation osseuse des minéraux (notamment le calcium et le magnésium), d’où son impact direct sur la solidité des os. La vitamine D agit aussi au niveau musculaire (pour la contraction) et cérébral (c’est un agent protecteur des neurones). Elle module également l’activité du système immunitaire, le stimulant en cas d’infection et l’apaisant en cas de réaction auto-immune.Les symptômes d’une carence en vitamine D : troubles osseux (notamment l’ostéoporose), faiblesse musculaire, fragilité immunitaire, sensibilité au stress, déprime. Les carences sont, paradoxalement en apparence, une des causes de l’obésité. En effet, si notre alimentation apporte des macronutriments mais pas assez de micronutriments (comme c’est le cas avec la nourriture transformée) alors dès que le repas est digéré, quand bien même il était très calorique, la faim revient très vite. Une faim non pas de calories mais de vitamines et minéraux essentiels. Et si en réponse à cette faim on donne à nouveau une nourriture carencée en micronutriments biodisponibles, alors on entre dans un cercle vicieux qui peut conduire à la prise de poids. Pourquoi sommes-nous carencés ? Les raisons sont multiples et interdépendantes : Consommation insuffisante de fruits et légumes crus qui sont la meilleure source de vitamines et de minéraux. Fruits et légumes pauvres en micronutriments en raison d’une culture sur sol dévitalisé ou hors-sol (hydroponie). Manque d’exposition solaire pour produire de la vitamine D, ce qui a pour effet collatéral de déséquilibrer l’absorption des autres micronutriments. Proportion trop importante de nourritures cuites dans l’alimentation. La chaleur (au-delà de 42°) détruit les enzymes naturellement présentes dans les aliments bruts dont le rôle est de permettre l’assimilation des minéraux et vitamines. Augmentation des niveaux de stress et des niveaux de pollution (pesticides, nanoparticules, ondes, etc) qui font augmenter le taux de radicaux libres. Cela entraine une consommation exagérée de micronutriments pour se défendre.
Alimentation vivante et associations alimentaires

Est-ce bon de mélanger les aliments crus ? Idéalement, on ne mangerait que des aliments bruts et sans mélange, comme un grand singe le ferait en allant d’arbre en arbre. Seulement, après des décennies d’alimentation traditionnelle, passer à cette alimentation idéale serait trop intense pour le corps, cela pour deux raisons : L’alimentation est aussi un plaisir et quand on est habitué à certaines textures et goûts il peut être difficile de s’en passer. Manger que fruits et légumes bruts va vous faire vivre des crises de détox intenses qui seront difficiles à gérer, surtout si vous n’en comprenez pas l’origine et que vous n’avez pas les outils naturopathiques idoines pour les traverser. Comme tout changement majeur dans la vie, on le réalise par étape en fixant des priorités ou des paliers. Evitez de faire trop de mélanges :Notre corps est équipé de nombreux capteurs au niveau de la sphère ORL et dans nos intestins qui nous permettent de mesurer la qualité nutritionnelle d’un aliment. En réponse à cette analyse corporelle très complexe et quasi instantanée, notre corps nous donne une réponse : Si on aime, c’est que notre corps en a besoin. Si on n’aime pas, c’est que notre corps n’en a pas besoin ou que c’est inapproprié. Le hic, c’est que notre instinct peut nous tromper lorsque l’aliment est cuit (une partie de l’information contenue dans l’aliment est détruite, d’autant plus que la cuisson se fait à haute température) et/ou lorsqu’il y a trop de mélanges (même en cru) et que les capteurs sont, de ce fait, brouillés. En outre, tous les aliments ne nécessitent pas les mêmes sucs digestifs dans l’estomac ce qui contrarie la bonne assimilation des nutriments et alourdit la digestion, en particulier les mélanges avec les fruits qui, eux. Pourquoi les fruits se mangent-ils avant les repas ou entre les repas ? Car les fruits se digèrent uniquement dans les intestins et non dans l’estomac. Si vous les mangez alors que votre estomac est en pleine digestion, ou si vous les mangez avec d’autres types d’aliments, les fruits ne pourront se rendre directement dans les intestins et seront exposés à des acides qui vont potentiellement les rendre indigestes. Il est donc préférable de manger ses fruits en début de repas (attendre 20 minutes à une heure pour leur digestion complète) ou entre les repas. Note : Si vous consommez un repas lourd en lipides (à base d’oléagineux par exemple) ou en protéines, celui-ci peut rester en cours de digestion dans l’estomac jusqu’à 10h ! Si vous consommez des fruits avant que la digestion soit complètement terminée, vous pourrez ressentir des aigreurs d’estomac, mais les fruits ne seront pas directement responsables. Toutefois, certaines combinaisons alimentaires sont très bien tolérées par le corps et il est judicieux de connaitre les principes illustrés dans le diagramme ci-dessous : Voici mes recommandations : Premier palier : Mangez le plus possible vivant ! Selon mon point de vue, il est préférable de faire de la CRUsine (même si les associations ne sont pas très physiologiques) que de manger des aliments cuits ou des produits animaux. Du moment que c’est végétal et vivant, dirigez vous vers des combinaisons alimentaires (sans vous soucier si c’est physiologique ou pas) qui vous font plaisir du moment que vous les digérez bien. Toutefois, il est préférable de ne pas mélanger plus de trois ou quatre aliments différents (condiments mis à part) dans une même recette. Deuxième palier : Une fois que vous êtes bien investi dans la démarche et si votre vitalité le permet, pratiquez des techniques naturopathiques de détox pour détoxifier en profondeur votre organisme. Vous verrez alors, mois après mois, année après année, que vos envies alimentaires vont s’alléger. Vous vous dirigerez alors naturellement et sans effort vers une alimentation de plus en plus brute sans faire intervenir le mental, simplement en vous reconnectant à votre ressenti. Mais cela ne peut se faire que si vous faîtes sortir couche après couche les toxines accumulées. Quelques astuces pour éviter les inconforts digestifs : Évitez de manger vos fruits à la fin du repas. Évitez tout mélange contenant à la fois des lipides et des glucides (comme noix – fruits sucrés). Évitez de mélanger des fruits acides avec des fruits sucrés (comme datte – citron). Évitez de consommer plus de 20% de lipides (en ratio calorique) sur une journée. Pour en savoir plus sur les lipides, lire : « Quels sont nos besoins en lipides ? » Suggestion de lecture pour aller plus loin : L’article : Quid de L’alimentation sensorielle ? L’article : « Quels sont nos besoins en lipides ? » « Les combinaisons alimentaires et votre santé » de Herbert Shelton « Le miracle de la détoxination » du Dr Robert Morse
Alimentation vivante : l’eau de mer et ses bienfaits

https://www.youtube.com/watch?v=rPVEMeFPYec En bain : L’eau de mer est utilisée en thalassothérapie depuis l’Antiquité pour ses nombreuses propriétés thérapeutiques. L’eau de mer est riche en minéraux et oligo-éléments, ce qui est bon pour la peau et les cheveux. Un simple bain de mer de quinze minutes par jour suffit à recharger le corps. Ses bienfaits : Elle ranime les organismes fatigués. Elle favorise la cicatrisation et améliore la qualité de la peau. Elle répare efficacement une fracture. Elle décongestionne les voies respiratoires. Elle prévient de nombreuses maladies. Elle assainit le cuir chevelu. Elle nettoie aussi le corps des tensions émotionnelles accumulées et des énergies négatives. En interne : Histoire : En 1897, le biologiste français René Quinton avait mis en évidence des similitudes entre la composition minérale de l’eau de mer et celle du milieu interstitiel et du plasma sanguin. Il en avait déduit que le corps humain devait certainement bien réagir aux traitements et préparations contenant des substances issues de la mer. Définitions : On nomme “Quinton” ou “Quinton hypertonique” de l’eau de mer qui a été prélevée dans des vortex, loin de toute source de pollution, et dans un milieu riche en phytoplancton. Cette eau est ensuite filtrée à froid et sans radiation avant d’être mise en bouteille. On nomme « Plasma de Quinton » ou “Quinton isotonique”, l’eau de mer ramenée à la concentration moléculaire du plasma sanguin par dilution avec de l’eau distillée. Quinton versus eau de mer : En raison du coût élevé du Quinton (20 euros le litre), on peut plus simplement acheter de l’eau de mer à condition de s’être assuré qu’elle a été prélevée dans un milieu riche en phytoplanctons (sinon les minéraux sont moins bien assimilables), loin des sources de pollutions, plusieurs mètres sous la surface de l’eau, puis filtrée à 0,22 micron à froid et sans radiation. Une eau de mer récoltée dans ces conditions pourra être consommée oralement. Si c’est pour un usage sous forme d’injection, il est préférable d’utiliser de l’eau de mer filtrée (0,22 micron) puis ultra filtrée (0,01 micron) et prélevé à 25m de profondeur avec des tests pour vérifier la qualité de l’eau. Une eau de mer prélevée dans ces conditions est appelée plasma marin et elle est de qualité équivalente à l’eau de Quinton si ce n’est qu’elle n’a pas la certification. Ces conditions favorables de prélèvement et de filtration de l’eau de mer sont réunies chez Biovie.fr et naturitas.fr Eau de mer versus eau douce : Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est très intéressant de boire de l’eau de mer ou du Quinton. Elle contient sous une forme assimilable par l’organisme (grâce à la présence de phytoplanctons) tous les minéraux et oligo-éléments présents sur Terre, contrairement à l’eau douce dont les minéraux sont moins diversifiés et ne sont pas biodisponibles. C’est pourquoi, en bouteille, les eaux de sources (taux de résidus à sec faible) sont à privilégier aux eaux minérales (taux de résidus à sec élevé) qui peuvent provoquer des calcifications et des calculs rénaux. Si vous récoltez vous-même votre eau de mer, faites-le à quelques distances des lieux de pollution et à au moins un mètre sous la surface (pour éviter les huiles qui flottent en surface). Avant de la consommer, cette eau doit au préalable être filtrée pour éliminer les micropolluants. L’eau de mer à boire présente de nombreux bienfaits, elle : Stimule le métabolisme Prévient la constipation chronique Limite la fatigue surrénale Détoxifie, reminéralise et revitalise le corps Renforce le système nerveux par la présence de magnésium Diminue les états inflammatoires Régule la production d’œstrogènes Réduit la congestion du nez et nettoie les sinus (à utiliser en aérosol ou avec un neti pot) Contient de la vitamine B12 Quelle quantité consommer ? L’eau de mer est un aliment alcalin particulièrement recommandé en cas d’acidification du corps ou de carences. En outre, il améliore la fonction rénale. Vous pouvez en boire tous les jours autant que vous voulez en la diluant à votre guise, de manière à ce que vous la trouviez bonne au goût. L’eau de mer est un aliment vivant et c’est donc votre goût, et seulement lui, qui peut vous indiquer les quantités quotidiennes dont votre corps a besoin. Sel raffiné versus eau de mer : Le sel contenu dans l’eau de mer est très différent du sel raffiné qui a perdu toutes ses propriétés bienfaisantes et qui est nocif pour la santé, exactement comme le sucre raffiné. Le sel raffiné provoque de la rétention d’eau par sa richesse en chlore, abîme les artères et fait monter la tension. Alors que le magnésium et le potassium qui se trouvent abondamment dans l’eau de mer sont des hypotenseurs. A contrario, s’empêcher de consommer du bon sel (eau de mer ou sel non raffiné) n’est pas judicieux non plus pour la santé car le corps a besoin de cette richesse minérale qu’il apporte pour le bon fonctionnement des reins et du cœur. Sel non raffiné versus eau de mer : Même si l’eau de mer à un goût salé elle ne contient pas de sel (NaCl, le chlorure de sodium) mais des minéraux sous formes ioniques, ce qui fait toute la différence. Alors que le sel non raffiné contient du sel mais aussi plein d’autres minéraux intéressants, ce qui en fait un produit beaucoup plus sain que le sel raffiné mais aussi préférable au sel non raffiné (comme le sel de Guérande ou de l’Himalaya). Personnellement, je suis très sensible au sel qu’il soit raffiné ou non car il provoque chez moi de la rétention d’eau et des sensations désagréables dans le corps tandis que l’eau de mer ne me donne aucun trouble alors que mon corps en réclame environ 1,5 litre par semaine. A savoir : Pour bien absorber les vitamines, le corps a besoin d’être minéralisé convenablement. S’il manque un seul minéral dans le corps, alors certaines vitamines ne seront pas absorbées. Et s’il y a trop d’un minéral cela bloque l’absorption d’autres minéraux. Par exemple, trop de
Hormèse : Le jeûne intermittent et ses limites

Le jeûne intermittent est une pratique courante aujourd’hui. Il consiste à ne s’alimenter que sur une plage horaire de 8h en moyenne. Nombreux sont ceux qui font le choix de laisser le petit-déjeuner pour ne prendre leur premier repas de la journée qu’à midi. D’autres préfèrent petit déjeuner mais ne mangent pas le soir. Le jeûne intermittent n’est pas à proprement parler un jeûne. Mais il a la vertu d’accorder une fenêtre de quelques heures où le corps, en état de repos digestif, enclenche le mode détoxication, comme en début de jeûne. Les bienfaits – Augmentation des hormones de croissance. Elle permet d’accroître le nombre de cellules présentes dans notre organisme, de grandir, mais aussi de développer nos muscles et nos os. Elles agissent donc comme une barrière contre le vieillissement cellulaire en accélérant la production de cellules neuves.- Perte de poids et augmentation de l’espérance de vie. En réduisant sa plage alimentaire, et même en faisant de plus gros repas, on mange moins. On réduit ainsi la quantité de calories ingérées. En outre, plusieurs études scientifiques ont prouvé que cela permettait d’avoir une meilleure espérance de vie. Les autres bénéfices observés du jeûne intermittent -La diminution des phénomènes inflammatoires.-L’amélioration des fonctions intellectuelles.-La réduction du cholestérol, du diabète et des pathologies cardio-vasculaires. Mon avis sur le jeûne intermittent Le jeûne intermittent est certes une manière d’organiser ses repas qui favorise les détox et le repos digestif. En revanche, selon mon expertise, il n’est pas judicieux de faire passer cette pratique en priorité sur l’alimentation vivante. En effet, de nombreuses personnes vont réaliser le jeûne intermittent (souvent en faisant sauter le petit déjeuner) mais en mangeant de tout, ce qui en limite grandement les bienfaits. L’erreur serait par exemple de manger lourd et en quantité le soir pour tenir jusqu’à midi le lendemain. Je conseille plutôt de fixer votre priorité sur une proportion maximale d’aliments vivants dans votre journée, quitte à manger sur une plage horaire plus large que 8h. L’un des principes de l’alimentation vivante est de réécouter ses besoins. Alors si votre corps vous demande de la nourriture vivante, donnez-lui ce dont il a besoin plutôt que de lui imposer des horaires arbitraires qui vont dérégler vos envies alimentaires et retarder cette reconnexion à l’intelligence du corps. Il est important de prendre conscience que votre mental n’est pas compétent pour vous dire quand et quoi manger ! Seul votre corps, via le ressenti, peut vous donner ces informations. L’une des grandes vertus de l’alimentation vivante, combinée aux pratiques naturopathiques de détox qui aide à se détoxiquer en profondeur, est justement de vous reconnecter progressivement à votre instinct. Un instinct qui fonctionne à l’envers quand les cellules sont empoisonnées et qu’elles demandent des aliments non physiologiques. Ce que l’on observe, après un certain temps où l’on mange majoritairement vivant, c’est que l’on n’a pas faim le matin au réveil et que l’on évite les repas après 18h (pour ne pas perturber le sommeil). Ainsi, au fur et à mesure que l’on se reconnecte à l’intelligence du corps (ce qui se fait progressivement sur plusieurs années) le jeûne intermittent se met en place naturellement, pas forcément tous les jours de la semaine mais quand cela convient au corps.
Hormèse : Jeûne hygiéniste VS jeûne actif

https://youtu.be/S1A0E73fqcs?si=D-1d1jYcMPR1o3OF Dans cet article nous allons tâcher de mieux cerner les avantages et les inconvénients du jeûne hygiéniste et du jeûne actif. Le jeûne hygiéniste est un jeûne qui se pratique dans le plus grand repos physique et mental. On reste le plus clair de la journée alité, sans activité physique autre qu’une petite balade journalière, et sans activité intellectuelle ni distractions. Les écrans sont donc bannis et on se retrouve seul face à soi. Le jeûne actif, au contraire, se réalise souvent en groupe avec toutes sorte d’activités physiques douces comme la marche et le yoga. Activités auxquelles on peut ajouter des massages, des jeux, des soins, des douches froides, etc. Les bienfaits du jeûne Le jeûne est un moyen de guérison universel reconnu depuis des millénaires mais tombé dans l’oubli, tout comme ses bienfaits : nettoyage de lymphe, élimination des toxines, renouvellement cellulaire et autolyse (destruction des cellules vieilles, dysfonctionnelles ou endommagées). Sur un plan émotionnel, ce qui est refoulé remonte en partie à la surface comme les toxines du corps. Sur un plan mental, les conditionnements mentaux ont moins de prise ce qui permet de mieux accéder au Soi. Et sur un plan spirituel, les intuitions sont plus fortes et plus claires, ce qui aide à prendre conscience d’un besoin, de prendre certaines orientations pour l’avenir ou de faire des choix importants.Pour en savoir plus : lisez cet article sur les bienfaits du jeûne. Les difficultés à jeûner Le jeûne est le moyen de guérison le plus efficace et bon marché qui soit, un véritable cadeau de la nature. Alors avec autant de bienfaits, celui-ci devrait être populaire. C’est sans compter sur les difficultés qu’il occasionne. Pour les comprendre, ayons à l’esprit que nos conditions de vie modernes sont très éloignées des conditions de vie idéales au milieu desquelles nous pourrions nous épanouir et accéder au bien-être physique et psychologique. Actuellement, nos corps sont encrassés et affaiblis par une mauvaise alimentation (qui depuis notre naissance serait idéalement composée essentiellement de fruits et légumes crus). Et notre mental est pollué par des conditionnements, des peurs, des pensées négatives, des scénarios de vie et des croyances limitantes qui ont été propagés par notre famille (à son insu, croyant le plus souvent bien faire), l’école, et la société. Alors, pour la plupart, nous nous retrouvons à l’âge adulte sans savoir comment se nourrir et sans savoir diriger sa vie et gérer ses émotions. Des émotions le plus souvent refoulées dans réflexe de survie et de conformité envers la sphère familiale et sociale. Ainsi, lors d’un jeûne, le naturel revient au galop et le corps va essayer de se dépolluer sur tous les plans. Au niveau physique, il va faire ressortir, couche après couche, les poisons stockés dans les liquides (sang et lymphe, 45 litres à eux deux) et les cellules. En parallèle, au niveau émotionnel, des traumatismes et des blessures vont essayer de remonter à la surface de la conscience en attendant d’être pleinement vécus puis, finalement, intégrés comme des expériences constructives. Enfin, au niveau mental, les pensées négatives, les peurs et les croyances limitantes vont plomber le moral car ce sont de véritables poisons et, mieux que jamais, ils seront ressentis comme tels. Nous prenons alors mieux conscience de l’importance d’avoir des pensées positives, de respirer en conscience et de méditer pour se reprogrammer (lire l’article « Respirer et méditer »). En définitive, par notre passé en complet décalage avec nos besoins physiologiques (lire l’article « Définitions de l’hygiénisme ? »), nous revenons tous de très loin, c’est pourquoi le jeûne peut devenir une expérience désagréable et vite décourager les personnes non averties. Le jeûne dans la nature Dans la nature les animaux jeûnent de deux manières : S’ils sont malades, ils restent immobiles et se reposent jusqu’à la guérison. Ce qui correspond au jeûne hygiéniste. S’ils n’ont plus de nourriture, ils se déplacent jusqu’à un meilleur endroit. Ce qui correspond au jeûne actif. Le contexte actuel Aux difficultés déjà énoncées plus haut, s’ajoutent deux obstacles qui vont gêner le corps dans les éliminations qu’ils va tenter de faire : La digestion des produits laitiers et des féculents cuits a accumulé dans le corps des résidus que les naturopathes appellent des “colles” ou « déchets colloïdaux » (lire cet article pour s’en convaincre). Ce n’est pas une métaphore, la caséine du lait et l’amidon sont véritablement utilisés dans l’industrie pour fabriquer des colles. Ces résidus de digestion d’aliments cuits vont gêner, parfois grandement, le corps dans ses éliminations, ce qui peut rendre le jeûne partiellement inefficace et particulièrement désagréable. Voilà pourquoi il est recommandé par certains naturopathes de réaliser un lavement et de purger avant le jeûne, puis d’avoir une activité physique douce au cours de celui-ci, de recevoir des massages et de réaliser du breathwork. Il y a dans le corps des blocages au niveau physique, émotionnel et énergétique qui vont aussi gêner le corps dans ses éliminations. Comme, par exemple, le fait de garder rancune, de s’accrocher à des croyances, à des principes, de ne pas vouloir changer, préférer s’installer dans ses habitudes plutôt que se renouveler peut être à l’origine de la constipation. Jeûne hygiéniste VS Jeûne actif Il est fréquent d’entendre dire que le jeûne actif ne sert pas à grand chose et que seul le jeûne hygiéniste permet vraiment au corps de se nettoyer et de se régénérer. L’argument avancé est que le corps a besoin de toute son énergie vitale pendant le jeûne et que si elle est dispersée dans une activité physique alors les éliminations seront atténuées et, par là, le jeûne est moins efficace. S’arrêter à ces considérations c’est oublié un peu vite le contexte actuel, à savoir que notre corps contient des colles et que de nombreux blocages sur différents plans interdépendants freinent, parfois grandement, les éliminations. Il est important de ne pas perdre de vue que si l’on se sent mal pendant un jeûne c’est que les éliminations se font difficilement où sont bloquées. On a alors deux manières de voir les choses. Soit l’on considère
Hygiénisme : L’hygiène dentaire

Introduction Savez-vous qu’elle est la maladie la plus répandue au monde en dépit de tous nos efforts pour l’enrayer ? Celle qui arrive à perforer la partie la plus dure du corps humain et peut provoquer d’intenses douleurs ? Celle qui peut défigurer notre sourire et nous gêner pour nous alimenter ? Vous l’aviez sans doute devinez, il s’agit des caries dentaires, une maladie qui peut avoir d’importantes conséquences néfastes sur la santé si l’on n’intervient pas pour les soigner. Mais ce n’est pas la seule, entre problèmes de malocclusion et déchaussement, notre dentition souffre de plus en plus de maux quand bien même les technologies sont de plus en plus développées et omniprésentes. Et si nous mettions des mots sur ces maux ? Il est d’autant plus légitime de s’y intéresser lorsque l’on prend conscience que les dents sont le reflet de notre iDENTitée. Quand ce processus de dégénérescence dentaire a-t-il commencé et pourquoi ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans cet article. Personnellement, il s’agit d’un sujet auquel je me suis intéressé de près à la suite de problèmes dentaires survenus après 10 ans d’hygiénisme. Non pas que mes pratiques hygiénistes soient responsables de mes problèmes dentaires (que j’aurais eu de toute manière un jour ou l’autre) mais simplement pour préciser qu’il serait une erreur de croire qu’une bonne hygiène de vie nous mette à l’abri de tous les maux. De cette désagréable surprise qui a été source de remises en questions, j’ai tiré de riches enseignements que j’ai plaisir à partager ici pour que vous preniez soin de vos dents du mieux possible et que vous ne relâchiez pas votre hygiène dentaire même si vous mangez mieux qu’avant. La nature comme modèle L’observation de la nature a beaucoup à nous apprendre sur les problèmes dentaires car les animaux n’ont aucun problème sans avoir à se brosser les dents ni se soucier de ne pas manger entre les repas. Si l’on observe les animaux les plus proches de nous, ceux qui composent la famille des grands singes, ces derniers mangent (d’après les spécialistes qui les ont étudiés) entre 95 et 100% de fruits et légumes crus sans aucune hygiène dentaire spécifique tout en conservant des dents saines et alignées. Pourtant, face au problème mondial de santé publique que représentent les caries, notre système de soins nous met simplement en garde contre la consommation excessive de sucre. C’est tout. Une conclusion étonnante lorsque l’on songe au régime alimentaire frugivore des chimpanzés (99,4% de gènes en commun avec l’humain). Mais donnez du sucre raffiné, des céréales, des sodas, des biscuits, etc à n’importe quel animal, domestique ou sauvage, et il y a fort à parier que des problèmes surviendront… L’origine des caries En effet, tous les sucres ne se valent pas (j’en reparlerai plus bas) et la véritable cause des caries n’est pas liée directement à la seule présence de sucre. Pour preuve, elles sont apparues peu ou prou au néolithique (apparition de l’agriculture il y a environ 12000 ans), quand l’humain s’est mis à consommer en quantités des céréales ou des féculents cuits. Alors que chez les cueilleurs (qui consomment principalement des fruits) et les cueilleurs-chasseurs, aucun problème dentaire n’a été détecté. Les différents problèmes dentaires que l’on rencontre de plus en plus chez l’humain moderne : Les caries (la plus grande source d’infection au monde) Les problèmes d’occlusion (dents non alignées) Les maladies parodontales (dents qui se déchaussent) Bien que je ne sois ni médecin ni dentiste, j’ai mené ma propre enquête sur la santé bucco-dentaire. Les conclusions personnelles ci-dessous sont nourries de diverses lectures (cf nos sources en bas de page), de réflexions personnelles et d’expériences croisées avec des dentistes et des hygiénistes. L’origine des problèmes dentaires vu sous un angle biologique 1. Concernant les caries Le terrain est tout Cette infection bactérienne qui peut aller jusqu’à perforer l’émail des dents et creuser des cavités ne peut pas, comme nous l’avons dit précédemment, avoir pour seule origine la consommation de sucres, sans quoi les grands singes auraient des caries, sans quoi les anthropologues auraient retrouvés des caries sur les squelettes d’êtres humains avant le néolithique (ou avant que l’humain ne se mette à consommer en quantités des féculents cuits). L’ autre hypothèse, plus plausible, avancée par certains dentistes holistiques, consiste à considérer que c’est une trop grande acidité de la sphère buccale (flore buccale + salive + biofilm sur les dents) qui crée un terrain favorable au développement de certaines bactéries (streptococcus mutans) responsables des caries. Parenthèse : Du point de vue hygiéniste, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises bactéries. Les bactéries que l’on nomme “pathogènes” ne peuvent se développer que lorsque le terrain est déséquilibré. En outre, un terrain trop acide oblige le corps à puiser dans certaines de ses réserves minérales (notamment le calcium et le magnésium) stockées dans le squelette qui vont servir de système tampon pour neutraliser l’acidité et ainsi rééquilibrer le ph du sang et des cellules. Par conséquent, une acidification du corps peut entraîner indirectement une déminéralisation de l’émail (et de l’ensemble du squelette) qui va rendre les dents plus sensibles aux attaques des ces streptococcus mutans qui, certes, se nourrissent de sucre mais ne peuvent agir que sur des dents fragilisées (par l’acidité de la salive et/ou une déminéralisation) et dans un environnement acide. Ce raisonnement permet d’expliquer pourquoi de plus en plus d’enfants ont des dents de lait cariées avant même que celles-ci soient sorties des gencives. Ce qui explique aussi pourquoi certaines caries prennent leur point de départ à l’intérieur de la dent. Ce n’est que le reflet d’un corps acidifié. Il y a “sucre” et “sucre” Dans ce cas, pourquoi autant d’études diabolisent-elles le sucre et concluent-elles qu’ il est responsable des caries ? Pour plusieurs raisons, la première étant que la nuance n’est pas faite entre le sucre des fruits et le sucre raffiné sous toutes ses formes : blanc, roux, dans les farines blanches (car l’amidon est une
Les limites de l’hygiénisme

https://youtu.be/Q90Pu4swQgA?si=V6ZcVKglG0jSpHOy « Si j’ai pu voir loin, c’est que je me tenais sur les épaules de géants. » Isaac Newton « La seule guérison qui compte, la vraie, c’est le choix de l’amour. » Florian Dans cet article, je partage mes expérimentations et conclusions après 10 années de pratique intensive de l’hygiénisme. Cela m’a permis de me faire une idée des bénéfices que l’on peut tirer de cette approche et aussi de ses limites. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de définir ce que j’entends par hygiénisme. Qu’est-ce que l’hygiénisme ? Il s’agit d’une approche naturelle de la santé dont le principe est de vivre et se soigner en accord avec les lois de la nature. Pour optimiser notre santé et notre bien-être, l’hygiénisme considère que la bonne manière de vivre se doit d’être en adéquation avec notre physiologie de primate. Et se revendiquent hygiénistes ceux qui pratiquent ou recommandent un comportement propre à imiter la vie que nous aurions si nous étions lâchés dans la nature, comme autrefois. Etymologiquement, le terme “Hygiénisme” tire son origine de la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien Ὑγιεία / Hugieía ou Ὑγεία/ Hugeía, « santé »), fille d’Asclépios, dieu de la médecine, et d’Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Personnellement, je donne au terme hygiénisme la définition suivante : “L’art et la manière de recréer dans notre vie moderne, de manière naturelle ou artificielle, les conditions de vie qui ont prévalu à l’aube de l’humanité et pour lesquelles nous sommes faits.” Pour en savoir plus sur le sens que je donne à l’hygiénisme, lire cet article sur la définition de l’hygiénisme. Le modèle hygiéniste La réalité, dans ses formes les plus subtiles, ne peut être décrite par des mots ou des concepts, c’est pourquoi il est important de prendre conscience des hypothèses de départ qui sous-tendent les paradigmes ou les modèles que l’on utilise. En maths, par exemple, on sait qu’il existe différents types de géométrie, suivant que l’on adopte les axiomes d’Euclide ou non. C’est important de connaître les axiomes (ou hypothèses de départ) du modèle théorique que l’on utilise sans quoi il sera difficile d’en comprendre les limites avec le risque de glisser vers une approche dogmatique. De la lecture de différents traités sur l’hygiénisme et des formes actuelles que prend ce courant de pensée, il ressort les axiomes suivants : 1) L’état naturel pour tout organisme est la pleine santé. 2) La toxémie est à l’origine des maladies. 3) Le corps à la capacité de s’autoguérir. 4) Les maladies fonctionnelles sont des crises guérisseuses qui aident le corps à rétablir la santé. Note 1 : Les toxines qui engendrent les maladies sont de deux types : endogènes (produites en excès par le corps en cas de stress répété ou d’émotions “négatives”) et exogènes (issues d’une alimentation non physiologique et de la pollution). Note 2 : Les maladies fonctionnelles se manifestent sous formes de diarrhées, fièvres, vomissements, saignements, etc. Ces manifestations naturelles et bénéfiques indiquent que l’organisme expulse des toxines. Le Graal de l’hygiénisme : la pleine santé Dans les esprits, être en bonne santé signifie simplement ne pas avoir de maladie dégénérative, chronique ou génétique. Mais c’est tellement plus que cela ! La santé, la vraie, que l’on appelle Pleine Santé pour éviter les confusions sémantiques, est un état théorique stable (indépendant de l’âge) dans lequel un individu ne connaît aucune déficience sur les plans physique, mental, émotionnel et énergétique. Il s’agit d’un état naturel de bien-être et de grande énergie où on laisse s’exprimer sa nature sans être dans la dualité, c’est se sentir vivant et en paix, avoir foi en la vie qui s’exprime en nous et au-delà. C’est la santé à l’état naturel comme peuvent la vivre les animaux sauvages quand ils ne sont pas confrontés à la civilisation. Les maladies que le corps manifeste quand il contient des toxines en excès sont là pour rétablir l’équilibre et nous rapprocher de cet état théorique de la Pleine Santé. Pour en savoir plus sur cette notion de pleine santé, lire cet article sur la pleine santé. En résumé Selon le modèle théorique hygiéniste que j’ai défini, si l’on apporte de la vitalité à l’organisme (pour renforcer le système nerveux et le système immunitaire), que l’on détoxique les émonctoires (organes chargés de filtrer et d’éliminer les toxines) et les humeurs (les liquides dans lesquels baignent nos cellules) par des pratiques hygiénistes, des techniques naturopathiques de détox et une alimentation physiologique, alors la pleine santé se manifestera de manière naturelle et progressive en passant par des crises guérisseuses nécessaires pour expulser les toxines excédentaires. Mon expérience de l’hygiénisme De 2008 à 2014, avant ma transition alimentaire Alimentation : Sur ces 6 années, je me dirige progressivement vers une nourriture exclusivement bio, locale et faite maison. Je produis la moitié de ma nourriture (potager, verger et poulailler) et prépare tous mes repas. En “bon élève”, je ne consomme pas d’alcool (ni aucune drogue), de sodas, de charcuterie, de chocolat ni de nourriture industrielle. Hygiène de vie : Pratique intensive du triathlon, vie à la campagne, pas de stress. État de santé physique : Je porte des lunettes (myopie et astigmatie), je souffre d’allergies aux poils de chats et aux pollens (un peu plus forts chaque année), j’ai des rhumes de plus en plus gros et fatigants (même l’été), problèmes de peau (acné, kystes et transpiration forte), et je souffre d’une sciatique un peu plus intense chaque année elle aussi. État de santé psychologique : Je souffre d’un état dépressif latent non identifié avec une tendance aux accès de colères. Je suis de nature très introverti et timide, je vis refermé sur moi. Toute forme de spiritualité est reniée, n’existe pour moi que ce qui est visible ou mesurable (approche très cartésienne et matérialiste). De 2014 à 2018, début de transition alimentaire Suite à un jeûne spontané
Comment choisir les plantes sauvages ?

Une des questions les plus fréquentes que l’on me pose après la projection du film L’Empreinte est : « Quand vous n’aviez pas assez à manger, pourquoi n’avez-vous pas cueilli des plantes sauvages pour vous nourrir ? » Je prends le temps de développer une réponse dans cet article car je crois que, bien souvent, derrière cette question anodine, se cache parfois la croyance que nous pourrions nous contenter d’elles pour survivre… Est-ce réaliste ou pas ? Quelles parties des plantes peut-on consommer ? Du printemps à la fin de l’été, toutes les parties des plantes sauvages sont potentiellement nutritives : les racines, les feuilles, les fleurs et les graines. Mais c’est surtout au printemps, quand les racines et les feuilles sont tendres et bien vertes, que l’on pourra bénéficier pleinement de leur valeur nutritive. Les graines sont les plus caloriques et il pourrait être tentant d’en consommer en quantité en conditions de survie. Il s’agit probablement là d’une mauvaise idée car les graines, bien que très riches en nutriments, contiennent des phytates et des lectines (entre autres) dont le rôle est d’emprisonner certains minéraux (comme le fer, le magnésium, calcium, zinc, etc) pour en avoir en réserve lors de la prochaine germination. Ces molécules, appelées anti-nutriments, si elles sont consommées en grande quantité, peuvent perturber la digestion (voir même provoquer des vomissements ou des malaises) en empêchant le bon fonctionnement des enzymes digestives et l’assimilation des nutriments par les membranes intestinales. Tout le monde (ou presque) connait la triste fin de Christopher McCandless, héros du film « Into The wild ». Ce que l’on sait moins, c’est que la fin du film, quand on nous fait croire que Christopher meurt en mangeant par erreur une plante toxique, n’est pas fidèle à la réalité. Cela correspond à une fin Hollywoodienne et un raccourci trompeur par rapport à la fin de sa vie telle qu’elle est rapportée par son biographe Jon Krakauer dans son livre « Voyage au bout de la solitude ». D’après l’auteur, Christopher aurait été dans un état de dénutrition avancé lorsqu’il aurait consommé en grande quantité des graines pourtant classées comme comestibles. C’est la grande quantité d’anti-nutriments ingérée dans un organisme dénutri qui aurait causé sa perte. Un organisme sain et correctement nourri aurait pu neutraliser ces substances sans risque, Christopher, lui, n’avait probablement plus les ressources minérales nécessaires et il est décédé d’une indigestion. A titre de comparaison, les alcaloïdes contenus dans une grande tasse de café aurait pu causer sa mort de la même manière. Mais cela n’était peut-être pas une fin bankable pour l’industrie du cinéma, contrairement à celle choisie qui vient renforcer nos peurs ataviques de la nature. On pourrait donc considérer que les anti-nutriments sont des substances qui sont aussi produites par les plantes pour se protéger des prédateurs. En outre, nous n’avons pas un système digestif adapté à une consommation massive de graines à l’instar des granivores comme les écureuils et certains oiseaux. En revanche, sachant que la germination détruit la majorité de ces anti-nutriments, les graines peuvent nous nourrir sans inconvénients après germination. En résumé, les tubercules et les graines sont les parties les plus caloriques et nutritives des plantes mais ce sont aussi les parties les moins accessibles dans l’espace et le temps. Les feuilles, bien que moins caloriques, sont beaucoup plus accessibles tout en étant riches en protéines, minéraux, vitamines, enzymes, chlorophylle et antioxydants. Dans quelle mesure peut-on se nourrir avec des plantes sauvages ? Les feuilles des plantes sauvages contiennent entre 15 (la doucette) et 50 (l’ortie) Kcal pour 100g. Un être humain avec une activité physique quotidienne basse dépense environ 2000 Kcal par jour. S’il ne se nourrit que de plantes sauvages, il aura donc besoin de consommer a minima 4 kilos de plantes (en se nourrissant des plus caloriques) par jour. Dans le cadre de L’Empreinte, avec peut-être 3500 Kcal dépensés par jour, cela monte la ration à 7 kilos de plantes par jour… Une masse qui devrait probablement être revue à la hausse l’été quand les plantes deviennent plus fibreuses et que leur valeur nutritive diminue. En outre, il ne faut pas perdre de vue que les plantes sauvages comestibles sont presque toutes des plantes médicinales (on les appelle les simples) avec un fort pouvoir détoxiquant. Si bien que je n’ose imaginer la purge que provoquerait sur mon organisme la consommation de plusieurs kilos de pissenlits, par exemple… D’ailleurs, je ne pense pas que mon organisme me laisserait consommer une telle quantité de plantes sauvages car tout aliment végétal et vivant que l’on consomme produit un arrêt sensoriel quand on dépasse les quantités que le corps est capable d’assimiler de manière bénéfique. Je pense même que si je me forçais à consommer de grandes quantités de pissenlit (ou tout autre plante sauvage même comestible), cela finirait par me faire vomir ou provoquer une diarrhée. Sans parler de l’intense travaille digestif que cela nécessiterait. Les qualités des feuilles des plantes sauvages : Elles contiennent de nombreuses substances actives qui soignent et détoxiquent (expectorante, diurétique, digestive, laxative, anxiolytique, stimulante, antipyrétique, anti inflammatoire, etc). Elles sont très riches en protéines, minéraux, vitamines, enzymes, chlorophylle et antioxydants qui dépasse de loin (jusqu’à 10 fois plus) tous les fruits et légumes du commerce. (Exemple : Je n’ai plus envie de consommer 3 cuillères à soupe par jour de spiruline si je bois en jus l’équivalent d’un grand saladier de plantes sauvages passées à l’extracteur.) Elles sont gratuites et abondantes. Si les feuilles sont nourrissantes (en micronutriments) et apportent des fibres salutaires au microbiote intestinal (un microbiote sain est nécessaire pour une bonne digestion et assimilation des nutriments), en revanche, elles fournissent très peu de glucides par rapport aux fruits sucrés ou de graisses par rapport aux oléagineux. Nous ne sommes pas comme les herbivores à avoir la capacité de dégrader la cellulose des plantes directement en sucres, ni de consommer de grandes quantités de plantes pour en tirer les graisses suffisantes. Dans un contexte de survie où l’on ne trouve pas de fruits sucrés ni gras, il serait possible de consommer,
Quel est le % idéal d’alimentation vivante pour chacun ?

“La majorité des personnes ne cherchent pas la vérité. Ils veulent avant-tout que l’on valide leurs croyances comme étant la vérité.” Osho Entre le crudivorisme, le fruitarisme, le régime paléolithique, la macrobiotique, la micronutrition, l’alimentation vivante, etc, sans oublier leurs variantes selon qui en parle, il y a de quoi en perdre son latin, surtout si l’on croit que l’alimentation va être la solution à tous nos maux comme cela nous est parfois présenté…ou vendu ! Pourtant, après avoir lu une cinquantaine d’ouvrages sur le sujet, expérimenté pendant 10 ans l’alimentation vivante et accompagné plusieurs centaines de consultants (cf les accompagnements hygiénistes), j’ai le sentiment d’avoir percé à jour certaines clés de compréhension inédites que j’ai envie de partager ! Car il existe une approche originale qui ne donne ni tort ni raison à aucun de ses différents courants alimentaires tout en apportant un fil conducteur pour passer de l’un à l’autre au fil du temps et des besoins. Mais avant de vous présenter, dans le dernier paragraphe , ce que j’appelle “LA bonne alimentation”, je vous propose de découvrir le cheminement logique qui m’y a conduit et qui lui donne du crédit. En quête de l’alimentation vivante, 1er essai Il y a 20 ans, quand j’avais 20 ans, je me suis passionné pour les sports d’endurance (vélo, course à pied et natation) et j’ai alors modifié mon alimentation pour limiter les blessures et améliorer mes performances. C’est ainsi que j’ai progressivement adopté une alimentation bio, locale, faite maison et sans sodas, charcuterie, chocolat, ni nourriture industrielle. Puis, quelques années plus tard, pour gagner en autonomie et améliorer la qualité de mes aliments, je me suis mis à élever mes propres volailles (poules, canards, dindons, lapins) et à cultiver un potager & un verger. Cela m’ a permis de produire la moitié de la nourriture dont j’avais besoin pour m’a consommation. A l’époque, je mangeais de tout (exceptée la nourriture industrielle) et j’étais même suivi par une diététicienne pour préparer mes expéditions. Je vivais à la campagne, sans stress, mon alimentation était saine et mon mode de vie idéal, en tout cas selon les critères de Femme Actuelle et de l’OMS. Pour en savoir plus, je détaille cette amorce de transition alimentaire commencé il y a 20 ans dans cet article sur le local et le bio. Malgré mes efforts louables, ma santé se dégradait et, année après année, ma myopie, mes allergies aux poils de chat et aux pollens, mes problèmes de peau et ma sciatique s’accentuaient inexorablement. Je ne voyais pourtant pas comment mieux prendre soin de moi puisque je suivais déjà toutes les recommandations officielles ! Pourquoi un jour je me suis fixé l’objectif de manger 100% végétal et vivant ? A l’époque, j’avais bien une amie végétarienne et je me souviens que je trouvais l’idée saugrenue. Alors que j’étais arrivé aux limites du modèle “bio, local & fait maison avec amour”, la vie bouleversa mes habitudes grâce à l’expérience d’un jeûne spontané (expérience décrite dans cet article sur la raison de mon changement alimentaire) qui m’a conduit de fil en aiguille à la lecture du best seller “Et si on s’arrêtait de manger de temps en temps…” de Bernard Clavière, où j’ai appris avec étonnement qu’il existe des personnes dans le monde (Gandhi d’ailleurs en faisait partie, cf son autobiographie) qui vivent très bien en se nourrissent exclusivement d’alimentation végétale et vivante. Mon intuition, qui m’a plus d’une fois sauvé la vie quand bien même ce qu’elle me susurre parfois n’est pas recevable par le mental (cf cette vidéo sur le rôle de l’intuition), m’a enjoint d’adopter sans réserve l’alimentation vivante et de l’instaurer au centre de ma vie. C’est alors qu’en l’espace de quelques années, sans m’y attendre, je me suis défait de la quasi-totalité de mes problèmes de santé qui jusque-là allaient crescendo. Pourquoi je ne consomme plus du tout de produits animaux ? A la base, mes changements alimentaires ne sont pas motivés par la cause animale mais par la recherche de l’alimentation optimale pour l’être humain. Si les protéines animales étaient bonnes pour la santé, je serai peut-être le premier à en manger. Si je n’y touche plus du tout depuis 10 ans, c’est avant-tout parce que je suis scrupuleusement mon intuition qui me dit de manière claire et nette : “Les animaux, maintenant, on les laisse en paix !”. Comme j’avais besoin de comprendre intellectuellement le message de mon intuition au sujet des protéines animales, je me suis abondamment documenté sur le sujet. Aujourd’hui, je suis amené à croire que moins on en consomme et mieux c’est, et ce, pour les nombreuses raisons que j’énumère ci-dessous : A la lecture du livre de Bernard Clavière, j’ai pris conscience qu’il existe des êtres humains qui vivent en bonne santé sans consommer la moindre protéine animale. La différence génétique entre deux êtres humains étant au maximum de 0,6%, c’est pour moi un argument fort pour affirmer que la consommation de protéines animales n’est pas un besoin mais simplement une nourriture de survie quand les fruits, légumes et noix font défaut. Car si c’était réellement un besoin, aucune personne végane ne pourrait vivre en bonne santé. La supériorité des protéines animales sur les protéines végétales ne repose sur aucun fondement scientifique (cf ce dossier sur le mythe des protéines et les travaux du Dr Morse dans son livre « Le miracle de la détoxination »). D’ailleurs toute protéine doit être décomposée en acides aminés avant d’être assimilés par l’organisme et recomposés en protéine. En outre, les aliments les plus riches en protéines sont les végétaux (cf le dossier sur le mythe de protéines). Le corps est capable de produire lui-même sa vitamine B12 sous réserve que son microbiote intestinal soit sain et bien entretenu (cf cet article sur la B12). D’un point de vue biochimique, il n’y a aucune preuve scientifique d’un quelconque nutriment qui serait essentiel à l’humain et qui ne se retrouverait que dans les produits animaux. En revanche, certaines études sont volontairement biaisées pour influencer l’opinion publique.
Le local et le bio en alimentation vivante

“Aussi problématiques que soient les substances chimiques synthétiques présentes dans votre environnement et votre nourriture, elles ne sont pas la principale cause du cancer.” T. Colin Campbell “L’enquête Campbell” J’ai amorcé ma transition alimentaire il y a une quinzaine d’années pour me diriger vers une alimentation exclusivement locale et bio. Et quelques années plus tard, je me lançais dans l’aventure de l’autonomie alimentaire en produisant presque la moitié de ma nourriture grâce à un potager, un verger et des volailles. Et en cuisinant tout maison. En parallèle, mon hygiène de vie était irréprochable (selon les critères communément admis) avec un métier physique en plein air, du sport, la vie à la campagne et sans stress. Je ne mangeais rien d’industriel, pas de soda, pas d’alcool, pas de charcuterie mais plein de fruits, de légumes et que des plats faits maison avec des produits bios. Pourtant, c’est à cette époque que ma santé se détériora. J’avais des allergies aux poils de chat, aux pollens, des sciatiques, des problèmes de peau et de transpiration. Cela m’a montré que le bio, le local et le fait maison n’empêchent pas d’être malade. J’ai expérimenté pendant des années ce mode alimentaire que je considérais au top jusqu’à ce qu’une expérience bouleverse ma vie (cf article “Pourquoi j’ai changé d’alimentation ?”) et que je découvre les principes de l’alimentation vivante. Depuis que je mange exclusivement des aliments vivants (cf article “Pourquoi manger vivant ?”) mes problèmes de santé susvisés ont presque tous disparus et mon rapport à la nourriture a évolué. Je ne la vois plus comme un simple moyen d’apporter du carburant à mon corps mais aussi comme un moyen de le détoxifier et le régénérer. Progressivement, j’ai observé que l’alimentation vivante me transformait sur tous les plans : physique, mental, émotionnel et spirituel. Grâce à elle, je me sens plus conscient et connecté à son intuition que jamais, ce qui a grandement participé à améliorer ma qualité de vie et à me rapprocher de l’état de pleine santé (cf l’article “La pleine santé”). Mon rapport au plaisir gustatif s’est lui aussi transformé avec l’alimentation vivante. L’addiction alimentaire engendrée par les sucres, graisses & sel raffinés et les molécules de Maillard a été remplacée par la joie indicible d’être à l’écoute de mon corps et de lui donner ce dont il a vraiment besoin. Il s’agit là d’une expérience unique qui ne peut être comprise qu’en la vivant et qui transcende les plaisirs de la cuisine traditionnelle. Se nourrir exclusivement d’aliments vivants est une expérience tellement incomparable de régénération et de reconnexion à la nature et au Soi que tout retour en arrière est impensable. Cette expérience révolutionnaire m’a alors amené à ne plus consommer que du bio et du local. Raisons pour lesquelles je ne consomme plus exclusivement bio : Lorsque l’on passe à l’alimentation vivante, on achète beaucoup plus de fruits et de légumes qu’auparavant ce qui impacte fortement le budget si les fruits et légumes sont bios. On peut alors se retrouver avec un budget nourriture complètement délirant (entre 200 et 300 euros, voire plus, par semaine et par personne). Le constat est sans appel : soit on achète aussi des aliments issus de l’agriculture conventionnelle, soit on se remet à manger des aliments cuits peu coûteux comme, par exemple, les céréales et les légumineuses. La plupart des fruits exotiques comme les avocats, mangues, ananas, etc, ne sont naturellement pas traités (sauf parfois pour la conservation). Mettre un label bio sur ces aliments n’a le plus souvent pas de sens. Certains fruits issus de l’agriculture conventionnelle sont parfois de qualité équivalente au bio. Tout simplement parce que certains producteurs font du bio sans avoir le label afin d’éviter les contraintes administratives. En outre, la valeur du label bio est à relativiser en raison de tous les traitements délétères autorisés et de toutes les dérogations attribuées pour l’utilisation de produits phytosanitaires. Sans parler des produits bio qui viennent hors de l’Union Européenne pour lesquels il n’y a aucun contrôle. D’après des études menées par le docteur américain Norman Walker qui a écrit “Les jus de fruits et de légumes frais”, les pesticides qui ont la propriété d’être hydrophobes restent majoritairement accrochées au fibres insolubles (constituée de cellulose que l’on ne digère pas) et ne sont donc pas absorbés par l’organisme à la condition que ces végétaux soient consommés crus. Je crois que les principaux poisons qui impactent la santé sont les acides et les colles engendrés par les aliments cuits ou d’origine animale (cf article “Les purges, la clef de voûte”) et non les pesticides. Au regard des considérations précédentes, les aliments cuits ou d’origine animale vendus en bio sont, de mon point de vue, plus néfastes pour la santé que les fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle. En conclusion Le marché du bio est devenu un business juteux (surtout pour les grandes surfaces qui se font des marges plus importantes qu’avec les aliments produits de manière conventionnelle) qui fait monter les prix sans nécessairement assurer au consommateur d’avoir des produits de qualité. Même si le bio est presque toujours mieux (à tous les niveaux) que le conventionnel, je ne pense pas que ce soit l’avenir. L’idéal consiste à se passer d’intermédiaire et d’aller directement se fournir auprès du producteur, ou bien, d’avoir recours à des intermédiaires éthiques. C’est le meilleur moyen de bénéficier d’un prix raisonnable et d’être renseigné quant aux méthodes agricoles utilisées. Je suis convaincu que ces méthodes évolueront de gré ou de force vers des pratiques “biologiques”, qu’un label soit présent ou pas pour vérifier. Raisons pour lesquelles je ne privilégie plus exclusivement le local : Quand on a compris et ressenti à quel point on est fait pour manger principalement des fruits, chaque repas devient une grande fête où plaisir et santé s’accordent enfin. Après des années de privation en aliments vivants, notre corps nous réclame alors les meilleurs fruits. Et ce sont bien souvent les fruits exotiques que l’on apprécie le plus puisque nous sommes faits pour vivre sous les tropiques.
L’impact de l’alimentation vivante sur l’environnement

https://youtu.be/kxMBrqDvFhE Lors des conversations avec le public en stage ou avec les personnes qui me contactent via Internet, j’ai remarqué que de nombreuses personnes considèrent qu’une alimentation omnivore mais locale est plus respectueuse de l’environnement que l’alimentation vivante (végétale crue) qui, souvent, fait la part belle aux fruits et légumes importés hors de nos contrées. Voilà l’objet de cet article : déterminer, avec des sources fiables, l’empreinte écologique de ces deux types d’alimentation, omnivore locavore VS crudivore végétalien, et de déterminer si elles sont compatibles avec un avenir « durable » pour notre espèce. L’un des principes de l’alimentation vivante, c’est d’écouter ses envies tant qu’elles nous guident vers des végétaux crus. Car le corps humain sait identifier (dans le cas de végétaux crus uniquement) la teneur en nutriment de ce qu’on lui donne, il peut alors nous guider vers les fruits et les légumes qui vont nous soigner, combler nos carences, ou plus simplement nous nourrir au mieux. En écoutant son instinct, il est compliqué (pour l’instant, comme vous le verrez en fin de cet article) pour un crudivore végétalien d’être aussi locavore sous nos latitudes (je parle pour le centre de la France et ceux plus au nord). C’est pour cette raison que le crudivore peut être consommateur de bananes, dattes, mangues, avocats, ananas, gingembre, curcuma, noix de cajou, noix du brésil, etc, pour une part non négligeable de ses menus. Surtout au début quand il a des carences à combler, puis cette consommation de fruits exotiques diminue. Comme je l’ai déjà expliqué dans les articles « Pourquoi j’ai changé d’alimentation ? », « Manger vivant ? » et « Les purges, la clef de voûte », mon opinion, appuyée par l’expérience, est que l’alimentation la mieux adaptée à l’humain est l’alimentation à dominante végétale et vivante (càd végétale crue). Si ce point de vue vous paraît en contradiction avec le fait que nombre de centenaires ont mangé « de tout » durant leur vie, alors je vous suggère de lire cet autre article : « C’est quoi l’hygiénisme ? », et vous constaterez alors que le paramètre « alimentation », même s’il est important, n’est pas le seul. En effet, une vie au grand air pur, sans stress, avec des périodes de jeûnes ou de restrictions (guerre ou mauvaise récolte) et avec de l’activité physique épargnent bien des maladies. La vie de tous ces centenaires n’est donc pas du tout en contradiction avec les principes de l’alimentation vivante. Et puis, qui vous dit que dans des conditions optimales sur tous les plans nous ne vivrions pas 140 ans ? Alimentation et gaz carbonique Mais revenons à nos moutons et, en dépit de ces considérations, contentons-nous, dans un premier temps, de calculer le bilan GES (Gaz à Effets de Serre, parfois noté CO2e pour « gaz carbonique et équivalents ») d’un omnivore locavore VS un crudivore végétalien. Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise des énergies, lire l’article Wikipédia, le fait qu’elle soit placée sous la tutelle d’un ministère garantit qu’il n’y a pas de partie pris pour les véganes !), un omnivore consommant uniquement des produits naturels dans un rayon de 200 km autour de lui émet pour : un repas avec du boeuf : 6290 g de CO2e (voir annexe 1) un repas avec de la volaille : 1350 g de CO2e (voir annexe 2) un repas végétarien : 510 g de CO2e (voir annexe 3) Toujours selon cette agence, le bilan GES moyen de l’alimentation est actuellement de 4,5 kg de CO2e par jour et par personne. Les recommandations officielles préconisent une alimentation plus sobre, raisonnable et locale (moins de 200 km) appelée « flexitarienne » (-31% de viande, -40% de poissons sauvages, -69% de produits industriels transformés, -46% de farines raffinées, +95% de légumes, céréales et légumineuses) on obtiendrait un bilan de 2,8 kg de CO2e par jour et par personne. C’est donc ce que l’on peut obtenir en mieux d’un régime omnivore en terme de bilan GES. Annexe 4, source : ADEM Quant aux « décroissants » qui objecteraient que l’on peut vivre à l’ancienne : se nourrir de céréales, légumineuses (à ce sujet, lire l’article cernant la problématique des féculents) et de ses volailles, sachez que selon le film documentaire Cowspiracy et plusieurs études indépendantes réalisées par des spécialistes de l’agroécologie et de la permaculture (lire étude), aboutissent peu ou prou à la même conclusion (que tous ceux qui ont déjà essayés de vivre en autarcie approuveront) : Il faut en moyenne 700m2 pour nourrir un végane contre 3500m2 pour un omnivore qui ne consommerait que peu de produits d’origine animale, soit 5 fois plus d’espace. Il ne faut pas non plus perdre de vue que ces espaces supplémentaires requis pour l’omnivore sont déboisés pour permettre le pâturage ou semer des céréales sur des sols dévitalisés par le laboure, la monoculture, les engrais et les pesticides. Une source de pollution qui vient s’ajouter à celle des GES. Une première conclusion s’impose au sujet du bilan des GES (par jour et par personne) en lien avec l’alimentation seule : Actuellement, un Français lambda émet 4,5 kg de CO2e. Un Français locavore flexitarien (soucieux de sa santé, de la planète mais omnivore) et ne consommant que des aliments produits dans une rayon de 200 km autour de lui émet 2,8 kg de CO2e (voir annexe 4). Un individu (s’il existe) omnivore qui vivrait en autarcie avec une production bio et ne consommant que très peu de produits d’origine animale serait responsable d’une part négligeable d’émission de GES mais aurait besoin d’au moins 3500 m2 de terrain. Faisons maintenant le bilan pour un crudivore végétalien : D’après le logiciel développé par éco2 initiative en collaboration avec l’ADEME, un crudivore qui consommerait le menu type suivant (2050 Kcal) dans sa journée : 200g d’avocat hors Europe 200g de carottes locales (- de 200 km) 40g de noix de cajou hors Europe 50g d’olives d’Europe et Méditerranée 50g de légumes hors Europe 60g d’amandes Europe et Méditerranée 250g de bananes hors Europe 500g de pommes locales 300g de fruits hors Europe 25g d’huile d’olive de France serait responsable
Vitamines B12 et alimentation vivante

« La seule chose dont nous devrions avoir peur est la peur elle-même. » Francklin Roosevelt Voici le fruit de réflexions, au sujet des carences en vitamine b12, résumées en 7 étapes : 1ère étape : Revenons à la base avec quelques rappels jamais superflus sur nos origines L’humain est un primate faisant partie de la famille des grands singes. Elle compte aussi dans ses membres le bonobo, l’orang-outang, le chimpanzé et le gorille. Ces espèces sont frugivores (entre 95 et 99%) et mangent occasionnellement des petits animaux et des insectes. Sauf les bonobos et le gorille, le plus grand des primates, qui, lui, est (presque) exclusivement végétalien (à quelques insectes près). A considérer l’arbre phylogénique d’où est issu l’humain, il est dès lors sensé de considérer que l’humain est lui aussi, à la base, frugivore. La question est de savoir si la petite part de protéines animales mangées par les bonobos, les chimpanzés et les orang-outang est une nécessité biologique pour eux ou bien si c’est juste une capacité adaptative laissée à ces espèces pour s’adapter en cas de pénurie alimentaire, lié par exemple à un changement climatique, et ainsi augmenter leur chance de survie. De mon point de vue, tous les grands singes peuvent se contenter d’une alimentation exclusivement végétalienne et, s’ils mangent autre chose, c’est simplement par opportunisme. Deux raisons incitent à penser que cette petite part de protéines animales chez les grands singes n’est pas une nécessité. D’une part l’exemple du gorille montre clairement que c’est possible de vivre en étant (presque) exclusivement végétalien, de surcroit sans être rachitique. D’autre part, il n’y a rien d’essentiel qui se trouve dans les produits animaux que nous ne trouvions dans le règne végétal ou qui ne soit produit par notre microbiote. Ce qui pose cette fameuse question de la b12…. En attendant, pour résumer, si vous avez peur de manquer de protéines et de b12, demandez-vous sérieusement où les gorilles les trouvent… Vous pourriez objecter que l’humain n’est pas un animal comme les autres et qu’il est devenu cueilleur-chasseur il y a environ 2 millions d’années. C’est vrai, mais son système digestif hérité d’il y a 65 millions d’années (apparition des primates) a conservé toutes les caractéristiques d’un frugivore. Si nous avons pu modifier dans une grande mesure notre régime alimentaire, c’est uniquement par le biais de nos inventions technologiques, les premières étant les armes de jet et les pierres taillées. Nous pouvons à la rigueur être fier de notre ingéniosité et grande adaptabilité, mais les changements alimentaires induits n’en reste pas moins contre nature. La technologie qui vient modifier notre alimentation n’est donc pas un phénomène récent, il remonte à l’apparition d’homo sapiens sapiens et non à la dernière révolution industrielle. Pour en savoir plus sur ce sujet, lire :« Pourquoi manger vivant ? » 2ème étape : Qu’est-ce que la vitamine b12 et où se trouve-t-elle ? La b12 est une vitamine qui participe au bon fonctionnement du système nerveux et à la production de globules rouges. Elle est donc importante mais pas plus que les autres vitamines. Si elle est aussi célèbre c’est qu’on ne la trouve pas en quantité significative dans les plantes et les fruits, ce qui laisse à penser que l’on va être carencé en b12 si l’on est végétalien voire même végétarien. Petites parenthèses : Être végétalien ne renseigne pas sur la qualité de notre alimentation et ce n’est pas du tout gage de bonne santé. En effet, on peut très bien être végétalien et carburer au café, cigarettes et féculents (par exemple). C’est pourquoi nous parlons ici d’alimentation végétale et vivante. Un végétarien qui consomme encore des produits laitiers et/ou des oeufs obtiendra sa b12 de manière exogène via ces aliments qui en contiennent. Les seuls organismes capables de fabriquer de la b12 sont les micro-organismes. Aucun animal ou végétal connu n’a les outils enzymatiques pour la fabriquer. Ce n’est qu’en ingérant bactéries, algues microscopiques et levures ou en s’associant à elles, qu’animaux et végétaux s’enrichissent en b12. C’est pourquoi on va principalement trouver de la b12 dans les produits animaux mais aussi dans les algues. Si la source principale de cette vitamine se trouve dans les protéines animales c’est simplement parce que les animaux eux-mêmes sont supplémentés en vitamine b12 via leur alimentation et…leur microbiote ! Et pour cause (rappelons-le) : les seuls organismes vivants capables de synthétiser la b12 sont les micro-organismes. Il existe 3 principales formes naturelles de vitamine b12 : la méthycobalamine, l’adénosylcobalamine et l’hydroxocobalamine. Ce détail à son importance car certains suppléments ne sont pas produits à partir des formes naturelles de b12 mais avec une forme synthétique : la cyanocobalamine. 3ème étape : Le rôle de notre microbiote On estime que notre système digestif abrite environ 100000 milliards de bactéries, c’est ce que l’on appelle le microbiote intestinal ou flore intestinale. Ces bactéries qui nous colonisent vivent en symbiose avec leur hôte, c’est-à-dire nous. Une symbiose est une association biologique durable et réciproquement profitable entre deux organismes vivants. Le deal établi avec elles c’est que nous leur apportons un support où vivre avec de la nourriture (les fibres solubles et insolubles des végétaux) et, en échange, elles participent à la survie de leur hôte en soutenant notre système immunitaire et en nous apportant ce que nous ne trouvons pas dans nos aliments de prédilection, à savoir, les fruits. Si on synthétise ce qui a été écrit précédemment, nous avons un système digestif de frugivore abritant quelque 100000 milliards de bactéries dont on sait qu’elles sont les seules capables de produire quelque chose de vital pour nous : la b12. Pensez-vous qu’elles aient oublié ce dont a besoin leur hôte pour survivre ? C’est peu probable ! D’ailleurs il a été prouvé que le microbiote produit de la b12 mais certains « spécialistes » estiment qu’elle n’est pas assimilable car elle serait produite trop en aval du système digestif. Comment peut-on penser une seconde qu’une vitamine vitale dans l’organisme puisse être produite et non assimilée ? Le corps n’est pourtant pas du genre à faire des choses pour rien… En résumé,
Les purges, la clef de voûte de l’hygiénisme !

https://youtu.be/y9-yiSl_Vq4 Rien que le nom est inquiétant… un nom qui évoque le purgatoire, ce lieu de purification des âmes chez les catholiques. Selon wikipédia : Ces deux mots ont la même origine étymologique qui vient du latin purgare, « purifier, nettoyer » – verbe qui a aussi donné le mot « purger » et l’expression « purger une peine de prison » ou encore du grec « pur », le feu par homophonie moyen de la purification. Concrètement, une purge consiste à prendre un produit d’origine végétale ou minérale après avoir jeûné au moins 6 heures, puis d’attendre 12 heures minimum et d’être allé à la selle avant de se ré-alimenter. Cela requiert donc de rester 18h sans manger au minimum. L’effet le plus notable de ces purges est de provoquer une diarrhée qui vide complètement les intestins. Il n’y a rien de nouveau dans leur utilisation puisqu’au moyen-âge, les apothicaires en proposaient plus d’une centaine différentes. « Les purges aident le corps à nettoyer les émonctoires qui sont en charge de l’élimination normale des acides (reins), des viscosités (foie et colon) et des cellules endommagées. De plus, elles facilitent le nettoyage de la lymphe pendant la crise curative. Les pathogènes indésirables n’auront plus rien à se mettre sous la dent et rentreront bredouilles là d’où ils sont venus… » Nelly Grosjean & Miguel Barthéléry, La cure zen détox aromatic tome 1 J’ai fait connaissance avec les purges le jour du départ de La Marche Sans Faim l’été 2018. Je me définissais alors comme un hygiéniste « pur et dur », c’est à dire que je considérais qu’en donnant une alimentation adaptée à mon corps (cf l’article « Les origines de l’alimentation vivante ») avec la bonne hygiène de vie (cf l’article sur la loi de l’hormèse), ma santé tendrait naturellement vers un état optimal. Alors je ne voulais pas entendre parler de substances qui déclenchent des diarrhées sur commande, elles me paraissaient superflues voire même dangereuses… Sauf que l’équipe qui m’entourait dans la préparation de La Marche Sans Faim a lourdement insiste pour que je purge avant le départ. Je ne comprenais pas leurs arguments mais comme ils avaient l’air de trouver ça important et que moi, en face, je n’avais rien à arguer mis à part ma vision idéaliste de l’hygiénisme, je me suis résigné… Peut-on durablement manger 100% végétal et vivant sans les purges ? C’est ainsi que j’ai pris ma première purge et ce fut une révélation… Car j’ai constaté qu’entrer dans un jeûne suite à une purge est beaucoup plus facile. Après avoir effectué ultérieurement d’autres purges, comme autre effet positif, j’ai aussi remarqué avec étonnement que je n’étais plus du tout affecté par des périodes de fatigue récurrentes durant lesquelles j’étais fortement tenté par des produits d’origine animale. Quand bien même j’avais 4 années d’alimentation vivante derrière moi. Et puis, tout doute quant à leur éventuel nocivité me fut ôté à force d’observer un pic de forme physique et mental après chaque purge.J’en arrive au constat qui m’a motivé à écrire cet article sur les purges : L’alimentation vivante à 100% de fonctionne pas si l’on ne purge pas ! Je l’ai vérifié autour de moi et je le constate aussi via internet chez les « personnalités » véganes qui un jour virent leur cuti en avouant que finalement cette alimentation ne leur réussit pas, au grand dam de leurs milliers de followers… Car les puristes du 100% végétal cru finissent tôt ou tard par se sentir défaillants s’ils ne consomment pas à nouveau des produits d’origine animale ou de la nourriture cuite. Sommes-nous faits pour l’alimentation vivante ? Arrivé à ce point déterminant, il est temps de recentrer le débat sur des bases solides : – Nous sommes des primates, une famille vieille de 63 millions d’années, et plus particulièrement nous appartenons au clade des hominidés depuis 7 millions (dont font partie les gorilles, orangs-outans et les chimpanzés) dont le régime alimentaire est constitué principalement de fruits et de végétaux crus (entre 99 et 95% suivant les espèces). D’ailleurs, les métacarpes (ces os de la main) qui signifient en grec « derrière le fruit » sont davantage destinés à cueillir qu’à chasser. L’exemple des Inuits ayant une part carnée proche des 90% dans leur alimentation montre simplement 1. la formidable adaptabilité du corps humain 2. qu’en pratiquant à l’extrême les 3F (cf cet article sur la loi de l’hormèse, car sur la banquise on a froid, on jeûne régulièrement et on ne ménage pas sa peine, pas grand chose en commun avec la vie du sédentaire lambda d’aujourd’hui… ) on parvient à limiter les effets délétères d’une alimentation inadaptée. Et puis personne n’envie la vieillesse qu’ils avaient pour ceux qui connaissent un peu leur histoire…Si le régime paléolithique produit des résultats sur du court terme, c’est surtout parce qu’il met de côté les produits laitiers et les céréales, ce qui soulage le corps de son travail de digestion sans pour autant mettre en route le vital nettoyage de l’organisme. – Toujours d’après les anthropologues, les premiers humains ont incorporé une part carnée dans leur alimentation il y a environ 2 millions d’années, puis les céréales (cuites) et les produits laitiers il y a environ 10 000 ans. Il est donc raisonnable de penser que des adaptations génétiques ont pu se manifester pour nous permettre, dans une certaine mesure, de consommer autre chose que des végétaux crus. Il n’en demeure pas moins que notre constitution fondamentale n’est pas vraiment conçue pour digérer autre chose. L’humain s’est montré opportuniste et innovant à un moment donné de son histoire pour trouver des calories dans un contexte tout autre que le nôtre aujourd’hui. Il est de nos jours possible de revenir à notre alimentation naturelle de base et c’est une chance. L’Univers nous met ses fruits à disposition partout sur notre planète. – Il n’y a rien de vital pour l’humain qui ne se trouve dans les végétaux. C’est un fait. Au passage : les protéines ne sont pas l’apanage des produits carnés (cf
La loi de l’hormèse

https://youtu.be/hawhYaouZyk De prime abord, il peut sembler saugrenu, stupide voire masochiste de s’exposer volontairement aux 3 F (Froid, Faim, Fatigue) alors que l’humanité a passé le plus clair de son temps à s’en prémunir. En tout cas, force est de constater que si la technologie nous permet aujourd’hui de vivre sans nous “frotter” aux 3 F, cela n’est pas un gage de santé. Ce serait plutôt le contraire, comme nous l’explique Daniel Liberman, professeur de biologie humaine évolutive à Harvard, dans son best-seller : L’histoire du corps humain. L’inadéquation croissante entre notre génétique et notre mode de vie Avec l’accélération de l’innovation, surtout depuis l’apparition de l’agriculture, nous avons élaboré ou adopté une liste toujours plus longue de pratiques culturelles nouvelles qui ont eu des effets contradictoires sur notre corps. D’un côté, de nombreux développements relativement récents ont été bénéfiques : l’agriculture a augmenté les ressources alimentaires ; l’assainissement, les systèmes sanitaires modernes et la médecine scientifique ont abaissé la mortalité infantile et augmenté la longévité. D’un autre côté, de nombreux changements culturels ont modifié les interactions entre nos gènes et notre environnement, tant et si bien qu’ils ont contribué à une large gamme de problèmes de santé. Ces pathologies sont des maladies de l’inadéquation, définies commes des maladies résultant du fait que notre corps paléolithique est médiocrement ou insuffisamment adapté à certains comportements et conditions modernes. Que ce soit la sédentarité, le confort de nos maisons, le manque d’activité physique ou encore notre alimentation dénaturée, l’humanité connaît un écart jamais atteint entre sa nature biologique héritée de l’évolution et son quotidien artificiel pourvoyeur de dysfonctionnements tant physiques que psychologiques. Les maladies de l’inadéquation présumées sont : la maladie d’Alzheimer, les cancers, les caries dentaires, la dépression, le diabète, la fibromyalgie, l’hypertension, la maladie de Crohn, l’insomnie, la lombalgie, la myopie, l’ostéoporose, les pieds plats, la psychonévrose, la sclérose en plaque, le syndrome du canal carpien, et bien d’autres. Un bon stress est nécessaire Pour se construire et rester en bonne santé, le corps humain a besoin d’être en interaction avec son environnement sous peine de dépérir. Car il est un principe universel d’économie d’énergie : tout ce qui n’est pas utilisé se dégrade ou disparaît. D’où l’intérêt de se soumettre à des stimulus qui renforcent nos capacités adaptatives innées, c’est le principe de l’hormèse. « La capacité des corps à ajuster leurs caractéristiques observables (leur phénotype) en réaction aux contraintes environnementales est dénommée plasticité phénotypique. Tous les organismes ont besoin de la plasticité phénotypique pour fonctionner, et plus les biologistes étendent leurs recherches, plus ils en découvrent de nouveaux exemples. […] Compter sur ces interactions avec l’environnement a cependant des inconvénients qui conduisent potentiellement à des inadéquations quand les signaux environnementaux critiques sont absents, atténués ou aberrants. » Daniel Lieberman dans « L’histoire du corps humain » Les phénomènes d’adaptation à la Fatigue, à la Faim et au Froid ont forgé notre biologie au cours de plusieurs millions d’années, tant et si bien qu’ils sont devenus les garants de notre bonne santé physique et mentale. C’est pourquoi, il est important de recréer artificiellement ces stress dans notre quotidien afin d’être en phase avec nos besoins biologiques qui ne sont plus satisfaits naturellement dans notre environnement moderne. « En résumé, nous avons vraiment évolué pour utiliser certains traits, sous peine de les perdre. Comme le corps humain n’est pas un produit de l’ingénierie mais croît et évolue, votre corps prévoit et même exige certaines contraintes pendant votre croissance afin de se développer correctement. […] Des interactions tout aussi importantes caractérisent d’autres systèmes qui interagissent activement avec le monde extérieur, tels que votre système immunitaire et les organes qui vous aident, par exemple, à digérer les aliments ou à conserver une température corporelle stable. » Daniel Lieberman dans « L’histoire du corps humain » Vers un changement des moeurs Grâce, notamment, à Pierre de Coubertin, l’activité sportive est rentrée dans le système scolaire et plus généralement dans les mœurs. Personne ne remet maintenant en cause les bénéfices, ni même le plaisir que l’on peut en tirer. Or, il n’y a rien de naturel, par exemple, à partir faire un tour en courant. Ce qui est naturel c’est de se reposer autant que possible quand on en a la possibilité. Mais notre société reconnaît maintenant la nécessité de se fatiguer volontairement dans un milieu où les occasions de se dépenser physiquement sont rares. Cette prise de conscience se fera aussi avec la Faim et le Froid, ce n’est qu’une question de temps… Au-delà de ces considérations terre à terre, ce que je trouve beau dans les 3 F, c’est que des éléments a priori hostiles comme le froid, la faim ou la fatigue puissent avoir autant d’effets positifs sur notre santé et notre bien-être. Ce changement de paradigme se produit lorsque l’on prend le temps d’écouter son corps et de ressentir. Il y a là, je crois, un message spirituel : La vie est tellement bien faite que même le froid, la faim et la fatigue nous veulent du bien… N’oubliez pas que la seule chose que nous puissions perdre sont nos illusions. Ce sont elles qui nous font souffrir et non les vicissitudes… 4 types d’expositions hormétiques L’hormèse par l’activité physique L’hormèse par l’activité physique consiste à exposer le corps à différentes formes de stress en pratiquant des exercices de contre résistance, des exercices brefs mais intenses, ou des efforts intermittents. Ils occasionnent : stress thermique, stress métabolique, stress hypoxique, stress mécanique et oxydatif. Le but ici est de solliciter l’organisme de manière à augmenter le niveau du stress oxydant dans le muscle. Un stress contre lequel on lutte généralement pour retarder le vieillissement, mais qui est vital pour l’adaptation musculaire lors de l’exercice. Pour en savoir plus : Lisez cet article sur les bienfaits de l’hormèse par l’activité physique. L’hormèse par le froid Elle a pour but de favoriser la résistance du corps au stress provoqué par le froid. Ceci afin de ne plus subir cet élément comme un ennemi, autant physiquement que mentalement, mais le percevoir
La transition vers l’alimentation vivante

https://www.youtube.com/watch?v=onUFfCeofHw « La modération ?C’est la médiocrité, la peur et la confusion déguisées.C’est la tromperie raisonnable du diable.C’est le compromis qui ne satisfait personne.La modération est pour les faibles et les peureux, pour ceux qui sont incapables de prendre une position.Elle est pour ceux qui ont peur de rire ou de pleurer, pour ceux qui ont peur de vivre ou de mourir.La modération, c’est du thé tiède, la boisson du diable ! »Le Guerrier Pacifique, Dan Millman Pour mieux comprendre ce qui suit, je vous suggère de lire au préalable : « Manger vivant ? » et « C’est quoi l’hygiénisme ?« . Dans notre société actuelle il n’existe personne qui mange 100% végétal et vivant car on est tous amenés, ne serait-ce que ponctuellement et en petite quantité, à consommer à un moment ou un autre des aliments cuits ou chauffés. C’est inévitable car l’alimentation vivante n’est pas encore assez répandue pour que l’on puisse se nourrir à sa guise dès que l’on s’absente de chez soi. Même sans cela, certains aliments vendus pour « cru » ne le sont pas. Pourtant, quand on me questionne sur le sujet, je prends le raccourci de prétendre que je mange exclusivement végétal et vivant car mes exceptions en la matière sont rares et en petite quantité. Ceci dit, il est possible pour certaines personnes d’atteindre un équilibre où l’on n’a pas envie d’autre chose que des fruits et des légumes crus. La force mentale n’intervient pas ici, cela devient naturel car cela correspond à un optimum du plaisir et du bien-être. Cela peut paraître surprenant de prime abord mais la meilleure preuve de cette assertion c’est bien d’observer qu’une fois le corps habitué à manger vivant en large proportion : la nourriture cuite, et a fortiori la nourriture industrielle, devient nettement moins attirante quand elles ne suscitent pas l’écoeurement. Pour en arriver à ce résultat, nous disposons de deux outils décisifs : les techniques naturopathiques de détox et la CRUsine (qui se fait avec un blender, un robot et un déshydrateur) qui permet de recréer toutes les saveurs et les textures de la cuisine traditionnelle, faisant passer aux oubliettes toute éventuelle frustration. Ces deux outils peuvent être utilisés sur plusieurs années avant que le corps ne se contente d’aliments bruts ou peu mélangés. Les motivations Au point de départ il y a une insatisfaction (problème de poids, fatigue, baisse des performances sportives, etc), une maladie, une expérience mystique (jeûne spontané, une vision, un rêve, etc) ou une prise de conscience (éthique, écologique, les souffrances d’un proche, etc). C’est ce besoin de donner du sens, sans jouer la victime, aux situations que l’on vit ou que l’on traverse qui nous amène à changer nos croyances pour en adopter d’autres qui vont nous rendre plus heureux, car plus proches de notre réalité. On se renseigne alors sur une autre manière de s’alimenter : on surfe sur le net, on lit et on discute le sujet avec des personnes expérimentées ou non sur le sujet. Et là, on réalise vite que les régimes alimentaires existants sont des plus variés et souvent contradictoires. Pour mieux comprendre ces contradictions apparentes entre les différentes approches, il est important de présenter quelques notions de physiologie : Le corps humains est composé d’environ 40 litres de lymphe (lire la définition de Wikipédia) dont 5 litres de lymphe dite « circulante » car elle circule dans tout le corps avec pour rôle de le nettoyer de ses toxines. En raison de décennies, pour la plupart d’entre-nous, d’alimentation traditionnelle, les liquides lymphatiques dans lesquels baignent nos cellules sont saturés de toxines et notre système immunitaire dont le rôle est de nettoyer ces liquides et nos cellules, est débordé. Les produits d’origine animale consommés en excès ainsi que tous les aliments cuits ont tendance à affaiblir le système immunitaire et encrasser l’organisme. Quand on se met à manger végétal et vivant dans de large proportions, le système immunitaire est boosté et un grand nettoyage commence. Un nettoyage qui, durant plusieurs années, va charger la lymphe circulante plus vite qu’elle ne pourra évacuer les déchets par les émonctoires (foie, reins, intestins) car ceux-ci sont le plus souvent affaiblis par plusieurs décennies d’alimentation non physiologique pourvoyeuse de déchets. D’où l’apparition de crises d’éliminations et la nécessité de soulager le corps avec des pratiques qui aident la lymphe à circuler (sport, mouvements, massage, etc) et des techniques naturopathiques de détox qui vont faciliter grandement les évacuations. Sans quoi les envies de nourriture non physiologique tourneront en boucle, parfois avec obsession. Les difficultés Les difficultés à se passer d’aliments cuits ou d’origine animale sont principalement liées aux symptômes d’un sevrage et d’une détoxification de l’organisme. On sait même depuis peu que le système lymphatique passe dans le cerveau, c’est pour cette raison, entre autres, que nos envies alimentaires et nos humeurs sont influencées par la charge toxémique du corps entier. Il en est de même concernant la nature de notre microbiote intestinal constitué de 10 000 milliards de bactéries et virus (ce n’est pas pour rien que les intestins sont surnommés le deuxième cerveau) qui influence nos envies alimentaires et à un impact direct sur notre état de santé. En revanche, ce dont on parle peu, et qui est à mon sens est une difficulté majeure, ce sont les modifications énergétiques et émotionnelles apportées par l’alimentation vivante. Tout dans la VIE est Vibration, Information et Energie, c’est pourquoi changer (parfois radicalement) son alimentation à des répercussions sur tous les plans de notre être. Cette vie végétale que l’on ingère bouscule fortement notre structure énergétique (constituée de nos croyances, notre état émotionnel, nos schémas de pensée, etc) et il se peut simplement que nous ne soyons pas prêts à vivre des changements trop radicaux, ou que ce ne soit pas le bon moment ! L’art subtil de gérer les détox Face à ces détox (physiques, émotionnelles et énergétiques) non contrôlées et subies, d’aucuns en viennent à penser que l’on a besoin de nourriture cuite ou de produits animaux pour être en forme alors qu’en réalité c’est peut-être simplement que nos corps
Hygiénisme : La pleine santé

« Les neuf dixièmes de notre bonheur reposent sur la santé. Avec elle, tout devient source de plaisir. » Arthur Schopenhauer « Existe-t-il un bien plus précieux pour l’homme que la santé ? » Socrate Qu’est-ce que la santé ? La santé est une notion mal cernée car il s’agit d’un état physique que plus personne ne connaît de nos jours. C’est pourtant l’état naturel de tout être vivant, quel que soit son âge, dès lors qu’il n’est pas affaibli par une hygiène de vie inadaptée à sa physiologie, que ce soit au niveau des habitudes physiques, mentales, émotionnelles ou alimentaires. “Toute prétendue maladie se construit dans l’esprit et dans le corps, du fait d’habitude provoquant une fatigue du système nerveux. Le jeûne, l’alitement et l’abandon de mauvaises habitudes, mentales ou physiques, permettront au corps d’éliminer les toxines accumulées. Ensuite, si les mauvaises habitudes sont abandonnées et remplacées par des habitudes de vie raisonnables, la santé reviendra et se stabilisera. Ce concept est valable pour toutes les prétendues maladies.” Dr John Tilden, La toxémie : véritable cause des maladies Parce que nous avons tous derrière nous des décennies d’alimentation cuite et d’origine animale, notre corps a accumulé, depuis le stade foetal, une quantité importante de toxines (notamment des acides et des colles) qui ne cessent qu’augmenter si l’on n’améliore pas son hygiène de vie avec plus d’aliments physiologiques, de l’hormèse, du temps passé en nature, un repos suffisant, une bonne respiration, des techniques naturopathiques de détox, etc. C’est pourquoi, pour le commun des mortels, le vieillissement rime trop souvent avec dépérissement, car la majorité des organismes accumulent toujours plus de toxines au cours de leur vie sauf s’ils compensent avec suffisamment de pratiques hygiénistes. Qu’elle est l’espérance de vie d’un humain ? D’ailleurs, certains peuples de la planète, comme les Houzna au nord de l’Inde, qui vivaient jadis en pleine nature, sans système médical et avec une alimentation essentiellement crue et végétarienne, avaient une espérance de vie de 120 ans. Il n’est donc pas farfelu de croire qu’une vie en harmonie avec les lois du vivant donne des centenaires qui ne sont ni grabataires ni gâteux et meurent en bonne santé. Et si l’on remarque que l’espérance de vie des mammifères est comprise entre 6 et 7 fois le temps de croissance de leurs os les plus longs, on peut conjecturer que l’espérance de vie d’un humain, qui vivrait dans des conditions idéales, serait entre 120 et 140 ans. Chien 2 ans de croissance 12 à 14 ans de vie Lion 4 ans de croissance 24 à 28 ans de vie Cheval 4 ans et demi de croissance 25 à 30 ans de vie Chameau 7 ans de croissance 40 ans de vie Elephant 25 ans de croissance 100 à 150 ans de vie Humain 20 ans de croissance 120 à 140 ans de vie (théorique) Source : Un esprit sain dans un corps sain. Roger Le Madec “Le régime frugivore, tel qu’il est décrit dans la Genèse, représente le meilleur type d’alimentation pour l’homme. Pour cela, si on veut établir le régime idéal, il faut d’abord dissiper la peur de la sous-alimentation dans l’esprit des gens. Si l’on doit tous restreindre notre quantité de nourriture et supprimer partiellement ou totalement le pain, la viande, les œufs, le lait, etc., il faut que cela soit prouvé et démontré par des exemples d’individus illustrant que non seulement l’on peut vivre en mangeant que des fruits, mais que cette diète édénique et naturelle de l’homme était la plus juste et la plus parfaite et qu’elle peut donc encore l’être aujourd’hui.” Arnold Ehret, Le régime sans mucus A la découverte de notre plein potentiel L’humain, par nature, considère comme normal tous les comportements et habitudes qu’il observe autour de lui depuis l’enfance. C’est pourquoi nous avons autant de mal à imaginer qu’elle pourrait être notre véritable nature et potentiel à la fois physique, mental et émotionnel si nous faisions tout ce qu’il faut pour aller bien. Il nous manque pour cela des modèles en la matière pour nous inspirer. Et comme le disait Coluche : “Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils finiront par avoir raison !”. « Santé, bien-être, jeunesse sont le fruit de l’application des méthodes naturelles de santé, de la compréhension des lois de la vie et du sens de la maladie. » René Bickel, Le malade enchaîné Dans les esprits, être en bonne santé signifie simplement ne pas avoir de maladie dégénérative, chronique ou génétique. Mais c’est tellement plus que cela ! La santé, la vraie, que nous appellerons Pleine Santé pour éviter les confusions sémantiques, est un état stable (indépendant de l’âge) dans lequel un individu ne connaît aucune déficience et aucune maladie sur les plans physique, mental et émotionnel. Il s’agit d’un état naturel pour tout être humain et il ne peut être déséquilibré par les maladies que si le corps contient des poisons, ce que l’on appelle le terrain. “La vraie santé c’est d’avoir le cœur heureux, la joie de vivre, des idées claires et créatives, l’énergie pour les réaliser et un corps solide et harmonieux.” Irène Grosjean Avoir des problèmes de vue, de peau, des allergies, se sentir fatigué sans raison, la dépression, le pessimisme, les douleurs, etc, tous ces troubles anodins (car si fréquents) dans nos sociétés indiquent précisément que nous ne sommes pas en pleine santé. “Plus vous serez libéré de toutes sortes de déchets et poisons, plus vous ressentirez et croirez cette vérité, la plus grande de toutes : Ce régime édénique est non seulement suffisant, mais vous entraîne de plus en plus haut dans des conditions physiques et mentales jamais atteintes auparavant.” Arnold Ehret, Le régime sans mucus Un lourd héritage Mais il faut bien comprendre que la pleine santé est un état théorique que nous ne pouvons pas atteindre actuellement en raison de notre héritage toxémique (celui reçu à notre naissance), de plusieurs décennies d’alimentation classique (pour la plupart d’entre-nous), de la pollution (de l’air, l’eau et
Définitions de l’hygiénisme

Avez-vous déjà entendu parler de l’hygiénisme ? Il s’agit d’une approche naturelle de la santé dont le principe est de vivre et se soigner en accord avec les lois de la nature. L’hygiénisme ne se cantonne pas à la prévention et ses effets bénéfiques observés ne se limitent pas à l’effet placebo. Au contraire, il s’agit d’une approche holistique de la santé qui redonne de la vitalité au corps afin qu’il ait les moyens d’opérer une véritable guérison. L’humain et la nature Pour optimiser notre santé et notre bien-être, l’hygiénisme considère que la bonne manière de vivre se doit d’être en adéquation avec notre physiologie de primate. Et se revendiquent hygiénistes ceux qui pratiquent ou recommandent un comportement propre à imiter la vie que nous aurions si nous étions lâchés dans la nature, comme autrefois.Cela fait sens puisque notre génétique de primate s’est adaptée au cours des 65 derniers millions d’années à notre environnement et que la vie moderne a radicalement changé nos conditions de vie. Le débat quant à la « bonne » manière de vivre date de l’Antiquité, et certains personnages influents de ces derniers siècles, comme l’éducateur de santé américain Herbert Shelton (1895-1985) et le philosophe Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) avaient compris les bénéfices – en matière de santé et de bien-être- que nous pourrions tirer à observer la nature et ses lois. Désormais, les preuves scientifiques* abondent dans ce sens et nous réalisons que nos théories et nos sciences contemporaines ne peuvent que s’incliner face à l’intelligence de la vie. *A ce sujet lire : Le bain dérivatif de France Guillain, La maladie a-t-elle un sens de Thierry Janssen, Tout ce qui ne nous tue pas de Scott Carney, L’histoire du corps humain de Daniel Lieberman, L’intelligence dans la nature de Jeremy Narby, Renaître par le souffle de Désiré Mérien. Tentative de définition Etymologiquement, le terme « Hygiénisme » tire son origine de la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien Ὑγιεία / Hugieía ou Ὑγεία / Hugeía, « santé »), fille d’Asclépios, dieu de la médecine, et d’Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Voici ma definition : L’hygiénisme est une approche de la santé basée sur l’observation et la pratique des lois naturelles. Par l’étude des besoins physiologiques et des mécanismes de la guérison, il enseigne comment développer une juste écoute de soi et ainsi retrouver intuitivement une bonne hygiène de vie. L’hygiénisme est une science de la santé dont les bases ont été posées par des médecins américains. Il a été un précurseur à la naturopathie moderne et sa finalité est de rendre la pleine santé accessible à l’humanité. Mais selon les dictionnaires de référence, ce mot, « hygiénisme », n’a pas encore droit de cité… On trouve seulement comme acception de « l’hygiène » la définition suivante : « Ensemble des mesures, des procédés et des techniques mis en œuvre pour préserver et pour améliorer la santé. « (dixit le CNRTL) Il y a, à mon sens, plusieurs raisons qui contribuent à cette confusion autour de la définition de l’hygiénisme : La pensée pasteurienne encore prédominante dans les esprits incrimine à tort les microbes dans la survenue des maladies en oubliant le rôle déterminant du « terrain » (constitution + tempérament + toxémie). Le monde moderne rend impraticable un retour au naturel. Il existe des moyens de santé naturels efficaces auxquels n’ont pas accès les primates. Et son corollaire : les hygiénistes ne sont pas d’accord entre eux sur les bons comportements qui conviennent à notre nature, notamment au sujet des purges et des jus de légumes. Il est possible de poser une définition qui a le mérite de contourner ces obstacles, c’est la suivante : « Hygiénisme : ensemble de toutes les pratiques « naturelles » ou « artificielles » adaptables dans le quotidien qui visent à améliorer la santé de l’être humain sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel. » Une définition en concordance avec ses racines étymologiques et la vision de l’éducateur de santé Herbert Shelton qui prônait l’autoguérison, le jeûne, le crudivorisme et la naturopathie. Concrètement, dans notre quotidien, la combinaison de ces pratiques dites « hygiéniques » devra répondre de manière équilibrée à nos deux besoins vitaux : accumuler de l’énergie vitale et réduire les fuites énergétiques. Des fuites qui seront colmatées au moyen d’antidotes « naturels » ou « artificiels ». J’entends par « artificiels » l’ensemble des solutions apportées par la Sagesse et les Savoirs ancestraux pour compenser l’artificialisation de notre environnement et de nos vies. Le terme « Interventionniste » aurait aussi pu être utilisé à la place d’ »Artificiel ».Cette accumulation d’énergie vitale dans notre corps permettra à l’intelligence de la vie de se manifester et d’opérer progressivement les guérisons possibles sur tous les plans. Les principes de l’hygiénisme Pour être en pleine santé sur tous les plans, il est indispensable (condition nécessaire mais pas suffisante !) d’avoir une énergie vitale suffisante, sinon de la développer et de limiter les fuites énergétiques. Elle ne change pas en fonction du dernier repas que vous avez ingurgité car elle est là en permanence et c’est elle qui vous maintient en vie. C’est elle aussi qui vous soutient dans vos activités quotidiennes, vous guérit d’une maladie, ou encore, vous aide à gérer le stress. Voici le bilan entrée/sortie des énergies représenté sous forme d’un diagramme : Les fuites énergétiques Comme on peut le voir, pour se sentir bien et mener une vie épanouie, il convient de développer tout ce qui nous apporte de l’énergie vitale et de limiter les fuites. Le diagramme ci-dessous détaille ces fuites énergétiques et les antidotes associés qui permettent de recycler (en partie) cette énergie perdue en se reconnectant à soi et à la vie. Vie des primates VS vie des humains L’hygiénisme consisterait (selon la définition posée en début de cet article) alors à concilier dans notre vie quotidienne des pratiques qui visent à recréer, de manière naturelle ou artificielle, les conditions de vie qui prévalaient à l’aube de l’humanité et pour lesquelles notre organisme est fait. L’expérience montre que plus
Hygiénisme : Les bienfaits de la course pieds nus

https://www.youtube.com/watch?v=TTrpuDquawY&t=3008shttps://www.youtube.com/watch?v=NRkXWAm7_PA&t=3189s « Le pied humain est un chef-d’œuvre d’ingénierie et une œuvre d’art. » Léonard de Vinci Les blessures en course à pied En juin 2013, alors que je participais à la montée du Poupet, une course à pied de 17,7 km avec 666 mètres de dénivelé positif dans le Jura, j’étais au sommet de ma forme et terminai 21ème/916.Mais ça faisait déjà un an qu’une sciatique me contraignait à des étirements quotidiens et des repos forcés de quelques semaines ponctués de visites chez l’ostéopathe. Dans ce contexte défavorable, je ne parvenais tout juste à maintenir mon niveau et j’enchaînais les blessures, toujours au même endroit : sciatique à la jambe gauche. La blessure en course à pied revêt les dehors de la fatalité étant donné que c’est le lot de la majorité des coureurs, être un éternel blessé en sursis….Au point que dans les vestiaires d’un club de course à pied, les « bobos » de chacun sont un sujet naturel et incontournable, un peu comme la météo. Vu sous cet angle, il est difficile de donner tort aux drôles d’individus à la blouse blanche qui prétendent, sur un ton qui ne saurait tolérer la réplique, que l’être humain n’est pas fait pour courir… Quoi qu’il en soit, je n’étais pas venu au monde pour être raisonnable alors au lieu de ménager une phase de récupération de deux jours après le Poupet, motivé par le bon chrono du weekend qui laissait présager des progrès imminents, j’effectuai une grosse séance sur piste. Une erreur fatale qui réveilla pour de bon la sciatique qui dès lors ne me quitta plus, que ce soit pendant les entraînements en course, vélo, escalade et kayak, en voiture pour débrayer, ou, pire, au travail dans les bois. Les étirements que je pratiquais en autodidacte ne me soulageaient plus et je ne connaissais pas encore de mouvement efficace (lire le dernier paragraphe) pour étirer le pyramidal.Je vivais un véritable calvaire au point de prendre la décision d’arrêter la course pendant six mois. À la place, je courais les ostéos, les kinés et les guérisseurs qui ne réussissaient qu’à relâcher temporairement le pyramidal qui enserrait le nerf sciatique dans une contraction involontaire et permanente. Au fond de moi-même, je ne croyais pas à cette mascarade d’ « hommes-médecine » et à leurs manipulations qui à la longue représentait un coût financier, sans compté qu’il était aberrant que ma santé dépendît de tous ces gens qui manifestement ne détenaient pas la panacée. J’avais confiance en mon corps et je savais qu’il trouverait un jour la solution, il me fallait simplement être patient et me placer dans une écoute attentive de celui-ci. En avril 2014, quasiment un an après le Poupet, un simple footing suffisait toujours à me provoquer des douleurs pendant plusieurs jours. La course à pied naturelle et physiologique Sans doute avais-je assez souffert pour être prêt à recevoir « Né pour courir » de Christopher McDougall, un best-seller américain que m’a remis un collègue coureur du club athlétique du roannais. Un livre magique au fort pouvoir de conviction qui réhabilitait le corps humain à son rang légitime d’organisme le plus évolué de la planète, ce que ne saurait faire un manuel de médecine.À la fin de ce livre lu d’une traite, porté par la puissance de la théorie présentée, je remisai définitivement mes chaussures au placard et parti pour un premier entraînement pieds nus, galvanisé à l’idée de m’engager dans une nouvelle aventure passionnante. Et dix jours plus tard, je courus les 10 km de Montceau les mines (71), sur un terrain alternant petits cailloux et asphalte rugueuse. Le « dix » de Montceau était à mes yeux une course symbolique car j’y avais couru mon premier dix en 2006 (en 46’42’’), si bien qu’en 2014, je tins à y courir mon premier dix pieds nus (en 45’10’’).Certes, j’étais loin de mon meilleur chrono (34’58 ») sur cette distance mais ce n’était qu’un début… À ce jour, avril 2017, mon meilleur temps pieds nus sur un dix bornes est de 38’23’’. Avec cet entraînement dérisoire de dix jours pour habituer mes pieds à embrasser le sol, je franchis la ligne d’arrivée avec plusieurs ampoules grosses comme le pouce et pleines de sang avant de retourner très lentement, presque à tâtons, à ma voiture où je pus m’asseoir avec soulagement.L’algie aux talons était telle que j’ai travaillé une semaine sur la pointe des pieds avec une débroussailleuse dans les mains sur les pentes redoutables du Beaujolais.Je n’en conserve pas un mauvais souvenir, au contraire, la fraîche exaltation suscitée au départ d’un nouveau défi à relever occultait tout le reste. La douleur n’est jamais qu’une information comme un voyant rouge sur un tableau de bord, j’avais un mental en airain mais des pieds en argile… Il y eut à la clef une belle récompense qui justifiait tout : je pouvais à nouveau vivre sans souffrir de cette sciatique tenace, subitement et définitivement envolée.Le message était passé et cette libération n’avait pas de prix. Certes, c’était maintenant les pieds qui me faisaient mal, mais cette douleur là était temporaire et compréhensible, donc acceptable.À tout bien considérer, puisque la souffrance fait partie intégrante de ce monde, je dirais même que c’est l’un des moteurs principaux de l’évolution au même titre que l’amour, autant la choisir pour qu’elle serve nos aspirations et nos objectifs, tout en apportant un grain de folie qui mette de la couleur à la vie. N’est-ce pas la sagesse même ?La souffrance c’est comme le vent sur l’océan, si le gréement est utilisé à bon escient, il sert à avancer, sinon on dérive ou on chavire…Avant d’aller plus en avant, je vais d’abord répondre à la question posée en tête de chapitre. La logique de la course pieds nus Voici un aperçu de la théorie, pleinement développée dans « L’histoire du corps humain » de Daniel E. Lieberman, professeur de biologie humain évolutive à Harvard et reprise dans « Né pour courir » de C. McDougall : Nos pieds comportent
Sommes-nous guidés par la vie ?

« Et quoique tu fassesL’amour est partout où tu regardesDans les moindres recoins de l’espaceDans le moindre rêve où tu t’attardesL’amour comme s’il en pleuvaitNu sur les galets »Francis Cabrel « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »Antoine de St-Exupéry « Dieu ne joue pas aux dés. »Albert Einstein Je vous livre ici un essai sur ma vision de la place de l’humain dans l’Univers où j’avance des arguments qui n’engagent que moi et qui ne reposent sur aucune preuve scientifique. Cet essai à pour unique prétention de vous présenter une façon séduisante de voir la vie qui ouvre à la spiritualité. Il ne s’agit pas pour autant d’un pur exercice d’imagination, toutes les données scientifiques qui suivent sont vérifiables. Selon les scientifiques, les caractéristiques de l’univers dans lequel nous évoluons dépendent d’une quinzaine de constantes physiques. Parmi lesquelles figurent la masse du proton, la vitesse de la lumière et la constante gravitationnelle. Il semblerait qu’une variation, même faible, de certaines de ces constantes fondamentales n’aurait pas permis à la vie d’émerger dans l’univers. La vie est un miracle permanent Par exemple, la vie ne peut se développer si la constante cosmologique ou l’énergie noire ont des valeurs trop élevées, car elles empêcheraient alors le mécanisme d’instabilité gravitationnelle et par suite la formation des galaxies et des étoiles. Et que ce soient la masse du proton, la densité de l’univers ou les proportions entre les 4 forces fondamentales, les scientifiques concluent que de minimes modifications de leur valeur empêcheraient les éléments indispensables à la vie (comme l’hydrogène, le carbone ou les éléments lourds) de se former. C’est ce que l’on appelle en physique l’ajustement fin de l’univers : s’il n’était pas exactement tel qu’il est nous ne serions pas là pour l’observer. C’est ce constat qui a donné naissance au principe anthropologique selon lequel les paramètres fondamentaux dont l’Univers dépend sont réglés pour que celui-ci permette la naissance et le développement d’observateurs en son sein à un certain stade de son développement. A ces considérations nécessaires pour l’apparition de la vie dans l’univers s’ajoute les conditions nécessaires pour l’apparition de la vie dans un système solaire. Rentre en considération la taille de l’étoile, la taille et la composition des planètes, leur distance par rapport à l’étoile et un éloignement suffisant par rapport à une source nocive de rayons gamma. Lorsque l’on essaye de rentrer dans les détails (lire cet article) pour mieux comprendre le rôle de chacun de ces paramètres, on réalise à quel point il s’agit d’une mécanique de haute précision. Par exemple, la présence d’eau sur Terre (que l’on considère indispensable à la vie) aurait été apportée par de multiples collisions « aléatoires » avec des comètes (qui contiennent de l’eau) pendant la formation du système solaire. Et la lune qui stabilise l’axe de rotation de la Terre rend le climat plus stable ce qui favorise l’éclosion de la vie. Etc, etc. L’intelligence est partout dans la nature Zoomons encore un peu plus sur la vie qui se déroule sur Terre. Depuis peu (d’un point de vue scientifique du moins) on sait que les arbres bien que dépourvus de neurones, sont néanmoins capables, entres autres prodiges, de communiquer, de se défendre des prédateurs, de s’aider les uns les autres. Sans oublier qu’ils savent exactement où faire pousser leurs branches pour capter un maximum de lumière. D’où vient cette intelligence pensez-vous ? D’un simple algorithme sélectionné par la nature ? Alors que penser de l’expérience de Toshiyuki Nakagaki qui a montré que des amibes (créatures unicellulaires microscopiques essentiellement constituées d’une goutte de protoplasme enveloppée d’une membrane poreuse flexible) étaient capables de trouver le plus court chemin pour sortir d’un labyrinthe ? Et à un stade encore plus ‘simpliste’ nous ignorons même comment les protéines (ces structures de base de notre ADN) se forment au milieu de toutes les combinaisons possibles pour obtenir la bonne structure qui permet le bon fonctionnement. Pour en savoir plus sur l’intelligence dans la nature je vous conseille ce livre merveilleux. En résumé, les progrès de la science ne nous permettent pas tant de mieux comprendre la vie que de s’incliner face à sa complexité qui dépasse de loin nos facultés intellectuelles. Cette complexité improbable favorisant la vie au milieu de tous ces paramètres ne trouve une explication intellectuellement acceptable qu’en considérant qu’une intelligence se manifeste à travers tout ce qui vit, qu’il y ait un cerveau ou non. D’ailleurs, à notre niveau humain, tout un chacun peut constater que les choix importants de notre vie ne sont en aucun cas le fruit d’une agitation cérébrale, pas plus que l’intuition qui nous guide dans les moments vitaux de notre existence. Il y a, au passage, une conclusion réconfortante à tirer, mener sa vie en bonne intelligence ne dépend pas de nos facultés intellectuelles. Le mystère de l’entropie Par ailleurs, il semblerait (c’est au minimum ce que l’on observe sur Terre et j’en fais l’hypothèse par la suite) que la vie se manifeste dès que les conditions sont réunies. D’une soupe primordiale des molécules se forment, des êtres unicellulaires apparaissent, et, progressivement, la vie s’organise et se dirige inéluctablement vers la complexité. Tout se passe comme s’il y avait une énergie qui permette à la matière de se structurer pour devenir vivante. En d’autres termes, on peut considérer qu’une énergie dotée d’une intention accompagne la vie dans tous ces processus (de la formation des protéines aux mutations de l’ADN) pour lui permettre de s’adapter aux conditions de vie et poursuivre ses desseins vers l’émergence d’une conscience toujours plus grande. Pour que la matière se structure et aille à rebours de l’évolution naturelle de l’entropie, il faut nécessairement apporter une énergie au système. Une énergie qui serait abondante, partout dans l’univers et dont on ne connaitrait rien car invisible à nos yeux et à nos instruments. La candidate toute désignée ne serait-elle pas cette énergie noire qui fait couler tant d’encre depuis 20 ans car l’on ne sait rien d’elle exceptée qu’elle représente 95% de l’univers ? Oui, seuls 5% de
La fréquence des repas en alimentation vivante

« Je ne vois qu’un moyen de savoir jusqu’où l’on peut aller : c’est de se mettre en route et de marcher. » Henri Bergson, « La conscience de la vie » (1911) « Un quart de ce que l’on mange nourrit notre corps, le reste nourrit le médecin .» Inscription gravée sur une pyramide égyptienne, 3800 av J.-C. «Pour atteindre à la Vérité, il faut, une fois dans sa vie, se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues, et reconstruire à nouveau, dès le fondement, tout le système de ses connaissances ». René Descartes « Tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées. » Le marquis de Condorcet Une faim chronique Sauter un seul repas est en général inconfortable, et pour cause, le rituel des trois repas à heure fixe cache une dépendance. Étudions de plus près l’origine de cette addiction alimentaire ignorée du commun des mortels. Portons notre regard vers l’intérieur, vers notre intimité, lorsque notre corps nous dit « j’ai faim ». Les céréales ont été introduites, avec les produits laitiers, au début du Néolithique, il y a 10 000 ans environ.C’est à cette période que l’on observe l’apparition fréquente de caries dentaires alors qu’elles étaient quasi inexistantes chez les chasseurs-cueilleurs.En outre, l’espérance de vie à chuté chez ces pionniers de l’agriculture dont la taille moyenne est passée de 1m73 (au Paléolithique) à 1m63 (au Néolithique), signes que les conditions de vie étaient moins favorables sous l’ère agricole.Il a fallu attendre les années 1970 pour que l’homme retrouve sa stature initiale et ne la dépasse de 3 cm à l’heure actuelle, indéniablement grâce à l’amélioration des conditions de vie, au développement de la médecine et de l’agronomie, sans que l’on puisse pour autant ignorer l’effet collatéral des hormones de croissance données aux animaux d’élevage. Si les céréales sont une manne pour affranchir l’humanité de ses besoins glucidiques, le revers de la médaille, c’est que l’amidon (une chaîne de glucose) des céréales raffinées (le fameux pain blanc) et à plus forte raison le sucre industriel (la consommation moyenne de sucre industriel par jour et par habitant en France est actuellement de 100 grammes, au XIXème siècle, elle était de seulement de 5 grammes), sans oublier les jus de fruits (il y a un parallélisme entre la consommation de fructose ajouté ou de jus de fruits et la fréquence de l’obésité), font grimper trop rapidement le taux de sucre dans le sang. A la différence des fruits et légumes dont la présence de fibres et d’eau change la donne en ralentissant l’absorption qui se fait en douceur. L’épidémie d’hypoglycémie Dans le langage courant, le terme « sucre » peut se rapporter à un ose quelconque. Sur un étiquetage nutritionnel, le terme « sucres » désigne tous les glucides ayant un pouvoir sucrant, essentiellement le fructose, saccharose, glucose, maltose et lactose. Le sucre blanc (ou saccharose) contient 50% de glucose et 50% de fructose, les fruits contiennent majoritairement du fructose. Le fructose qui a un pouvoir sucrant supérieur au saccharose, de 20 à 40 %, ne provoque pas d’hyperglycémie soudaine chez les sédentaires le consommant via les fruits. Or l’augmentation rapide du taux de sucre dans le sang provoque une hyperglycémie, qui, si elle est répétée quotidiennement, est particulièrement néfaste pour les tissus corporels. C’est pourquoi notre pancréas réagit par une forte et urgente production d’insuline, souvent en trop grande quantité, qui va stocker ces sucres excédentaires sous forme de graisses, les triglycérides, au détriment de la bonne santé du foie. Cette production élevée d’insuline, en réponse à la consommation d’aliments libérant trop vite du sucre, peut, à long terme, fatiguer le pancréas et, à court terme, elle provoque une hypoglycémie qui a lieu environ 4h après la prise alimentaire. Celle-ci coïncide avec une précision d’horloger à l’heure du repas ou de la collation suivante. Voilà le premier des trois rouages qui incite à manger à de multiples reprises au cours de la journée : l’hypoglycémie due à une alimentation contenant des céréales raffinées et du sucre industriel. À cela, s’ajoute le processus d’auto nettoyage de l’organisme qui s’enclenche dès que la digestion est finie, un processus qui ne peut guère fonctionner que la nuit lorsque l’on mange trois fois par jour. Lire à ce sujet « Et si on s’arrêtait un peu de manger…de temps en temps » de Bernard Clavière pour de plus amples informations sur les mécanismes du jeûne et ses effets sur le corps humain. Les effets indésirables de la détox Ce nettoyage a des effets secondaires indésirables, plus particulièrement chez les individus qui n’ont jamais jeûné, et ce, d’autant plus que l’organisme est intoxiqué par de mauvaises habitudes alimentaires. Esprit confus, manque d’entrain, anxiété, mauvaise humeur, vue trouble, langue chargée, acné, mauvais haleine, besoin de se moucher, visage tuméfié, raideurs, vertiges, fatigue générale, etc, sont des symptômes familiers à des milliards d’êtres humains au réveil, ceux-là même qui se croient favorisés par le progrès. Le petit-déjeuner, en stoppant provisoirement ce nettoyage aux effets indésirables, apparaît alors comme le sauveur.C’est pourquoi, contrairement à ce que prétend la sagesse populaire, le petit-déjeuner serait plutôt le repas le plus nocif de la journée puisqu’il interrompt un processus de nettoyage salutaire qu’il convient de laisser fonctionner un peu chaque jour. Pour quelle raison étrange, après une nuit de sommeil, aurions-nous besoin de stimulants pour démarrer une journée ? En outre, on observe qu’un corps nourrit sainement n’a pas faim le matin. D’ailleurs, tout le règne animal dort ou se repose après avoir mangé, il est contre nature et même contre-productif de partir travailler le ventre plein, les sportifs le savent bien. La science a largement démontré que la réduction calorique accélère la neurogénèse. On croit généralement que des adultes ne fabriquent plus de neurones, mais c’est faux. Et ce processus est accéléré quand vous jeûnez. Davantage de neurones sont fabriqués dans l’hippocampe. Cela à même donné l’idée à une start-up californienne de faire jeûner ses employés pendant 36h pour booster la
Les origines de l’alimentation vivante

https://www.youtube.com/watch?v=y9-yiSl_Vq4&t=4003s « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »Evangile de Jésus-Christ selon Saint-Mathieu, chapitre 6, verset 26 « J’enseigne aux hommes un vouloir nouveau : vouloir consciemment la route que l’homme a parcourue en aveugle, le juger bonne et ne plus s’en écarter furtivement, comme font les malades et les moribonds. »Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche «Jadis, le fait de croire que les hommes de couleur étaient vraiment des hommes et devaient être traités humainement passait pour une folie. Aujourd’hui, on considère comme exagéré de prétendre qu’un des devoirs imposés par l’éthique rationnelle est de respecter ce qui vit, même dans ses formes inférieures. Mais un jour, on s’étonnera qu’il ait fallu autant de temps à l’humanité pour admettre que des déprédations insouciantes causées à ce qui vit sont incompatibles avec l’éthique.»Albert Schweitzer (1875 – 1965), médecin et philosophe alsacien, lauréat du prix Nobel de la paix en 1952 Lorsque je revins du périple ligérien, je lus instamment le livre de Bernard Clavière qui me fit l’effet d’un électrochoc.Sur un coup de tête comme je sais en avoir, j’expurgeai définitivement de mes placards tous les aliments d’origine animale (viande, poisson, produits laitiers, œufs), les céréales et les légumineuses et, bien sûr, le sucre raffiné ; tous brusquement et irrévocablement tombés en disgrâce.Selon ce nouveau paradigme que je souhaitais incarné, seuls demeuraient à ma disposition : fruits, légumes, oléagineux et les graines germées, qu’en outre, je décidai de manger exclusivement crus. C’est ce que l’on appelle l’alimentation végétale et vivante car rien n’est cuit et tout est d’origine végétale. Les drôles de gens qui se nourrissent de cette manière, que l’on nomme parfois « rawvegan », mènent une vie simplifiée : plus rien à cuire et très peu d’emballages à gérer.La logique qui sous-tendait cette révolution était assez simple et prenait ses origines très loin, aux origines de l’humanité, avant que de regrettables siècles en traditions culinaires n’anéantissent notre connaissance instinctive des lois du vivant. A l’aube de l’humanité Souvenons-nous :L’histoire évolutive de l’être humain est encore loin d’être totalement établie mais le plus vieux fossile retrouvé du genre Homo remonte à 2,8 millions d’années avec Homo habilis, qui doit son nom à son habileté à manier et créer ses propres outils.Quant à l’humain moderne, Homo sapiens, il serait apparu il y a 200 000 ans.Nous faisons partie de la grande famille des hominidés, apparue il y a 7 millions d’années, qui regroupe les espèces animales telles que les bonobos, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outangs sans parler de toutes les espèces éteintes dont Neandertal. À l’exclusion de l’humain, tous les membres de notre famille ont conservé un régime alimentaire basé sur les fruits, les végétaux et les graines (entre 95 et 99%) avec une consommation marginale d’insectes et de petits animaux (entre 1 et 5%).Ce qui ne les empêche pas, soit dit en passant, d’avoir des canines autrement plus développées que les nôtres.L’humanité en devenir, avant l’avènement d’Homo habilis, était donc crudivoriste (qui ne mange que des aliments crus) et consommait presque exclusivement des fruits, des tubercules, des jeunes pousses et des feuilles. Puis, il y a environ 2,5 millions d’années, la proportion de la part carnée dans notre régime alimentaire a progressivement augmenté, ce qui fait dire à certains que le régime paléolithique, faisant la part belle à la viande, est le régime idéal de l’humain contemporain.Cette capacité acquise au cours de l’évolution à digérer davantage de viande que ne l’autorisait initialement leur constitution a été déterminante dans l’apparition de l’humain moderne et son émancipation à toute la planète.Concomitamment à cette modification de ses habitudes alimentaires, les premiers humains développèrent des armes pour chasser et devinrent des coureurs hors pair (voir « L’histoire du corps humain » de Lieberman). Il y a 600 000 ans, une nouvelle corde à leur arc vint s’ajouter aux techniques ancestrales avec la domestication du feu (certaines estimations évaluent cette domestication à 1,7 million d’années) et la cuisson, en particulier des végétaux.Contrairement à une idée reçu, la cuisson de la viande n’était pas primordiale, comme en témoignaient, récemment encore, les Inuits (ou esquimaux), qui consommaient de la viande crue. Plus riche en vitamines que la viande cuite, ce crudivorisme était indispensable pour survivre près du cercle polaire, là où 80 à 90% de l’alimentation était carnée.En revanche, la cuisson des feuilles, racines et tubercules facilitait leur digestion et autorisait une grande consommation de végétaux d’où l’on tirait un maximum de glucose (les fibres solubles se transforment en sucres quand on les chauffe), ce carburant indispensable au cerveau.Dans notre monde moderne, la diminution de nos besoins caloriques ainsi que la sélection de nombreux cultivars (fruits et légumes) tendres et d’une richesse en sucre incomparable avec la flore sauvage du Paléolithique rend inappropriée la cuisson des aliments car celle-ci diminue, entre autres inconvénients, la biodisponibilité des micronutriments. De cueilleur à cueilleur-chasseur Nous avions dès lors les moyens de quitter les tropiques et partir à la conquête de notre belle planète. Pour cela, il nous était indispensable d’assurer un approvisionnement suffisant en viande, la seule nourriture disponible en toute saison sous toutes les latitudes.L’humain se distingua alors nettement des autres hominidés, il devint nomade et chasseur-cueilleur.De l’équateur au cercle arctique, la part de l’alimentation carnée passait d’un quart à la quasi totalité, un gradient latitudinal encore marqué de nos jours.La chasse, par les capacités de coopération, d’analyse et d’abstraction qu’elle exige, a été un catalyseur déterminant de l’intelligence. La bipédie, l’utilisation des outils et la chasse ont favorisé le développement du cerveau de la lignée humaine, à la fois en stimulant nos capacités cognitives, la coopération et en induisant un apport accru en nourriture. Le cerveau, qui carbure carbure exclusivement au glucose, est en effet l’organe qui consomme le plus d’énergie (un cinquième du métabolisme quotidien chez un adulte). La colonisation de l’Europe par Homo sapiens qui s’est faite tardivement, il y a seulement 40 000 ans en plein âge
Hygiénisme : Pourquoi j’ai changé d’alimentation et posé mes chaussures ?

https://www.youtube.com/watch?v=NRkXWAm7_PA&t=3189shttps://www.youtube.com/watch?v=hawhYaouZyk&t=30s « La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre. » Mohandas Karamchand Gandhi « Dans certaines situations, le langage du corps et de la maladie se révèle être le moyen le plus acceptable pour parler de sa souffrance. » Anne Harrington Jusqu’à ce début du mois de juillet 2014, alors que je descendais la Loire en packraft, je ne m’étais jamais posé de questions fondamentales sur l’alimentation.Des questions étranges du genre : « Est-ce normal de manger trois ou quatre fois par jour tous les jours et à heures fixes ? » ou bien, « Pourquoi je mange de la viande ? ».Ce questionnement commença par un épisode de fièvre qui dura deux jours, suite à une insolation, durant lesquels je ne pus avaler quoi que ce fût.Une fois rétabli, le jeûne se poursuivit plus ou moins car dès que j’essayais de manger quelque chose, j’avais envie de vomir.Seuls les fruits et les légumes crus pouvaient à la rigueur passer.Pendant deux semaines, je connus une baisse importante de l’appétit alors que je pagayais 9 h par jour et que j’étais en grande forme. Tout cela était incompréhensible pour moi, l’omnivore habitué aux repas pantagruéliques. A la recherche de l’alimentation idéale Cela faisait déjà plusieurs années que j’avais à cœur de manger local et de produire moi même ma nourriture.Je cultivais un potager, cueillais les fruits des environs et élevais des volailles, l’idée qu’exactement tout ce dont l’on a besoin se trouve autour de nous, à l’état naturel, faisait déjà son chemin.Je complémentais simplement ma production avec des produits laitiers régionaux, des céréales (beaucoup de blé) et du café. Je ne consommais presque jamais de charcuterie, chocolats, sucreries, sodas, pizzas, plats préparés, conserves, etc.J’incarnais dans la pratique le fameux « de tout mais avec modération ».Sagesse à deux sous bien commode puisque chacun voit midi à sa porte, ce qui l’a sans doute rendu populaire en dépit de sa vacuité.J’avais un appétit pantagruélique que je croyais justifié par la pratique de nombreux sports en sus de mon travail de bûcheron et de toutes les activités annexes en plein air liées à mon mode de vie.En outre, j’étais mince, plein d’énergie et fier de mon mode de vie en quasi autarcie faisant fi des produits chimiques. Autarcie de l’intellect également qui me rendait totalement hermétique à ce que je pouvais entendre sur les méfaits de la viande, des céréales, des légumineuses, du lait et du café hélas trop souvent justifiés sans la rigueur scientifique adéquate pour pénétrer mon esprit cartésien… Ainsi, au fil des ans, j’ai récolté des problèmes de vue (myopie et astigmatie), peaux (kystes, acné, transpiration), d’allergies (poils de chat et pollen) et des rhumes de plus en plus gros et fréquents.Mais comme ces vicissitudes étaient le lot de beaucoup je n’y prêtais pas attention, pensant que cela faisait partie de la vie, qu’elle n’était décidément pas bien faite pour les êtres humains mais qu’il fallait faire avec et que bienheureusement la science était là pour nous sauver. Vous connaissez la litanie ! C’est sans doute par pessimisme ou, osons le dire, par manque de foi, que tant de personnes consomment des médicaments, ces drogues que j’ai toujours regardées d’un mauvais œil, et vivent dans des environnements aseptisés avec la peur du méchant microbe. En voyant toutes ces personnes devenues étrangères à leur propre biotope, en se protégeant du soleil, des insectes, des bactéries, du froid, etc, l’image d’extraterrestres en combinaison m’est souvent venue à l’esprit. La souffrance comme moteur du changement Puisque je ne comprenais toujours pas le message que la vie m’envoyait à travers les problèmes de santé, c’est finalement une sciatique qui est venue me signifier plus fortement que quelque chose n’allait pas et qu’il fallait que ça change.Fatalement, j’ai consulté des toubibs : généralistes, ostéopathes, kinésithérapeutes qui n’ont fait que soulager la douleur. J’eus droit à ces petites phrases d’allure anodines qui sapent la confiance en soi, du genre : « C’est normal, vous en faites trop ! » ou « On n’est pas fait pour courir ! », en passant par la plus fameuse « Vous vieillissez, c’est tout ! » alors que je n’avais pas 30 ans… Comme je ne prenais aucun médica-ment et que je n’envisageais pas de me faire opérer, la seule chose qui me permettait de tenir le coup, c’était la séance quotidienne d’étirement que je réalisais après le travail ou le sport.Je faisais ça sans méthode, en autodidacte, c’est pourquoi je fus surpris, quelques années plus tard, de constater que c’était finalement assez proche du Hatha Yoga.Les étirements ne suffirent point à venir à bout de la sciatique mais j’avais toutefois une confiance absolue en mon corps et je savais que tôt ou tard il trouverait la solution pour guérir. Pendant plus de deux ans, j’ai enduré quotidiennement cette sciatique dans toutes les activités que je réalisais, cela tournait parfois à l’obsession. C’est pourquoi, lorsqu’un collègue du club de course à pied m’a prêté « Né pour courir » de Christopher McDougall, ce fut le déclic.Je compris enfin que les chaussures de course étaient à l’origine de mon mal. Revenir au naturel Le vrai remède était l’évidence même, il suffisait simplement de courir pieds nus.Cela me faisait souffrir aussi mais ce n’était qu’une transition et cette douleur là, je pouvais la comprendre.Les chaussures ont fait de nous des handicapés (il n’y a qu’à regarder quelqu’un marcher pieds nus sur des petits cailloux pour s’en convaincre) alors comment serais-je sorti indemne de trente années de mauvais traitements à l’égard de mes pieds ?En somme, il me fallait apprendre à marcher et à courir, pour de bon cette fois. Grâce à cette méthode radicale, je me suis débarrassé de cette sciatique comme on se réveille d’un mauvais rêve, définitivement, presque miraculeusement. Cette expérience fit grandir ma foi dans le corps humain et ses incroyables capacités que nous sommes tout juste en train de (re)découvrir me semble-t-il.C’est pourquoi, quelques mois plus tard, lorsque je débarquai de mon packraft à